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Loi Immigration : réaction de la députée jurassienne Marie-Christine Dalloz

Publié le 13 Déc. 2023 à 20:12
Tags: loi immigration | marie christine dalloz |
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Loi Immigration : réaction de la députée jurassienne Marie-Christine Dalloz Marie Christine Dalloz (LR)

Après l’adoption par une majorité de députés d’une motion de rejet préalable contre le  projet de loi du gouvernement sur l’immigration et le renvoi en commission mixte paritaire (CMP), les élus de l’Assemblée nationale  ne cachent pas leur division.  La députée jurassienne LR Marie-Christine Dalloz dit son étonnement et sa consternation. La parlementaire évoque une véritable désespération. Elle juge la décision de ses collègues députés « grave Â» et bien loin des préoccupations de leurs concitoyens.  Selon elle, la situation actuelle, « avec une délinquance inquiétante Â» aurait mérité d’autres décisions. De plus, la députée du Jura regrette l’impossibilité d’échanger et de débattre autour de ces enjeux de société.

Une même motion avec des attentes différentes

Marie Christine Dalloz rappelle que ce texte est attendu et souhaité « par 70% des Français Â». Selon elle, cette motion de rejet n’a aucune cohérence. C’est la raison pour laquelle, elle n’a pas participé au vote. L’élue rappelle que les enjeux défendus par les différentes parties sont très opposés. « Nous ne sommes par sur la même philosophie, entre LR, les Ecologistes et le Rassemblement National Â» explique-t-elle. Â« Il y aura de grandes déceptions d’un côté comme de l’autre. Ce n'est pas possible de contenter tout le monde sur ce sujet. Il y aura des ruptures inévitablement » complète-t-elle.

Faut-il dissoudre l’Assemblée nationale ?

La parlementaire laisse au président de la République la responsabilité de cette décision. Néanmoins, selon elle, ce choix n’apporterait aucune solution, tant le pays est divisé. « Ce sera certainement pire, après qu’avant une dissolution. Et ce, en raison de la situation électorale et représentative de notre pays Â» analyse Mme Dalloz. Selon elle, « le congrès politique de mars prochain entre le Président et les députés, les élections européennes de juin et la tenue des Jeux Olympiques en France cet été » sont à l’origine du choix présidentiel. Emmanuel Macron ayant clairement décliné la démission de Gérald Darmanin et l’éventualité d’une dissolution de l’Assemblée nationale.

L'interview de la rédaction : Marie-Christine Dalloz