L’examen du projet de loi gouvernemental sur l’immigration est programmé pour le mois de décembre prochain à l’Assemblée Nationale. Après un travail en commission au Sénat, le projet de loi passera en première lecture au Sénat, avant de poursuivre son cheminement législatif dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Le débat est déjà lancé dans tous les partis politiques, à gauche, comme à droite.
Marie Christine Dalloz, la députée LR jurassienne, espère que « le gouvernement ne fera pas de la communication ». Et de poursuivre : « il faut que l’on soit crédible sur ce sujet-là et que l’on pose des actes ». « Une personne en situation irrégulière et qui affiche une dangerosité par rapport à un fichier S ou une radicalisation, doit être renvoyée dans son pays d’origine» explique la Parlementaire. « On ne peut pas continuer à faire courir un risque à la population. Nous avons trop de victimes d’attentat en France. Il fau légiférer de façon ferme et que l’on ne revienne pas tous les six mois sur ces sujets-là » continue-t-elle.
« Durcir certaines dispositions »
Comme ces collègues parlementaires LR, Marie-Christine Dalloz entend éclaircir de nombreux points et s’intéresser certains obstacles législatifs, dont celui concernant l’âge des individus dangereux. Rappelons que le terroriste, qui a causé la mort de l’enseignant d’Arras, ne pouvait pas être expulsé car il était arrivé avant 13 ans sur le sol français. « Il faut que l’on sorte de cette vision angélique, où tout le monde va être intégré. Certaines personnes ne s’intégreront jamais. Elles ont une vision trop radical de l’islam et souhaitent perpétrer des assassinats sur notre territoire. Ce n’est pas acceptable » conclut Mme Dalloz.
L'interview de la rédaction / Marie-Christine Dalloz