Demain, jeudi 29 octobre, aura lieu la Journée mondiale de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Une date essentielle pour rappeler l’importance de la prévention, de la réactivité face aux symptômes et du soutien aux personnes touchées. En Bourgogne–Franche-Comté, l’association des familles de traumatisés crâniens, cérébro-lésés et de leurs proches (AFTC) se mobilise depuis de nombreuses années pour accompagner les personnes victimes d’un AVC ou d’un traumatisme crânien, ainsi que leurs familles.
L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC
Un accompagnement global pour plus de 1 000 personnes chaque année
L’AFTC accompagne chaque année près de 1 000 personnes adultes en situation de handicap, souvent à la suite d’un traumatisme crânien ou d’un AVC. A travers ses services et établissements médico-sociaux, elle soutient les personnes concernées mais aussi leurs proches, souvent très impactés. L’AFTC propose un accompagnement personnalisé et complet : aide à l’aménagement du domicile, soutien psychologique, accompagnement à la réinsertion professionnelle, activités de jour (sport adapté, ateliers culturels), et entraide entre pairs. « Nous avons un large panel de professionnels — travailleurs sociaux, ergothérapeutes, animateurs, chargés d’insertion — qui travaillent ensemble pour proposer la meilleure solution au meilleur moment », précise Carine Ménigoz, la directrice générale de la structure. L’association est présente sur six départements de la région : la Côte-d’Or, la Saône-et-Loire, le Jura, la Haute-Saône, le Doubs et le Territoire de Belfort.
L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC
Prévenir l’AVC : un enjeu de santé publique
À l’occasion de cette journée mondiale, l’AFTC rappelle l’importance de la prévention et de la réactivité face aux premiers signes. Chaque année, environ 5 700 personnes sont victimes d’un AVC en Bourgogne–Franche-Comté, et près de 600 en décèdent, selon Santé publique France. « Un AVC peut survenir à tout âge, et hommes et femmes sont désormais également concernés », souligne Madame Menigoz.
L'interview de la rédaction : Carine Ménigoz, directrice générale de l'AFTC
Les bons réflexes à adopter
Une hygiène de vie saine reste le premier facteur de prévention : limiter la consommation d’alcool, arrêter le tabac, pratiquer une activité physique régulière et adopter une alimentation équilibrée. Mais il est tout aussi essentiel de reconnaître rapidement les symptômes d’un AVC : Paralysie ou engourdissement soudain d’un côté du visage ou du corps, difficultés à parler ou à comprendre, maux de tête intenses et soudains… . « En cas de doute, il faut immédiatement appeler le 15 ou le 112. Plus l’intervention est rapide, plus les chances de récupération sont importantes », rappelle la responsable. Les études montrent qu’un traitement administré dans les 4h30 suivant l’accident réduit considérablement le risque de séquelles.
Un message d’espoir et de solidarité
Au-delà de la prévention, l’association s’engage dans une véritable dynamique humaine et solidaire. Les groupes d’entraide entre personnes cérébro-lésées et entre familles offrent un espace d’écoute et de compréhension mutuelle, favorisant la reconstruction personnelle et sociale.
Pour en savoir plus
Les personnes souhaitant obtenir davantage d’informations ou être accompagnées peuvent se rendre sur le site de l’association : https://www.aftc-bfc.fr/