Les handballeuses bisontines se déplacent ce mercredi soir en Gironde pour y affronter Mérignac dans le cadre de la 14ème journée de Ligue Butagaz Energie. La victoire est impérative si les Engagées souhaitent rester dans la course à l’Europe. L’ESBF est actuellement sur une bonne dynamique alors que Mérignac, avant-dernier, vient d’enchaîner quatre défaites consécutives en championnat. Une victoire permettrait d’autant plus aux bisontines de se mettre en confiance avant leur quart de finale de Coupe de France face à Nantes prévu mercredi prochain.
Leur dernière confrontation remonte au 11 novembre 2023. L’ESBF s’était alors imposée sur le score de 30 à 28 au Palais des Sports. Depuis, les Engagées enchaînent en championnat, ne comptant qu’une seule défaite, face à l’ogre messin. Du côté de Mérignac, c’est un peu plus poussif. Les Girondines viennent de connaître quatre défaites successives en Ligue Butagaz Energie, et ne devancent Stella Saint Maur, la lanterne rouge, que de quatre points. Cette rencontre sera capitale pour les perspectives de chacun. « C’est un match très important pour la suite. Tout le monde a envie d’aller en Europe, et on n’en est pas loin. On a les moyens de faire une très belle fin de saison » confiait Sébastien Mizoule ce mardi, l’entraîneur de l’ESBF, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. « On n’a pas le droit d’aller perdre un point là-bas. J’aimerais bien que l’équipe ne soit pas en réaction, mais incisive dès le début, et prenne les choses en main » ajoutait le coach bisontin.
Un mois de février décisif
Le mois de février sera déterminant pour la course à l’Europe. Si l’ESBF veut y croire, les trois points sont obligatoires ce mercredi. Parce qu’après cette rencontre, du très lourd attend les Bisontines. Dans un premier temps, un choc en quart de finale de Coupe de France face à Nantes prévu mercredi prochain. Avant d’enchaîner en championnat face à Dijon, Chambray Touraine et Paris 92, trois formations directement concurrentes dans la course à l’Europe. Actuellement, les Engagées pointent à la 7ème place du classement avec un total de 26 points. Il faudra que la formation de Sébastien Mizoule soit solide et continue sur sa bonne dynamique pour se donner toutes les chances de croire encore à cette place si convoitée leur permettant d’accéder à la Coupe d’Europe la saison prochaine. Pour la rencontre de ce mercredi soir face à Mérignac, aucune absente n’est à déplorer côté bisontin. Le groupe est composé des quatorze joueuses professionnelles. Le coup d’envoi du match sera donné à 20h.
Les handballeuses bisontines de l’ESBF disputent le dernier match de la phase aller de Ligue Butagaz Energie ce mercredi soir face à Saint-Amand. Une victoire est impérative pour se maintenir dans la course à l’Europe. Cette rencontre aura le goût de revanche pour les Nordistes qui se sont inclinées il y dix jours face à l’ESBF, en Coupe de France, après une intense séance de tirs au but. Le coup d’envoi sera donné à 20h au Palais des Sports.
Le 6 janvier dernier, Saint-Amand se déplaçait pour la première fois de l’année au Palais des Sports de Besançon, afin d’y affronter les locales dans le cadre des huitièmes de finale de Coupe de France. Au terme d’un match très serré, s’achevant sur le score de 29-29, une interminable séance de tirs au but départageait les deux formations. C’est l’ESBF qui en est sortie vainqueur, et qui poursuivra son épopée en défiant Nantes le 31 janvier prochain. Mais avant ce choc, deux matchs très importants pour l’Europe se dressent sur la route des Engagées. A commencer par Saint-Amand, qui revient une nouvelle fois au Palais des Sports ce mercredi soir. Si les Nordistes apparaissent dans le bas du classement, cette formation sait donner du fil à retordre aux Bisontines, en témoigne leur récente confrontation. Mais également ce match nul l’année dernière (28-28), le 24 février, privant l’ESBF de ce petit point qui les aurait propulsées en Coupe d’Europe.
Jouer comme contre Metz
Si les deux formations se sont jouées très récemment, « le travail reste le même » pour Sébastien Mizoule, l’entraîneur bisontin. Il faudra mettre beaucoup d’engagement, et savoir être efficace et réaliste devant le but. « Nous avons envie de rendre une copie propre. Et de tout faire pour que l’ESBF soit en Coupe d’Europe l’année prochaine » indiquait le coach bisontin lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match qui se tenait ce mardi. En tout cas, les performances récentes des Engagées sont convaincantes. Les handballeuses restaient sur 4 victoires toutes compétitons confondues avant de rencontrer Metz la semaine dernière. Face à ce qui semble actuellement être la meilleure équipe actuelle d’Europe, l’ESBF ne s’est pas montrée ridicule, et a ravi les supporters ayant rempli le Palais des Sports. Si elles se sont inclinées de 4 buts seulement, les joueuses de Sébastien Mizoule ont su faire preuve d’abnégation et de caractère face à une équipe messine qui n’a plus perdu depuis deux ans en championnat. Une recette à reproduire ce mercredi face à Saint-Amand pour remporter les 3 points, et rester sur cette bonne dynamique en vue de l’Europe l’année prochaine.
La marche était trop haute pour l’ESBF. Les Engagées se sont inclinées ce mercredi soir face à Metz pour le compte de la 12ème journée de championnat (27-31). Les Dragonnes, invaincues cette saison, enchaînent et confortent plus que jamais leur statut de leader. Les Bisontines pointent à la 7ème place du classement. Le prochain rendez-vous est fixé mercredi prochain face à Saint-Amand.
L’ESBF n’avait rien à perdre, tant l’adversaire était redoutable. « La meilleure équipe d’Europe, voire du monde » déclarait Sébastien Mizoule, l’entraîneur bisontin, lors de la conférence de presse d’avant-match. Mais les Engagées n’ont pas à rougir de leur performance. Elles auront été combatives jusqu’au bout, et ne s’inclinent seulement que de 4 points, face à une formation messine invaincue depuis 2 ans en championnat. Pourtant, la rencontre débutait difficilement pour les locales. Après l’ouverture du score par Jorgensen, les anciennes bisontines Chloé Valentini et Lucie Granier, désormais championnes du monde avec l’équipe de France, creusaient l’écart. 6-2. L’ESBF est déjà menée de 4 points à la 8ème minute. Mais, boostées par un Palais des Sports des grands soirs, les joueuses de Sébastien Mizoule réagissent, à l’image de Clarisse Mairot, Malin Sandberg, Sabrina Zazaï-Özil et Suzanne Wajoka. De chaque côté, les gardiennes sont dans un grand soir. Tonje Lerstad et Camille Depuiset brillent. La défense messine est solide, les offensives bisontines se heurtent à un bloc très compact. Le mur paraît infranchissable. Les transitions vont vites, la championne du monde française Sarah Bouktit ne tient pas en place et marque but sur but. Du côté de l’ESBF, ce sont les sœurs Mairot qui brillent juste avant la mi-temps, en inscrivant les 4 derniers buts des bisontines. 12-18.
A la reprise, Chloé Valentini fait très mal. Intenable dans son couloir, la mortuacienne est virevoltante. Le public bisontin se remet à pousser ses protégées. Frida Rosell ne rate aucun pénalty, Louise Cusset résiste bien et marque, et puis, Emma Jacques est expulsée deux minutes pour un mauvais geste sur le visage d’Alizée Frecon-Demouge. L’ESBF résiste mieux aux offensives des Dragonnes. Tonje Lerstad arrête plusieurs tirs, Louise Cusset marque depuis sa moitié de terrain, et Kiara Tshimanga enchaîne, portant le score à 22-25. Le public est survolté. Tout le monde commence à y croire. Les bisontines reviennent à 3 points de l’ogre messin. Il ne reste plus beaucoup de temps. Malheureusement pour les Engagées, Sarah Bouktit réussit tout. Quatre, trois, puis quatre points à nouveau séparent les deux formations. Coup de sifflet final, l’ESBF s’incline finalement 27 à 31.
A la fin du match, un petit moment de communion a lieu entre les joueuses des deux formations et le public, puisque les 5 championnes du monde évoluant à Metz sont récompensées par Marie-Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté. L’occasion pour les spectateurs d’applaudir une nouvelle fois Lucie Granier et Chloé Valentini, les deux anciennes bisontines.
Le défi est titanesque. Ce mercredi, les joueuses de l’ESBF reçoivent les Dragonnes de Metz au Palais des Sports, dans le cadre de la 12ème journée en Ligue Butagaz Energie. Une formation invaincue depuis 2 ans en championnat. Qui compte 11 victoires en 11 matches cette saison. Et qui enchaîne en parallèle les succès en Ligue des Champions, en venant de faire tomber les tenantes du titre ce dimanche, le Vipers Kristiansand. « C'est clairement la meilleure équipe d’Europe, et l’une des meilleures équipes du monde » indiquait Sébastien Mizoule ce mardi matin lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match.
Un classique du handball féminin
« Historiquement parlant, ce match a une saveur très particulière » souligne Sabrina Zazaï-Özil, ailière droite à Besançon. En effet, si depuis de nombreuses années la suprématie des Messines n’est plus à prouver, ce n’était pas le cas à la fin des années 1990 et au début des années 2000, où la rivalité du Metz Handball avec le club de Besançon était un sommet du handball féminin national. Entre 1996 et 2003, l'ASPTT Metz et l'ESBF monopolisent les deux premières places du championnat et se partagent les titres : 5 pour Metz (1996, 1997, 1999, 2000 et 2002) et 3 pour Besançon (1998, 2001 et 2003). La rivalité entre ces deux clubs, qui regroupaient la plupart des joueuses internationales françaises, rythmait véritablement la vie du handball féminin dans l’Hexagone.
Rien à perdre, tout à gagner
Même si l’exploit semble irréalisable tant l’adversaire est imposant, les Engagées donneront tout, et n’entreront pas sur le terrain la tête baissée. « Je ne fais pas du sport pour partir défaitiste. Même dans ce contexte » indique Sabrina Zazaï-Özil. « On essayera de trouver la moindre brèche. Elles ne sont pas infaillibles, elles ont deux bras et deux jambes comme nous. A chaque poste, individuellement, ce sont des joueuses top 3 monde. Mais on va tenter cet exploit, on va tout faire pour, et s’en donner les moyens. On va essayer de tenir le plus longtemps possible face à ce rouleau compresseur. C’est une chance de jouer face à ce genre d’équipe, on apprend beaucoup. Et ce serait monumental de gagner » poursuit l’ailière droite. Pour résister aux déferlantes Messines, la meilleure attaque du championnat, l’ESBF devra tenter des choses, et se défaire de son schéma classique. Les handballeuses bisontines n’ont rien à perdre. « Si on reste dans les standards habituels, on ne va pas exister. Il va falloir sortir des sentiers battus, être ambitieux, et prendre des risques » confie Sébastien Mizoule. « Nous devrons jouer en étant décomplexé, nous sommes capables de faire un bon match. Et c’est important de faire un bon match. Nous devons donner du plaisir aux gens qui viennent nous supporter, mais aussi préparer la rencontre face à Saint-Amand dans une semaine » ajoute l’entraîneur de l’ESBF. D’autant plus que Nordistes seront revanchardes, elles qui se sont inclinées face aux Bisontines samedi dernier, au terme d’une longue, intense et éprouvante séance de tirs au but en Coupe de France.
L’heure des retrouvailles
En dehors de l’aspect sportif, ce choc sera aussi l’occasion pour le Palais des Sports de revoir deux de ses anciennes joueuses, devenues championnes du Monde le 17 décembre dernier au Danemark. Lucie Granier, passée par l’ESBF de 2017 à 2023 et Chloé Valentini de 2011 à 2021, seront de retour dans la cité bisontine. Si Sébastien Mizoule « ne ressent pas tellement d’émotion et préfère se concentrer sur son équipe et ses joueuses », Sabrina Zazaï-Özil est ravie de retrouver son ancienne coéquipière, avec laquelle elle partageait « une concurrence très saine, permettant de se tirer l’une et l’autre vers le haut pendant plusieurs saisons ». « Je suis vraiment contente pour Lulu. Je craignais un peu pour son adaptation après son départ, mais je suis très heureuse de constater sa réussite. Elle prouve qu’elle a toute sa place dans cette équipe. Et puis, je vais aussi me retrouver face à la meilleure arrière-gauche du monde, Chloé Valentini, je vais devoir beaucoup courir, ça va être un beau duel de tacticiennes ! Ce sera mon challenge, d’être dans mon meilleur jour, de tout donner, et j’espère que ce sera le cas pour toutes les filles ! » confie l’ailière droite de l’ESBF. Au niveau du reste de l’effectif, petit hic du côté bisontin puisque Nada Corovic s’est cassé le nez ce lundi lors de l’entraînement. La jeune Laury Sidicina (18 ans) du centre de formation devrait intégrer l’équipe professionnelle pour cette rencontre. Rendez-vous ce mercredi à 20h, au Palais des Sports Ghani Yalouz.
Pour le compte de la 11ème journée de Ligue Butagaz Energie, les handballeuses bisontines de l’ESBF se déplacent ce mercredi soir à Toulon. Les Engagées qui restent sur une victoire face à Mérignac vont défier les Toulonnaises qui viennent d’enchaîner trois défaites successives en championnat. Le groupe de Sébastien Mizoule apparaît en 7ème position au classement. Toulon est 12ème. La rencontre débutera à 20h.
A travers un communiqué, le club de handball bisontin annonce avec regret que la reprise de la Ligue Butagaz Energie est suspendue pour les Engagées. « Nous sommes dans l’attente de l’issue de la procédure d’appel que le club de Mérignac a effectué suite au rejet de sa demande de repêchage en D1 par la CNCG » annonce l’ESBF. La rencontre devait se tenir ce mercredi.
Elles n’auraient jamais espéré ce scénario il y a quelques mois. Ce samedi, les handballeuses de l’ESBF auront leur destin en main, et seront définitivement européennes la saison prochaine en cas de succès face à Paris 92 pour le compte de la dernière journée de championnat en Ligue Butagaz Energie.
Actuellement 5ème avec 50 points, les Bisontines reviennent de loin. Encore 8èmes il y a quelques semaines, ce scénario de l’Europe semblait infiniment loin, quasiment impossible à atteindre pour les Engagées. Les handballeuses bisontines reçoivent leurs adversaires au Palais des Sports Ghani Yalouz, 6ème au classement avec 49 points. Si les Engagées s’imposent ce samedi, elles seront assurées de jouer la coupe d’Europe la saison prochaine, un objectif clairement affiché en début de saison. L’ESBF reste sur une très bonne dynamique, en ayant remporté leurs sept derniers matchs de championnat, leur permettant de vivre ce sprint fou et cette véritable finale pour l’Europe à domicile. Les Parisiennes, quant à elles, viennent d’enchaîner une troisième défaite consécutive.
Mais pour Alizée Frécon-Demouge, tout peut arriver lors du dernier match, surtout dans ces conditions très particulières. « On n’a pas d’excès de confiance. On revient de très loin, on s’est entraînée toute l’année pour ça. On espère une belle fête, et surtout pas de regrets » indique celle qui a été élue meilleure joueuse du mois d’avril de la Ligue Butagaz Energie. Un sentiment partagé par Sébastien Mizoule, l’entraineur de la formation bisontine. « On n’a pas de pression. On a été rigoureux, sérieux dans notre travail et notre investissement. L’adversaire va aussi jouer sa peau pour le même objectif, il va falloir cogner fort, être présent physiquement. Parce que je ne suis pas inquiet pour notre handball. On souhaite prendre du bonheur une dernière fois tous ensemble ».
La rencontre débutera ce samedi à 20h au Palais des Sports de Besançon.
Alizée Frécon-Demouge :
Plus que 10 rencontres à disputer en Ligue Butagaz Energie pour l’ESBF. 600 minutes où il faudra batailler afin d’accrocher cette 4ème place, directement qualificative pour l’European League. Cela débute ce soir, dans le Nord, face à Saint-Amand, une formation classée 11ème. L’équipe bisontine, très affaiblie ces temps-ci, devra trouver les ressources nécessaires afin d’empocher les trois points. Les Engagées pourront notamment s’appuyer sur Leonida Gichevska, arrivée il y a trois semaines, pour pallier les absences d’Audrey Dembélé et d’Alizée Frécon-Demouge, blessées début janvier. Macédonienne d’origine, Leonida évoluait jusqu’alors au HC Locomotive Zagreb avec qui elle jouait la Ligue des Champions. Agée de 24 ans, mesurant 1m78, Léonida est une joueuse polyvalente capable d’évoluer aussi bien au poste de demi-centre qu’à celui d’arrière gauche. Passée par les clubs de Sambre-Avesnois et Le Pouzin en division 2 française, sa capacité à parler français est un réel atout qui lui a permis de s’intégrer rapidement et de comprendre très vite le plan de jeu du duo Mizoule / Garnier.
Tom Garnier, l’entraîneur adjoint, le répète. L’ESBF ne doit plus laisser échapper aucun point face aux équipes de bas de tableau. Sur le papier, Saint-Amand apparaît plus faible que la formation bisontine. Il s’agit de la deuxième pire défense de ce championnat avec 416 buts encaissés, devancée par Nice (420 buts encaissés). Méfiance tout de même, car il faudra déjouer cette équipe dans leur antre, où elles restent sur deux victoires face à Toulon et Celles-sur-Belle, et avaient même battu Brest au mois de décembre. Offensivement, les nordistes marquent, et apparaissent en 7ème position des équipes les plus prolifiques. Ce match est capital, autant pour les Engagées qui doivent absolument l’emporter pour continuer de rêver d'Europe, mais aussi pour Saint-Amand qui jouera son maintien jusqu’à la dernière minute. La rencontre débutera à 19h30.
Le groupe bisontin : Tonje Lerstad, Sakura Hauge, Nada Corovic, Clarisse Mairot, Juliette Faure, Léonida Gichevska, Ivana Dezic, Natalia Nosek, Kiara Tshimanga, Camille Aoustin, Lucie Granier, Sabrina Zazaï, Louise Cusset, Pauline Robert (c).
Après avoir annoncé quelques départs, et plusieurs prolongations, le club de l’ESBF dévoile sa première recrue, en présentant une joueuse suivie de longue date par Sébastien Mizoule. D’origine Néo-Calédonienne et âgée de 22 ans, Suzanne Wajoka rejoindra les bords du Doubs en juillet prochain.
Joueuse du Fleury Loiret Handball depuis 2016, où elle a effectué toutes ses classes de formation, Suzanne figure parmi les ailières gauche prometteuses du championnat français. Du haut de son mètre 71, cette joueuse possède de très bonnes qualités physiques lui permettant d’être une très bonne défenseuse. Elle a évolué sous le maillot de l’équipe de France des moins de vingt ans aux côtés de Clarisse Mairot et d’Audrey Dembele, portant même le brassard de capitaine des Bleuettes. Jeune espoir du handball français, Suzanne rejoint l’ESBF pour les deux prochaines saisons, jusqu’en 2025.
Retrouver de la stabilité et entamer l’année de la meilleure des façons : tels sont les objectifs affichés par l’ESBF. Les Engagées reçoivent Celles-sur-Belle ce mercredi à 20h au Palais des Sports Ghani Yalouz. Si les bisontines ont plutôt bien terminé l’année 2022 par une qualification en Coupe d’Europe, elles doivent désormais se concentrer sur la reprise du championnat. Au classement l’ESBF est 9ème en n’ayant gagné que deux match cette saison. Leur adversaire du soir réalise une très bonne performance jusqu’à présent et occupe la 7ème place.
Les fêtes sont finies, retour au parquet et à la réalité pour les handballeuses bisontines. Car au classement, ce n’est pas la joie pour l’ESBF, qui pointe seulement à la neuvième place après 8 journées. La rencontre de ce soir revêt plusieurs enjeux : « bien commencer l’année pour retrouver confiance en nous » indique Juliette Faure, demi-centre de la formation bisontine. Mais aussi récupérer des points au classement, que les Engagées ont laissé filer bien trop facilement l’année dernière, pour envisager atteindre les places européennes. Avec seulement deux victoires, Juliette Faure évoque une première partie de saison frustrante ainsi qu’une forte envie de se racheter. « Je ne pense pas qu’on mérite cette 9ème place, en tout cas je ne l’espère pas » souligne la demi-centre des Engagées. Pour commencer l’année sur une note positive, de la même manière qu’elles ont conclu 2022, les bisontines devront faire face à une équipe de Celles-sur-Belle, physique, avec beaucoup de qualités, qui effectue un très bon début de saison.
L’équipe de la Ligue au plus petit budget, mais au rendez-vous
« On a les armes pour battre cette formation » indique Tom Garnier, entraîneur adjoint et responsable du centre de formation de l’ESBF. « Il faudra tout de même être au rendez-vous sur le plan physique, et se méfier de leurs très bons éléments, comme leurs deux grandes arrières qui tirent beaucoup et très bien de loin » poursuit Tom Garnier. Avant de soulever le problème de stabilité, qui a tant heurté le collectif bisontin lors de la première partie de saison, et qui est la source, selon lui, des mauvaises performances de son équipe ainsi que de ce début de saison mitigé. Pour Tom Garnier, il sera très important de capitaliser sur la qualification obtenue en European League ce mois de décembre, afin de créer « une bonne dynamique autour du groupe, des résultats, et de ne plus perdre de points ».