« On est à fond, on est super excité ! », affirme Nicolas Simon plein d’enthousiasme, programmateur art numériques et interactivité et chargé de communication à la Rodia. L’installation et le montage ont commencé depuis hier soir sur le site bisontin. Environ 500 personnes y travaillent, parmi lesquelles plus de 200 bénévoles. C’est une aubaine pour tout le monde, alors qu’il y a encore un mois, de nombreuses interrogations se posaient quant au maintien de cet évènement. « Nous nous sommes décidés relativement tard. Aux alentours de la mi-août, on se demandait si on allait le faire » souligne Nicolas Simon.
« Nous sommes très impatients ! »
Aujourd’hui, tous les feux sont verts. Mais comme pour accéder à n’importe quel lieu de culture désormais, un pass sanitaire valide sera imposé, que ce soit pour le public, le staff, ou encore les artistes. Les concerts se dérouleront dans les meilleures conditions possibles, « debout, et sans masque » indique Nicolas Simon. Des places sont encore disponibles pour chaque soir, même si celles de vendredi et samedi, très convoitées, partent rapidement. « A mon avis, ce sera complet demain ou après-demain. Pour jeudi, il reste encore des places, un peu plus que pour les autres jours » précise le programmateur art numériques et interactivité de la Rodia.
Jeudi, les têtes d’affiche seront Georgio, un artiste hip-hop, accompagné de The Buttshakers, Benjamin Epps, ou encore DJ Folamour.
Vendredi verra la représentation de Selah Sue, une artiste belge déjà venue plusieurs fois au Festival Détonation. Les anglais de Shame, un groupe de blues dénommé Delgres, ou encore les bisontins de Horskh seront aussi de la partie.
Samedi, ce sera au tour de Lilly Wood and the Prick, Victor Solf et Myd. Seront aussi accueillis Crystal Murray, et le DJ bisontin Mula Live.