Les candidats de Besançon-3 Marc Paulin et Marie Taillard-Bize, et ceux de Besançon-4 Jeanne Henry et Georges Ubbiali, étaient sur ce mercredi sur le marché de Palente. En allant à la rencontre des électeurs, la démarche était de convaincre et de discuter, à l'aube du deuxième tour qui se tiendra ce dimanche 27 juin. Si les deux binômes sont arrivés en tête dans leurs cantons dimanche dernier, la bataille est loin d’être terminée selon Marc Paulin. Ayant devancé des personnalités de taille, comme Marie-Laure Dalphin, conseillère départementale et Serge Rutkowski, élu au Grand Besançon et maire des Auxons, ces premiers résultats sont déjà une réussite pour les candidats de gauche. « Être devant, c’est déjà une petite victoire. Mais l’écart de voix n’est pas suffisant pour partir sereinement au second tour. Ça risque d’être serré, et c’est pour cette raison que nous devons aller au charbon cette semaine, en invitant les gens à aller voter, pour que le report de voix glisse en notre faveur » indique l’infirmier du CHU de Besançon, demeurant à quelques centaines de mètres du marché de Palente. « Aucun combat n’est perdu d’avance, on espère vraiment pouvoir convaincre les gens cette semaine ». Une opinion partagée par son compère de Besançon-4, Georges Ubbiali, enseignant-chercheur à l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, qui tient à mettre ce « dernier coup de rein » afin d’assurer une victoire, « tout à fait possible » dimanche 27 juin.
« Ça risque d’être quelque chose d’assez fort et d’historique. La droite règne depuis de nombreuses années, on est là pour essayer de lui donner une petite claque » souligne Georges Ubbiali. Et même si le candidat de l’union de la gauche est en ballotage favorable à l’issue du premier tour, avec plus de 1000 voix d’écart, il tient à rester prudent. « Les voix de nos adversaires sont importantes. Parce que si on cumule celles portées par le Rassemblement National, En Marche, et Les Républicains, elles sont majoritaires. Donc il faut continuer cette campagne, convaincre, discuter, développer nos arguments. Et ensuite, les urnes trancheront. Mais on a bon espoir » indique l’enseignant-chercheur. Le dénouement sera connu ce dimanche à 20h.