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La ville de Besançon organise une réunion publique ce mercredi 27 septembre à la Maison de Quartier Grette-Butte. Elle portera sur le projet urbain « Grette-Brulard-Polygones Â». Rappelons que l’’ambition des élus sur ce territoire bisontin est de développer un nouveau quartier conciliant nature et habitat, et répondant aux défis du développement durable.

La rencontre de ce mercredi soir permettra de présenter l’état d’avancement et les évolutions du projet et la démarche de programmation participative. Toutes les personnes intéressées par cette réflexion et cette évolution sont les bienvenues.

La Ville de Morez vient de lancer un ambitieux projet d’aménagement urbain. Â« Echappée Bienne Â», c’est son nom, s’est fixée comme objectif de repenser l’espace public sur un espace de 4 kilomètres le long de la rivière Bienne. Il est prévu de repenser les rives,  de faire la part belle aux déplacements verts et aux déplacements doux, tandis que le lit et les berges de la rivière seront renaturés.

A travers cette démarche, la ville jurassienne veut améliorer la qualité de vie de ses habitants et renforcer l’attractivité de Morez Hauts de Bienne. La fin du chantier est prévue en 2026. Le coût de cette initiative s’élève à plus de 6 millions d’euros.

A Planoise. Le bâtiment dédié au numérique est loin d’être terminé, mais il connaîtra une nouvelle étape en février prochain. Après la fin des travaux de déconstruction des bâtiments du 9-11 du Luxembourg, dans le secteur Île-de-France, le terrain, sommairement terrassé, sera disponible pour accueillir le nouveau lieu de vie. L’ensemble devrait être inauguré à la fin de l’année 2025. Le montant de projet s’élève à 2,5 millions d’euros. Il s’inscrit dans le programme de renouvellement urbain de Planoise, qui s’étale jusqu’en 2030. Une centaine d’opérations sont prévues.

A Besançon, le grignotage des bâtiments du 9-11 de la rue du Luxembourg a débuté dans le secteur Île-de-France à Planoise. Le but est de réaliser un site entièrement dédié au numérique. La déconstruction est prévue jusqu’au 15 janvier prochain.

Ces deux immeubles accueillaient 74 logements. Précisons que ce projet de 2,5 millions d’euros s’inscrit dans le nouveau programme de renouvellement urbain du quartier, lancé il y a deux ans, et qui s’étalera sur 10 ans, jusqu’en 2030. Ces travaux font suite au relogement des locataires en 2021 et aux opérations de curage et de désamiantage, réalisées entre mars 2022 et novembre 2022.

Après plusieurs mois d’échanges, de discussion et de remise de documents, importants dans la prise de décision finale, Anne Vignot et son équipe sont en mesure de présenter un projet modifié concernant l’écoquartier des Vaîtes. Rappelons que, comme elle s’y était engagée lors de la campagne électorale, Annie Vignot s’est donnée les moyens de revoir et repenser le projet initial. En mars 2021, le GEEG, un comité de scientifiques, remettait son rapport. En juillet, la conférence citoyenne transmettait à l’édile bisontine ses recommandations.  Le 30 septembre, le Conseil municipal se positionnera sur le projet présenté. Ce qui ne signifie pas pour autant que les travaux pourront reprendre. Rappelons qu’une procédure judiciaire est en cours, suspendant les travaux.

Dans les grandes lignes, le nouveau projet défendu par  la mairie de Besançon se présente tout d’abord avec une diminution de 50% des surfaces urbanisables. Ce qui se traduira notamment par une perte de 500 logements et l’obligation de repenser le projet de l’école, dont l’implantation a été revue. Alors qu’elles s’élevaient à 6,6 hectares dans le projet initial, les surfaces non urbanisées atteignent désormais 11,45 hectares. Ce nouveau zonage qui sera mis au vote le 30 septembre prochain semble convenir. « Nous avons trouvé un compromis Â» explique Anne Vignot. Et de poursuivre : « On va maintenir la fonctionnalité des milieux, d’un point de vue hydrologique et de la biodiversité. Nous allons démultiplier la typologie des logements. Nous réduisons également l’étalement et la fuite des familles vers les villages environnants Â». Anne Vignot espère avoir trouver la bonne alchimie « entre société humaine et milieu naturel’.  

Un coût d’aménagement multiplié par 2

Alors que le montant du coût consenti pour l’aménagement des lieux s’élevait à 9 millions d’euros dans le projet initial, il atteint 18 millions désormais. Une augmentation que Mme Vignot explique par l’obligation de reconstituer le milieu naturel qui avait été précédemment détérioré par le chantier lancé sans doute précipitamment par l’ancien majorité municipale, le dédommagement de certains partenaires et la construction d’un parking silo. Anne Vignot est confiante pour l’avenir. « Nous répondons aux différentes réserves émises par la justice Â» explique-t-elle.  Concernant l’occupation illégale des lieux par des opposants à ce projet d’écoquartier, la Maire de Besançon indique qu’elle fera appliquer la loi et la décision des élus. Autrement dit, les militants devront évacuer la zad des Vaîtes.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot