Choix du secteur :
Se connecter :
 

A l’appel de plusieurs organisations, les infirmiers libéraux se mobilisent ce jour. Beaucoup devraient rejoindre les rassemblements de ce mardi dans la fonction publique. Il est réclamé la reconnaissance de la pénibilité du métier et la revalorisation du tarif de base des actes infirmiers.

Les bienfaits de l’activité sportive ne sont plus à démontrer. Maylis Sposito-Tourier en a davantage pris conscience lorsque, pendant un an à la suite d’une intervention chirurgicale préventive, liée à des maladies chroniques familiales, elle en a été privée. Lorsqu’elle a pu retrouver les rings de boxe et remettre les gants de combat, elle s’est aperçue des apports physiques et mentaux que lui apportaient son sport de prédilection. 

C’est dans ce contexte, qu’avec son club bisontin, elle a souhaité partager ses compétences et son expérience et programmer des interventions en direction de personnes souffrant de pathologies chroniques. Chaque semaine, tous les lundis soir, des entraînements sont dispensés. « Les intérêts physiques sont indéniables. La boxe française mobilise l’intégralité du corps. On va toucher avec ses poings et ses pieds. Cela implique également un travail sur la coordination et sur la souplesse. Cela apporte surtout un moment où l’on peut se défouler, tout lâcher. Quand on est en traitement cela fait du bien. Cela permet d’oublier les tracas de la vie Â» indique la trentenaire.

Une pratique collective

Ce cours d’1h15 accueille des personnes malades et d’autres en meilleure santé. Après un gros échauffement et un réveil musculaire, la séance se divise en trois blocs qui enchaînent une séquence technique, cardio et, pour ceux qui le souhaitent, des oppositions à deux, avant d’opérer à un retour au calme, avec des étirements. Maylis l’assure ces séances sont ouvertes à toutes les personnes, quel que soit leur niveau. L’intervenante sait aussi s’adapter aux besoins et attentes de son public.

Pour obtenir de plus amples informations, n’hésitez pas à contacter Maylis Sposito-Tourier au 06.51.90.12.25. Les séances se tiennent tous les lundis soir de 19h à 20h15, rue Jouchoux à Besançon.

L'interview de la rédaction / Maylis Sposito-Tourier

 

La consommation de drogue est un véritable fléau que les seules actions répressives ne sont pas en mesure de faire cesser. La Ville de Besançon en sait quelque chose. Ces dernières années, les violences se sont installées, notamment dans le quartier Planoise, au grand dam de sa population, engendrant des meurtres et de nombreux dégâts. La drogue tue et fait des ravages d’un point de vue sanitaire et mental. D’où l’importance de mettre en action tous les leviers qui permettront de faire baisser la consommation.

C’est dans ce contexte-là que la ville et ses partenaires réfléchissent à la création d’une Halte Soins Addictions ( HSA). Dans le cadre de la FAR, la Force d’Action Républicaine, Anne Vignot veut expérimenter ce dispositif. Il permet,  grâce à une équipe pluridisciplinaire, d’accueillir, accompagner et réinsérer les publics les plus accros. Pour l’heure, ni le lieu, le financement et l’organisation précise ne sont clairement définis, mais la cité y travaille. « C’est un problème de santé publique. Nous sommes constamment interpellés quant à la présence de seringues sur la voie publique, avec tous les dangers que cela représente. Nous avons toute la communauté médicale, paramédicale et associative engagée à nos côtés Â» explique la Maire de Besançon.

Selon Mme Vignot, ce dispositif a fait ses preuves dans des grandes villes françaises et à l’étranger, comme en Belgique, en Espagne ou au Portugal. Des échanges sont menés avec l’ARS pour organiser et dimensionner au mieux le site au contexte local. Les chiffres méritent d’être encore peaufinés, mais plusieurs centaines de personnes pourraient être concernées. Anne Vignot y croit et veut expérimenter cet outil au plus vite.


 

Dans la lutte contre le trafic de drogue, la Ville multiplie les actions dans de nombreux domaines. Pour être efficaces  et  plus proches des réalités du terrain, Anne Vignot et son équipe travaillent avec de nombreux interlocuteurs et partenaires dans des registres aussi variés que le médical, l’éducation, le social et bien entendu le judiciaire. C’est ainsi que des relations et des projets se sont créés avec le parquet, les polices nationale et municipale, l’ARS, le CHU, …. .

Concernant les actions de prévention, elle vient de donner naissance à un livret d’information et de sensibilisation à destination des familles et des proches de consommateurs. En une trentaine de pages, qu’un QR Code rend accessible également à distance, ce guide donne un ensemble d’informations sur les dangers de la consommation de drogue,  l’addiction et sur les produits, qu’il s’agisse de drogues dures ou soft ou de produits licites ou illicites. Construit avec le monde médical ou associatif local, il distille également des informations utiles, comme des conseils en direction de l’entourage. Son objectif est également d’orienter les consommateurs vers des dispositifs spécialisés. Un annuaire les référencie. Deux autres livrets sortiront prochainement. L’un d’eux s’adressera aux consommateurs mineurs. Le troisième sera destiné à des personnes plus âgées.

En cas de besoin, n’hésitez pas à contacter la direction santé publique au 03.81.87.80.90 ou la direction sécurité et tranquillité publique au 03.81.87.82.34

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Dans le cadre de Mars Bleu, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer colorectal, la Ligue contre le cancer du Doubs/ Besançon organise une marche au départ de l’aérodrome de Thise ce samedi 9 mars. Deux parcours seront proposés : 5,5 kilomètres et 6,5 kilomètres. Inscription sur place dès 13h30. Départ à 14h.

Les 5 euros demandés seront reversés à la Ligue contre le cancer. L’an dernier, près de 1800 euros ont été récoltés.  Un stand d’information sera également proposé pour informer le public sur l’importance du dépistage.

C’est un bel anniversaire qui a été célébré ce vendredi après-midi au service de cardiologie du CHU Minjoz à Besançon. Le personnel soignant, en présence du chirurgien et Professeur Sidney Chocron, a reçu Mme Evelyne Goyet, âgée de 77 ans, qui a bénéficié d’une opération du cœur, qui lui a permis d’améliorer grandement sa santé et de prolonger une vie qui semblait bien fragile. Il y a dix ans, cette Jurassienne, en grande insuffisance cardiaque, acceptait l’implantation d’un cœur artificiel. Une intervention qu’elle redoutait, mais qu’elle ne regrette pas. En France, elle est la troisième patiente à fêter ses dix ans d’assistance cardiaque.

L'interview de la rédaction / Mme Goyet

Reconnaissante, Mme Goyet explique que cet appareillage, « un peu contraignant Â», lui a sauvé la vie. « La vie s’était drôlement ralentie. J’allais vraiment vers la fin Â» explique-t-elle. Et de continuer : « Chapeau à eux. Ce fut difficile à l’accepter, mais mon existence a grandement changé depuis Â». Dix années se sont désormais écoulées et la patiente profite du quotidien et de ses proches. Depuis l’intervention, deux petits enfants sont venus agrandir la famille.

COEUR CHU 2

 

Une grande insuffisance cardiaque

Le Professeur Sidney Chocron explique que cette technologie s’adresse à des personnes « qui n’arrivent plus Ã  respirer correctement ». « Elle était maigre. Elle était dénutrie. Aujourd’hui, elle est en pleine forme. Elle fait même du ski Â» ajoute le Professeur. Pour faire simple, dans le cas de cette patiente, le ventricule gauche est défaillant. Ainsi la technologie mise en Å“uvre a pour mission principale de le court-circuiter, via un système, composé d’une turbine, qui assure le transfert du sang, du ventricule gauche à l’aorte. La technologie d’il y a 10 ans a déjà évolué. Une décennie plus tard, elle n’est déjà plus la même. Elle se perfectionne et améliore le confort de vie des patients. Le  CHU de Besançon a réalisé  une cinquantaine d’interventions de ce type depuis 2011.

L'interview de la rédaction / Professeur Chocron

La sixième campagne de Mars Bleu est lancée. L’objectif est de sensibiliser les hommes et les femmes de 50 à 74 ans au dépistage du cancer colorectal, qui est le 3è cancer le plus fréquent et le 2è cancer le plus meurtrier en France, après le cancer du poumon.  Les spécialistes parlent « d’un cancer redoutable, qui présente une évolution lente et silencieuse, justifiant une détection précoce Â». Le dépistage est souvent le seul moyen qui permet de détecter un cancer colorectal, ce qui augmente les chances de guérison et réduit le recours à des traitements médicaux lourds.

Une participation au dépistage très faible

En Bourgogne-Franche-Comté, le taux de participation au dépistage organisé est de 37,2%. La participation par département est hétérogène. Elle s’élève à 37% dans le Doubs et 36% dans le Jura. Elle est de 34% au niveau national. Rappelons que le programme de dépistage organisé du cancer colorectal s’adresse, tous les deux ans, aux femmes et aux hommes de 50 à 74 ans sans antécédents personnels ou familiaux de cancers ou d’adénomes colorectaux et ne présentant ni maladie inflammatoire chronique de l’intestin, ni symptômes évocateurs. Un courrier est envoyé par la Caisse primaire d’assurance maladie. Il est possible de commander le test de dépistage en ligne, sur le site monkit.depistage-colorectal.fr , ou de retirer auprès d’un médecin, à l’occasion d’une consultation, ou d’un pharmacien.

Des actions à Pontarlier

Pour cette nouvelle édition, la 10è organisée à Pontarlier, l’association « Sourire et Solidarité Â» se mobilise et propose plusieurs rendez-vous. Ce samedi 2 mars, de 10h à 18h, un temps de rencontre avec des professionnels et des stands d’information seront proposés à la salle Toussaint Louverture du Théâtre Bernard Blier. A ne pas manquer également, le dimanche 24 mars, la traditionnelle photo du nÅ“ud bleu géant humain au Stade Paul Robbe, à 14h30. Le plus grand de France. Pour que la sensibilisation soit la plus réussie possible, la Porte Saint-Pierre est illuminée en bleu. Tout comme, la Chapelle de l’Espérance et l’Hôtel de Ville.  Des parapluies bleus ont également été installées sur les fenêtres et le balcon de l’Hôtel de Ville.

L'interview / Sandra Tivan de l'association "Solidarité et Sourire"

 

Les eurodéputés ont voté, ce mercredi, contre l’obligation d’un examen médical pour renouveler son permis de conduire. En revanche, ils ont approuvé la création d’une période probatoire de deux ans pour les automobilistes débutants, avec des  sanctions plus strictes, en cas de conduite inadaptée.

Selon une dernière enquête de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, plus de 52% des médecins libéraux ont appliqué des dépassements d’honoraires en 2021, contre près de 46% en 2020. Une situation qui n’est pas sans poser problème sur la santé des plus modestes. Selon cette étude, la gynécologie est la spécialité qui pratique le plus de dépassements. Viennent ensuite les ophtalmologues et les anesthésistes. C’est Paris qui arrive très largement en tête toutes catégories confondues, parmi les huit spécialités prises en compte.

Selon une étude réalisée par Générations futures, rendue public jeudi, des traces de pesticide dans près des 2/3 des fruits et quasiment la moitié des légumes non-bio ont été constatées, entre 2017 et 2021. Ce résultat apparaît moins d’un mois après l’annonce de la suspension du plan Ecophyto en France.  

Dans cette étude, on apprend que près de 94 % des échantillons de cerises comportent la trace d’au moins un pesticide. 91% des pamplemousses, 90% des nectarines et des pêches,  88% des raisins et 87% des oranges présentent des traces de plusieurs pesticides.