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Ce mercredi après-midi, les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire non lucratif se réunissaient à l’IRTS de Franche-Comté afin d’alerter sur la situation. Ils pointent du doigt des revalorisations inéquitables et insuffisantes, et surtout l’exclusion de très nombreux professionnels du Ségur de la santé. Cela concerne notamment les métiers administratifs, techniques et logistiques ainsi qu’une part des métiers du social. Les professionnels des métiers de l’Humain sont près de 40.000 en Bourgogne-Franche-Comté. Mais ils sont désormais de plus en plus nombreux à quitter ce secteur d’activité et une importante pénurie se fait ressentir, devenant très difficile à gérer. Les employeurs appellent urgemment à une revalorisation de l’ensemble de ces professionnels.  

Hier, les salariés de l’AFTC (Association des familles de traumatisés crâniens) de Bourgogne-Franche-Comté se sont mobilisés pour une reconnaissance salariale de tous au sein de l’association et dans le médico-social. Une banderole a été accrochée sur les murs du bâtiment.

Les salariés se sont mobilisés pour les promesses d’indemnités, primes et revalorisation salariale trop éloignées de la réalité. Ils déploraient aussi l’exclusion de certains professionnels de toutes perspectives d’évolution de leur salaire et de leur non inscription dans la liste des personnels médico-sociaux.

Ce mardi, le secteur social et médico-social se mobilisera une nouvelle fois encore pour dénoncer ses conditions de travail et les salaires. L’exclusion d’une partie de ces professionnels du Ségur de la santé fait également partie des revendications. « Soit un tiers de cette branche Â» explique le communiqué de presse. Deux journées d’action sont prévues : ce mardi et ce mercredi 1er juin. Mardi, un rendez-vous est prévu, à 10h30, à Besançon, sur l’esplanade des droits de l’Homme

Ce jeudi 17 février, les acteurs du secteur social et médico-social de Bourgogne-Franche-Comté se mobiliseront, en fin d’après-midi, devant la préfecture à Dijon. Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre du mouvement de contestation lancé il y a plusieurs mois concernant notamment les conditions de travail de ces professionnels et l’accompagnement des personnes et des familles dans la région. Il fait écho également à la conférence des métiers du social et du médicosocial, qui se tiendra le 18 février, et qui sera présidé par Jean Castex.

Ce sont près de 500 manifestants qui étaient mobilisés ce matin dans les rues de Besançon, comme dans de nombreuses autres ville de France. Le secteur social et médico-social, en première ligne, s'est positionné symboliquement en tête du cortège. Un mouvement, pour revendiquer une augmentation des salaires ainsi qu'une amélioration des conditions de travail, qui s'accompagnait d'une grève générale et interprofessionnelle à l'appel de plusieurs syndicats.

A l’appel du collectif intersyndical action sociale et médico-social, CGT, SUD, FO, FSU, un rassemblement des travailleurs du secteur social et médico-social se tenait ce mardi à 11h00 devant la gare Viotte de Besançon, afin de réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail.

Après une journée d’action qui avait eu lieu le 7 décembre, ils sont à nouveau en grève et dans la rue. Parmi leurs revendications, les syndicats demandent une augmentation de 300 euros de tous les salariés de l’ensemble des professionnels du social et médico-social, intégrant les 183 euros mensuels du Ségur et sans contrepartie. Ils souhaitent aussi que leurs droits soient garantis par les conventions collectives et statut. Cette grève était également l’occasion de se mobiliser pour les acquis sociaux et l’amélioration des conditions de travail pour permettre un accueil et un accompagnement de qualité.

Dans la région, d’autres actions étaient prévues ce 11 janvier, comme à Trévenans dans le Territoire de Belfort ou les professionnels médico-sociaux devaient se rassembler.

Les secteurs médico-social, paramédical et social appellent à l'aide et manifestent ce mardi, place Flore à 11h. Le Ségur de la santé sera au cœur des débats. Les salaires, emplois, formations, moyens pour les conditions d’accueil, d’accompagnement et de prise en charge feront partie des revendications.

 

De nombreux exclus du Ségur

L’intersyndicale CGT, FO, Sud Santé Sociaux le revendique haut et fort : les oubliés du Ségur sont nombreux. La crise sanitaire qui a révélé pourtant leur force d’abnégation, s’est soldée, pour certains, par un Ségur et une prime de 183 â‚¬ par mois. Une somme dérisoire à la vue du retard accumulé selon eux. Et encore, une somme pas reçue par tout le monde, comme c’est le cas pour les éducateurs spécialisés, les travailleurs sociaux et le personnel administratif. Lors de ce rassemblement, trois grands axes seront revendiqués. Le premier s’agissant de ces 183€ pour toutes et tous, sans contrepartie, et d’un rattrapage général de 300€ pour les salariés du secteur. « On est dans une situation où les salaires sont gelés depuis 1999. On a perdu plus de 30% de pouvoir d’achat. Et pour plus 90% de nos collègues, on est complètement exclu des 183€ du Ségur. On souhaite l’augmentation des salaires, les 183€ pour tout le monde, pour tendre vers les 300€, ce qui serait le minimum pour le rattrapage Â» souligne Pascal Descamps, délégué syndical CGT à l’ADDSEA.

 

Des conditions de travail dégradées depuis des années

Autre revendication de l’intersyndical, la conservation de l’ensemble des garanties des conventions collectives. « Nous nous inquiétons des volontés des organisations patronales NEXEL de mettre à plat notre convention collective 66, que nous devons renforcer, notamment la remise en cause des grilles salariales, basées sur des critères objectifs comme le diplôme et l’ancienneté, pour nous imposer l’individualisation des salaires, c’est-à-dire le salaire au mérite mais aussi la fin des congés trimestriels Â» précise l’intersyndicale. Enfin, cette manifestation dénoncera les conditions de travail, dégradées depuis des années dans ces secteurs. Plus de moyens pour le secteur social et sanitaire seront demandés, autant pour les conditions de travail des salariés, que pour les conditions d’accueil des enfants, des adultes, et des adolescents, « que l’on accompagne au quotidien Â», confie Pascal Descamps.