Ce jeudi 5 mai, la Ville de Morteau inaugure sa maison des soignants. Il s’agit de la deuxième structure avec ce concept fort en région Bourgogne Franche-Comté. Son principe est simple, mais répond aux attentes des professionnels ou futurs professionnels et du territoire. Cette maison n’a pas vocation d’accueillir des patients, mais des soignants. Il leur est ainsi proposer un lieu d’hébergement et des conditions de vie des plus agréables pour les aider à s’installer sur ce secteur du Haut-Doubs et venir compléter l’offre de soins et les maisons de santé locales. Les loyers pratiqués sont intéressants et assurent à ces internes en médecine et autres stagiaires un précieux point à terre.
Cédric Bole, le Maire de Morteau, le reconnaît, « cette démarche répond complètement aux enjeux du Val de Morteau dans le domaine de la santé et de l’organisation des soins ». Eloigné des grands pôles universitaires de médecine, ce secteur géographique doit innover pour mieux envisager l’avenir. « Près de 60% de nos médecins ont fait valoir leur droit à la retraite entre 2019 et 2022. Face à ce constat, nous avons souhaité réagir et rendre attractif notre territoire » précise l’édile.
Une initiative payante
Ce projet porte les fruits attendus. « A ce jour, sur les cinq espaces créés, trois seront prochainement occupés » se félicite le maire de Morteau. La question du logement est un véritable problème, qui touche aussi ce secteur d’activité. Au total, la maison des soignants de Morteau, située non loin de l’hôpital de proximité, se décline en trois chambres individuelles, avec sanitaires et des espaces communs, et deux studios d’environ 30 m2 chacun.
L'interview de la rédaction / Cédric Bole, Maire de Morteau
Le boulanger bisontin Cédric Girod (35 ans) représentera la région Bourgogne Franche-Comté lors de la finale du 8è concours national de la meilleure baguette de tradition française qui se déroulera du 16 au 18 mai sur le parvis de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Cet évènement est à l’initiative de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française.
L’artisan bisontin, qui est sorti vainqueur des épreuves départementale et régionale, aura six heures pour fabriquer, sur place et devant le public, 40 baguettes de tradition française répondant aux exigences du décret de septembre 1993. Aspect, croûte, arôme, mie, mâche, goût… Rien n’échappera au jury composé de professionnels chevronnés.
Jacques Faivre, président de l’association « Salins Pays du Livre » et ancien maire de la commune de Marnoz, a décidé d’écrire un livre sur Louis Pasteur. Son objectif est de regrouper tous les temps du célèbre scientifique au pays de Salins.
Cela fait deux ans que Jacques Faivre s’attèle quotidiennement sur cet ouvrage. C’est durant la période où il était maire de Marnoz, qu’il a eu connaissance du passage de Louis Pasteur dans sa commune. Ses recherches ont été longues et nombreuses : « J’ai dépouillé quelques 1500 documents » raconte le président de l’association. Dans le livre, on retrouve trois parties : les origines, Pasteur à Marnoz et la construction de l’enfant, ses relations avec sa famille et avec les érudits salinois, qui étaient le sculpteur Max Claudet et son ami d’enfance Jules Marcou. Pour l’ancien maire, il était important d’écrire ce livre : « Il fallait reconstituer l’histoire ». Pour lui, il ne faut pas résumer Pasteur aux villes d’Arbois et de Dole : « Pas de Salins, pas de Pasteur ! », renchérit-t-il.
Pasteur et Marnoz : une histoire d’enfance
Jacques Faivre relate dans ses écrits que Louis Pasteur a vécu cinq ans à Marnoz, il est arrivé dans le village à trois ans, il en avait huit quand il en est reparti. Il est allé à l’école municipale. « C’est un temps important dans la construction de l’enfant » affirme-t-il. Le livre est quasiment prêt, il reste à placer la trentaine d’aquarelles qui va illustrer ce dernier. Ces aquarelles sont réalisées par Christian Lafay. Son livre s’intitulera « La vendange qui boue dans le tonneau » car Pasteur durant son enfance à Marnoz était ancré au cœur des vendanges. Cela fait sept mois que le président s’est réellement mis à l’écriture de son livre qui sortira soit le 10 juillet, soit le week-end du 5-6 novembre à l’occasion du Salon du livre en région.
L'interview de la rédaction
Selon une étude menée par des étudiants de l’université de Franche-Comté, en 2è année de licence en géographie, le nombre de cyclistes a augmenté à Besançon. Depuis le premier confinement, en mars 2020, 31% de pratiquants supplémentaires a été constaté dans la cité comtoise. Par ailleurs, selon plus de 3000 observations réalisées, il semblerait que les (18-35 ans) respectent moins le code de la route que les plus âgés. Il en serait de même pour les hommes par rapport aux femmes.
C’est en 1272 que la fruitière a été attestée, et c’est depuis cette date que l’on produit un fromage de garde, grâce aux huit exploitations présentes sur Levier. Samedi 30 avril, le village fête cet anniversaire.
Ce sont 3 générations qui se sont succédées à la fruitière depuis 1905 : la famille Khüni de 1905 à 1919 puis la famille Gurtner de 1919 à 1985 et depuis 1985 la famille Badoz. L’appellation de Comté n’est apparue qu’au milieu du XXème siècle, aux origines de la fruitière on parlait de Vachelins, de Gruyères et d’Emmental. Aujourd’hui à la fruitière de Levier, du 15 février au 15 août, est produit du Comté et le reste de l’année est produit du Mont d’Or. « On ne peut pas avoir deux transformations dans un même atelier il faut que ce soit séparé car nous avons deux AOP » raconte Dominique Gabry président de la coopérative laitière, avant d’ajouter : « Cette fruitière a la particularité de ne pas avoir la gestion de l’aspect transformation, on confie ça à la fromagerie Badoz à Pontarlier ». La fruitière leur confie le lait et c’est elle qui s’occupe ensuite de la transformation.
L'interview de la rédaction / Dominique Gabry
« Le Comté de Levier se conserve très bien. Il est de très bonne qualité »
En 1865, trois chalets sont construits à Levier à la suite d’un incendie. En 1905 est décidé de construire un seul chalet dit « chalet modèle » pour privilégier le lieu, il a l’avantage d’être central. C’est en 1949 qu’un magasin spécifique ouvre ses portes. Un nouvel incendie a lieu 9 ans plus tard, qui donne lieu à une reconstruction avec six caves. Malgré les changements en ce qui concerne le lieu de la fruitière, Jean-Pierre Gurtner, élu et passionné du monde agricole, l’assure : « Le Comté de Levier se conserve très bien et est de très bonne qualité ». Aujourd’hui, cette fruitière représente le patrimoine de la commune, agricole et fromager : « Je pense qu’un élément patrimonial, on le converse. On fait en sorte qu’il puisse résister au temps et que cela perdure ».
L'interview de la rédaction / Jean-Pierre Gurtner
Place aux festivités
Ce samedi 30 avril, Levier célèbre les 750 ans de sa fruitière avec au programme, la fabrication à l’ancienne d’un Comté, la présence d’une mini-ferme, la visite de l’atelier de transformation et des animations et structures gonflables pour les enfants. De plus le magasin sera ouvert de 9h à 19h non-stop. « On a eu l’idée il y un an d’immortaliser cet évènement important à nos yeux » relate le président. Pour le repas du midi, quelques 600 personnes sont attendues pour partager une fondue.
La préfecture du Jura met en place un Point d'Accueil numérique en préfecture permettant aux usagers, qui n'ont pas accès à un outil informatique ou qui ne sont pas à l'aise avec l'informatique, de faciliter les démarches dématérialisées du ministère de l'intérieur telles que : les démarches liées au permis de conduire, à la demande de carte nationale d'identité, de passeport ou de carte grise.
Le Point d’accès numérique à la préfecture du Jura, c’est :
Plus d’informations sur le site internet de la préfecture : https://www.jura.gouv.fr/Services-de-l-Etat/Prefecture-et-sous-prefectures/Prefecture/La-qualite-enprefecture-du-Jura/La-relation-a-l-usager
Ce vendredi 29 avril, à Besançon, se déroule la 11ème édition de la marche intergénérationnelle : « Y'a pas d'âge pour marcher » sur le quartier des Hauts-de-Chazal autour du thème « santé et nature, à fond la forme » Le départ est prévu à 13h30 devant le restaurant universitaire des Hauts-de-Chazal, situé 22 Rue Ambroise Paré. Les inscriptions se font au même endroit et au même jour à partir de 13 heures.
Le programme de cette journée se décline en deux temps :
Les élections législatives se tiendront les 12 et 19 juin prochains. Afin de pouvoir voter il faut être inscrit sur les listes électorales. La préfecture du Jura indique que l'inscription peut être réalisée en ligne jusqu'au 4 mai et en mairie jusqu'au 6 mai.
Les demandes d’inscription sur les listes électorales peuvent être déposées, au choix :
Il est possible de vérifier son inscription et ses informations sur le lien suivant : https://www.elections.interieur.gouv.fr/
Ce lundi 25 avril commençait une semaine de mobilisation à l’initiative de l’association “Bonne route RN83” afin de protester contre la traversée des camions dans les villages situés sur la route nationale 83 entre Lons le Saunier et Besançon. Malgré la pluie, la mobilisation se composait d’un cortège d’une vingtaine de vélos partis du rond-point de Beure pour aller en direction de Larnod, avant de faire demi-tour, perturbant ainsi grandement la circulation.
2500 camions en transit
Les manifestants ne cachent pas leur exaspération. Ils dénoncent l’insécurité ambiante, les perturbations sonores et les impacts de ce trafic incessant sur la qualité de l’air. “Il y a plus de 2500 camions qui traversent cette route chaque jour" explique l'organisateur du rassemblement. Par cette semaine de mobilisation, les habitants attendent des réactions de la part des élus et des services de l’état. Les précédentes rencontres n’ayant rien données.
D’autres mobilisations à venir
Cette action se poursuit ce mardi sur les secteurs de Quingey et Mouchard. Mercredi, la mobilisation se tiendra dans le village de Samson, avant de rejoindre les communes d’Arbois et de Buvilly. Enfin, une manifestation au giratoire de Beure est programmée ce samedi matin.
Le reportage de la rédaction
Les Journées de l'industrie se dérouleront les 19 et 20 mai prochains à l'Escale à Morteau de 9h à 17h. Organisées par la Communauté de Communes du Val de Morteau avec le soutien de la région Bourgogne-Franche Comté, ces journées servent à promouvoir les savoir-faire locaux et développer l'attractivité des métiers de l'industrie sur le territoire. Différentes actions sont prévues afin de faire découvrir des métiers, des entreprises et des formations à travers un parcours piétons.