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Une bonne nouvelle pour ses nombreux supporters dans la région. Le journal l’Equipe annonce le grand retour de Thibaut Pinot. Absent de la compétition depuis le 23 avril, le coureur de Melisey devrait être sur la ligne de départ de la Classique du Grand Besançon-Doubs, programmée le 3 septembre prochain. Il devrait ensuite enchaîner avec le Tour du Jura, le 4 septembre, et le Tour du Doubs, le 5 septembre.

 

Le jeune cycliste pontissalien Jérémy Clément poursuit ses belles performances dans sa discipline de prédilection. Le week-end dernier, le grimpeur du Haut-Doubs a pris la 3è place, dans la catégorie des moins de 23 ans (espoirs) , de la Trilogie de Maurienne, la course par étapes de haute montagne la plus dure de France.

« C’est beaucoup d’émotion étant donné que je fais du cyclisme depuis trois ans seulement. C’était ma toute première course par étapes de niveau international (classée GranFondo World Tour). En plus, elle empruntait les plus grands cols du Tour de France (Galibier, Glandon, Croix de Fer, Madeleine, …).

Précisons que cette course totalise 280 km pour plus de 8200 mètres de dénivelé positif sur les trois jours. Bravo Jérémy.

Absent du Tour de France en raison d’une douloureuse blessure au dos, survenu lors de la dernière Grande Boucle, en septembre dernier, à Nice, Thibaut Pinot a décidé de donner de ses nouvelles, via ses réseaux sociaux. Le coureur de Groupama FDJ indique que pour continuer à pédaler ces derniers mois et soulager son dos, il a dû compenser en sollicitant d’autres muscles, ce qui a entraîné des douleurs dans la hanche, les lombaires, les muscles fessiers…. ».

Le champion a effectué des examens à l’hôpital Cochin à Paris auprès de spécialistes. Début mai, il a suivi plusieurs traitements dans une clinique parisienne. Après trois semaines de repos complet, il vient de terminer un cycle de six semaines de travail renforcé.

Confiant, il précise que « beaucoup de paramètres » se sont améliorés depuis 2 mois. Néanmoins, la douleur dans le bas du dos est toujours présente et l’empêche d’être à 100% pour reprendre la compétition.

Peux-tu te présenter rapidement s’il te plaît?

« Je m’appelle Fabien Doubey, je suis originaire du Jura, de la petite montagne et expatrié bisontin depuis ma scolarité dans les études supérieures. Je suis notamment passé par le pole espoir de Besançon et le lycée Jules Haag en sports études.
Depuis maintenant 4 ans je suis professionnel en cyclisme sur route. Je suis passé par le club d’Arinthod, mon club d’enfance et ensuite par le club du CC Etupes qui m’a formé pour rejoindre les rangs professionnels. J’ai signé mon premier contrat dans l’équipe belge « Wanty-Gobert » (aujourd’hui « Intermarché Wanty-Gobert ») et depuis cette année j’ai rejoins l’équipe « Total Direct Energie » (qui vient de changer de nom pour « Total Energies »). »

 

A 27 ans tu vas participer à ton premier Tour de France, l’épreuve culminante dans le monde du cyclisme, c’est un rêve de gosse qui se réalise ?

« C’est clairement un rêve qui devient réalité. Qui, enfant, ne passait pas ces étés à aller au bord de la route pour voir passer la caravane, applaudir et acclamer les coureurs ? C’est toute une histoire. Maintenant d’en être acteur, c’est génial. »

 

Tu approches de l’âge où souvent un athlète a accumulé beaucoup d’expérience et prendre une autre dimension. Est-ce que c’est une chose à laquelle tu penses parfois et est-ce que ce premier Tour de France c’est peut-être une occasion ?

« Je ne me focalise pas du tout sur l’âge, j’ai un parcours totalement différent du routier de base. C’est vrai que le Tour de France peut être un tremplin dans une carrière mais je n’ai jamais brûlé d’étape, j’ai toujours passé les niveaux à mon allure. C’est comme ça que je me suis construit et que ma carrière s’est construite.
Je pense que je suis prêt, physiquement et psychologiquement, à en découdre sur une course de trois semaines. Je suis pressé de prendre le départ demain. »

 

Dans quel état d’esprit tu abordes ce Tour ? C’est quoi tes objectifs, aussi bien sur le plan individuel que collectif ?

« Pour l’équipe, c’est évidemment de l’emporter, la victoire est tellement magnifique… et encore plus sur le Tour. Personnellement, j’ai l’envie de bien faire et de pratiquer le vélo que j’aime. C'est-à-dire, aller à l’avant et en tant que baroudeur essayer d’aller le plus loin possible sans me faire rattraper par le peloton.
C’est aussi ça le vélo, surtout en ce moment avec la période qu’on a pu vivre, c’est redonner du plaisir aux gens. On sent qu’à travers le Tour les gens veulent retrouver le sourire. »

 

Il y a cette 8ème étape qui part d’Oyonnax, pas très loin d’où tu viens, jusqu’au Grand-Bornand. Ça fait quoi d’être un local de l’étape ?

« Je n’ai pas eu la chance d’avoir une étape 100% jurassienne cette année mais Oyonnax c’est tout près de mon attache natale, de mes parents, là où j’ai passé toute mon enfance. Bien sûr que ça a une valeur particulière, c’était mes routes d’entraînements quand j’étais jeune. Le départ sera particulier avec beaucoup d’émotions et avec des gens que j’apprécie et que j’aime qui seront là. Ça va être un beau moment de partage grâce au Tour. »

Hier, la Doubiste Juliette Labous, originaire de Roche-Lez-Beaupré, près de Besançon, a pris la deuxième place du contre-la-montre des Championnats de France de cyclisme.

La championne de France sortante a été devancée par la Bretonne Audrey Cordon-Ragot. Une victoire et un titre acquis sur un parcours de 26,3 kilomètres entre Thaon-les-Vosges et Épinal.

Une mauvaise nouvelle pour le monde du cyclisme franc-comtois. Après être tombé samedi lors du contre-la-montre au Tour de Suisse, Alexis Vuillermoz est contraint d'annuler sa participation au Tour de France, dont le coup d'envoi sera donné le 26 juin prochain. Son équipe a annoncé une indisponibilité d'au moins 10 semaines.

Jérémy Clément, le  jeune cycliste de Dommartin, pur grimpeur et adepte des courses cyclosportives est prêt pour démarrer sa saison 2021. Après seulement 3 années de pratique du cyclisme sur route, accompagnées par un accident qui a failli lui coûter la vie en 2018, il a commencé dès le 14 novembre 2020 sa préparation. Cette dernière est supervisée par son coach personnel, Simon Fischer et sa structure « Pic de forme » qui propose divers plans d’entraînement pour la course à pied, le trail et le cyclisme. Des efforts qui paient déjà avant les courses puisque Jérémy se sent très bien physiquement, mieux que l’année dernière, avec une plus forte progression. Une force physique, accompagnée d’une fraîcheur mentale et d’une motivation débordante.

Cette préparation est notamment marquée par un changement dans le rythme d’entraînement avec une séance de plus par semaine. Une variation entre des séances de spécifique, certaines courtes mais très intenses,  avec notamment un gros rythme dans les cols, puis, des séances longues de dénivelé positif. Des séances principalement effectuées autour de Pontarlier et en Suisse avec notamment des cols qui n’ont rien à envier aux cols des Alpes comme la Robella, l’Aiguillon ou le Suchet.

Après un stage en altitude de trois jours dans le canton Suisse du Valais, à partir de ce vendredi 18 juin, Jérémy Clément débutera les courses avec son objectif principal, la « Trilogie de Maurienne » du 9 au 11 juillet. Cette course très difficile, de renommée mondiale, compte la présence des meilleurs coureurs de cyclosportives au monde. Avec pas moins de 270 kilomètres et 8100m de dénivelé positif sur trois jours, Jérémy s’y rendra avec beaucoup d’humilité, de plus qu’elle sera sa première course par étape. Tout de même bien préparé, il visera le meilleur classement possible sur son plus gros défi physique et mental de sa vie de jeune cycliste. Jérémy Clément poursuivra sa saison avec 3 autres courses, Le col de la Loze, le Tour des Stations et l’UCI Granfondo Suisse.

Interview de la rédaction