La garde à vue d’un homme de 34 ans a été prolongée à Besançon. Il est toujours au commissariat de police ce matin. Dimanche, vers 20h, il a été interpellé sur un point de deal, situé rue de Cologne, dans le quartier Planoise. Il avait dernièrement été interpellé pour les mêmes faits. Sur lui, les forces de l’ordre ont découvert 19 grammes de cocaïne et 180 euros. Il a reconnu les faits au cours de son audition.
Ce mardi matin, la garde à vue d’un homme de 40 ans a été prolongée à Besançon. Dans la nuit de dimanche à lundi, cet automobiliste a refusé de se soumettre à un contrôle routier. Il a finalement été appréhendé sur le territoire de la commune de Rancenay. Son interpellation a été compliquée.
Il présentait un taux de 1,3 gramme d’alcool par litre de sang. Il a été placé en garde à vue avec notification des droits différée. Entendu après sa période de dégrisement, il a reconnu l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.
Ce samedi matin, vers 10h30, un incendie s’est déclaré dans un chalet à Menétru-le-Vignoble (39), au lieu-dit « Granges ». Vingt sapeurs-pompiers et six véhicules se sont rendus sur place.
Tout commence lors de l’été 2022. Des lettres anonymes sont envoyées au parquet de Besançon. Des dénonciations qui se multiplient, et de plus en plus détaillées, au sujet d’agissements louches d’auto-écoles de la cité comtoise. Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, dans un premier temps circonspect, décide alors de l’ouverture d’une information judiciaire. Le stratagème est dévoilé, et met en lumière un immense système de rabattage au niveau national, notamment entretenu par le réseau social Snapchat. Un manège qui permettait d’appâter des apprentis automobilistes en échec face à l’examen ou parfois même sans aucune heure de conduite, prêts à débourser 2000 à 2500€, pour l’obtention d’un vrai permis de conduire. Les clients étaient récupérés à la gare Viotte par l’auto-école Bisontine, avec la complicité à partir de mi-décembre 2022 de l’auto-école Tabournot. Ce trafic impliquait un inspecteur de permis de conduire, trois auto-écoles de la ville et un rabatteur chargé d’amener des clients. En leur délivrant le permis, l’inspecteur percevait 300 €. Les rabatteurs et les auto-écoles empochaient le reste. Entre 200 et 300 permis auraient été frauduleusement obtenus ainsi.
Ce mardi ont été interpellés et placés en garde à vue différents gérants et salariés des auto-écoles Bisontine, Tabournot et Comtoise, un inspecteur fonctionnaire d’État et un individu avec un casier judiciaire. Sept personnes au total ont été mises en examen pour escroquerie au permis de conduire en bande organisée. L’inspecteur et le gérant de La Bisontine, âgés de 54 et 60 ans, ont été placés en détention provisoire, et tous deux reconnaissent les faits.
Par ailleurs, plus de 300.000€ en liquide ont été saisis. 115.000€ sur le compte bancaire de l’auto-école, 115.000€ sur le compte de l’auto-école la Bisontine ainsi que 73.000€ dissimulés dans un sac de sport au domicile du gérant.
« Désormais, il va falloir identifier toutes les personnes qui en ont bénéficié, et saisir la préfecture pour des annulations de permis administratives », a indiqué Etienne Manteaux, le procureur de la République. La cheffe de la sûreté départementale, Juliette Dupoux, explique que l’enquête va se poursuivre pour identifier les bénéficiaires de ces faux permis, qui seront annulés. « Il ne parlent en majorité pas français et n’ont bénéficié que d’une formation limitée à la conduite. Les conséquences peuvent s’avérer considérables sur la route […] Ils n’ont aucune réflexion sur les conséquences que ça peut avoir, le jour où une de ces personnes écrasera un piéton au coin d’une rue car elle ne sait pas conduire… ». Les investigations des enquêteurs vont désormais se poursuivre pour déterminer l’ampleur exacte de la fraude et retrouver le plus rapidement possible tous conducteurs ayant bénéficié de ces permis de conduire.
Les sapeurs-pompiers du Doubs indiquent être intervenus dans la matinée pour secourir un piéton renversé par un véhicule sur la N83 à Larnod, route de Lyon. Plus d'informations à venir.
Plus de peur que de mal à Dole, dans le Jura. Hier, avant 18h, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour une odeur de fumée dans une salle de sport, Avenue Jacques Duhamel. Une cinquantaine de personnes ont été évacuées. Sur place, les soldats du feu n’ont relevé aucun incident particulier. Après les reconnaissances d’usage, le public a pu réintégrer le bâtiment.
Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce matin sur la D678 à Courlaoux dans le Jura pour un accident de circulation impliquant un poids-lourd et une voiture. Le bilan définitif fait état d’un blessé grave héliporté sur le CHU de Besançon médicalisé, et d'une autre personne indemne laissée sur place. 12 sapeurs-pompiers et 5 engins se sont rendus sur place.
Dans un communiqué de presse, l’intersyndicale de Besançon dénonce la manière dont s’est déroulée la garde à vue de trois étudiants, âgés entre 18 et 22 ans, interpellés le 7 mars dernier, vers minuit, et libérés, jeudi soir, après 20h. Il est pointé plusieurs atteintes aux droits. L’intersyndicale et les organisations de jeunesse dénoncent notamment « des tentatives d’intimidation » et la durée de leur garde à vue.
Rappelons que selon des sources policières, ces jeunes militants auraient effectué plusieurs tags sur la fontaine, place de la Révolution. Les tags auraient été signés d’un logo anarchiste, et déclaraient notamment « Mort à l’Etat ».
Un grave accident de la route s’est produit ce dimanche après-midi, vers 13h15, à Brognard (25). Une seule voiture est en cause. Un jeune automobiliste de 19 ans est grièvement blessé. Il a été pris en charge par Héli 25 et transporté sur le centre hospitalier de Besançon. Un autre occupant, âgé de 19 ans, plus légèrement touché, a été transporté sur l’hôpital Nord Franche-Comté.
Le communiqué de la police vaudoise ne laisse peu de doute sur les circonstances à l’origine du drame qui s’est produit jeudi matin à Yverdon-les-Bains, en Suisse voisine. Les autorités privilégient la thèse d’un drame familial, qui se serait produit à huis clos. Néanmoins, l’origine de l’incendie n’est pas encore formellement établie et les investigations se poursuivent. L’examen médico-légal des cinq victimes a permis de relever, sur chacune, des impacts consécutifs à des tirs d’arme à feu pouvant conduire au décès. Une arme a été retrouvée à proximité du père qui pourrait être l’auteur des quatre autres homicides avant de mettre fin à ses jours. L’intervention d’un tiers semble exclue à ce stade des investigations. Les causes de l’incendie n’ont pas encore pu être formellement établies, mais les experts ont relevé la présence dans les différentes pièces de la maison d’une grande quantité d’accélérant, potentiellement de l’essence, ce qui explique l’ampleur des dégâts dans le bâtiment. Les investigations se poursuivent avec l’appui des experts en incendie de l’École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne.
Les cinq victimes ont été formellement identifiées comme étant bien les membres de la même famille composée de trois fillettes de 5, 9 et 13 ans, de leur maman de 40 ans et du père âgé de 45 ans.