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À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Maxime Pignard, 22 ans, conseiller municipal à Besançon et responsable des jeunes Républicains du Doubs, engagé aux côtés de Valérie Pécresse.

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi les Républicains ?

Alors je suis adhérent aux Républicains depuis que j'ai l'âge de 17 ans donc ça va faire 5-6 ans maintenant. Cette année je suis particulièrement engagée auprès de Valérie Pécresse parce que je considère que c'est la meilleure candidate pour redresser notre pays dans les 5 ans à venir, que c'est la candidate qui a le meilleur projet. C'est la seule candidate qui a d’ailleurs un réel projet avec des propositions chiffrées, concrètes, qui changeront la vie quotidienne des Françaises et des Français.

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique des Républicains et de Valérie Pécresse ?

Alors de manière plus générale, contrairement à la plupart des autres candidats, c'est la seule qui émet des propositions concrètes. Alors souvent on se moque un peu d'elle parce qu'on considère qu'elle va dans le détail, mais je pense que c'est aujourd'hui ce que les Françaises et les Français, et particulièrement les jeunes, attendent d’un responsable politique. C’est qu’ils fassent des propositions qui changeront concrètement leur vie. Je pense que c'est ça aujourd'hui qui peut amener notamment les jeunes aux urnes puisque vous savez très bien que les jeunes ne votent plus beaucoup aujourd'hui, c’est de voir que les responsables politiques mettront en œuvre des propositions qui vont réellement changer leur vie.

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour de Valérie Pécresse, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

Oui au niveau du Doubs il y a un engouement. D'abord au niveau des Républicains, pendant le congrès à la fin de l'année dernière, on a eu un bond du nombre d'adhésions, preuve que les Français de droite étaient intéressés par cette élection interne. On est passé, me semble-t-il, de 800 à 1000/1500 adhérents aux Républicains dans le Doubs. Au niveau des jeunes nous sommes à plus d'une centaine de jeunes adhérents LR dans le Doubs. Et je pense que pour les jeunes particulièrement, Valérie Pécresse peut présenter une réelle alternative à Emmanuel Macron dont le bilan notamment concernant la jeunesse a été assez catastrophique. Je crois que la dépense de l'État par étudiant a continué de chuter entre le quinquennat de François Hollande et celui d’Emmanuel Macron. Et une alternative aussi à l'extrême droite de Marine Le Pen et Éric Zemmour qui ont prouvé qu'ils n'étaient absolument pas crédibles pour gouverner la France.

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Valérie Pécresse est défavorable à cette idée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes Républicains ?

Alors je ne pense pas qu'il ait d’avis général puisque qu’ils sont assez partagés sur cette question. A titre personnel j’ai la même position que Valérie Pécresse. On a déjà du mal à mobiliser les jeunes à partir de 18 ans, je pense qu’ouvrir le droit de vote à 16 ans ça n’est pas la solution la plus opportune tout de suite. D'autant plus qu’à 16 ans, et je le dis alors que je suis jeune, on n'est pas forcément toujours très mature. Donner le droit de vote c'est quelque chose qui est important. Je pense qu'il faut quand même avoir la capacité d'être assez mature et avoir une réflexion assez poussée pour exercer une influence sur les choix et l'avenir du pays dans les années à venir.

 

Quelle qualité ferait de Valérie Pécresse une bonne présidente de la République ?

Alors je vais en citer deux. Je dirais la détermination et la résilience. On voit bien pendant cette campagne que Valérie Pécresse a pris énormément de coups, de tous les côtés, et on voit qu'elle n’a pas bougé, qu'elle n’a pas changé sa ligne, et qu'elle trace sa route sans zigzaguer. Et je pense que c'est une c'est une qualité importante qu'on peut attendre d’un dirigeant. 

 Jacques Grosperrin, le sénateur du Doubs, et Jean Baptiste Gagnoux, le Maire de Dole, ont réagi favorablement à la victoire de Valérie Pécresse au primaire. Pour Mr Grosperrin, Valérie Pécresse a été élue « sur un score qui lui donne une absolue légitimité ». Rappelons que Jacques Grosperrin est son porte-parole en Franche-Comté. Le parlementaire y voit la probable « première femme présidente de la république ».

 Quant à Jean-Baptise Gagnoux, Maire de Dole et Vice-président du département du Jura, « Il en appelle à une unité autour de cette candidature ». « Valérie Pécresse est la seule à posséder la capacité, pourtant essentielle en vue des échéances présidentielles de 2022, de fédérer la famille de la droite et du centre mais aussi les français autour d’un projet d’avenir clair » écrit-il. Pour Jean-Baptiste Gagnoux, « la vraie campagne commence ».

Le congrès des Républicains s’est conclu ce samedi après-midi sur la victoire de Valérie Pécresse. Cette dernière s’est imposée devant Eric Ciotti. Avec 61% des suffrages, elle arrive très largement en tête. Il faut dire que dès  les résultats du 1er tour connus, les vaincus, Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin avaient très rapidement appelé leurs soutiens à porter leurs voix sur la présidente de la région Île de France au 2è tour. La droite dure, représentée par Eric Ciotti, n’a pas confirmé sa performance du 1er tour.

LR CONGRES PECRESSE

A Besançon, à la permanence des Républicains, en présence notamment de Jacques Grosperrin, Ludovic Fagaut et Michel Vienet, on a applaudi cette qualification. Certains y voient un message fort, avec, pour la première fois dans l’histoire du parti, la candidature d’une femme à une élection présidentielle. La jeunesse était présente et salue à son tour cette victoire. Pour Jérémie Beaud, jeune militant LR, « Valérie Pécresse est la candidate qui peut le plus rassembler ». Après quelques hésitations en début de campagne, Kevin Vejux a lui aussi été conquis par la candidate parisienne. « Elle a la capacité à rassembler du centre jusqu’à la droite d’Eric Ciotti dans le régalien en tout cas» commente le jeune homme.

Cette jeunesse a également apprécié la capacité de la candidate à mobiliser la nouvelle génération. Une jeunesse passionnée bien déterminée à prendre sa part dans l’écriture du projet politique du parti pour cette élection présidentielle.

L'interview de la rédaction / Kévin Vejux et Jérémie Beaud

Jacques Grosperrin, sénateur du Doubs, porte-parole et référent de Valérie Pécresse pour la Franche-Comté, appelle les adhérents de la région à la soutenir en votant pour elle lors du deuxième tour de la primaire des Républicains qui se terminera ce samedi. Rappelons qu’Éric Ciotti est arrivé en tête avec 25,59% des voix et Valérie Pécresse deuxième avec 25%. Michel Barnier a terminé troisième (23,9 %), suivi de Xavier Bertrand (22,4 %) et Philippe Juvin (3,1 %).

« À l’issue du premier tour de la primaire, nous connaissons les deux qualifiés pour l’investiture. J’ai une pensée pour tous les candidats éliminés. Ils participeront à la belle équipe de France qui saura nous conduire à la victoire en avril prochain. Et je félicite Éric CIOTTI pour le score important qu’il a réalisé.

Référent et porte-parole de Valérie PÉCRESSE pour la Franche-Comté, j’appelle tous les électeurs de cette primaire à se tourner vers elle pour le deuxième tour. Je sais que beaucoup vont le faire dans notre parti. Je connais bien Valérie PÉCRESSE, depuis longtemps. Ses compétences. Son opiniâtreté » 

A quelques jours du congrès des Républicains, qui élira le candidat qui portera les couleurs du parti lors de l’élection présidentielle du printemps prochain, Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, sera dans le Jura ce vendredi 26 novembre. Il tiendra une réunion de 10h à 11h à Dolexpo.

Rappelons que le 1er tour de scrutin se déroulera les 1er et 2 décembre. Puis les 3 et 4 décembre pour le deuxième tour. Cinq candidats sont en lice : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Eric Ciotti

Aux Républicains, on se frotte les mains. Le congrès qui s’annonce et qui élira le candidat qui représentera la droite à la prochaine présidentielle, en décembre prochain,  suscite de l’intérêt chez les militants. Le nombre des adhésions au parti s’est envolé ces dernières semaines. Dans le département du Doubs, le dernier comptage connu, effectué mercredi matin, enregistrait 1406 adhésions. Soit 600 supplémentaires en quelques semaines seulement. Au niveau national également, la tendance est la même, avec une progression. Entre le 25 septembre et le 17 novembre, 50.000 nouveaux adhérents ont été comptabilisés, passant ainsi de 80.000 à 130.000.

Michel Vienet, le secrétaire départemental des Républicains du Doubs est aux anges. L’engouement souhaité s’est produit, mais surtout, « il a dépassé les espérances ». Selon l’élu et le responsable doubiste, l’attitude des prétendants, la qualité des débats télévisés et la valeur de ceux qui se présentent expliquent cette dynamique. « C’est encourageant pour l’avenir » conclut-il.

L'interview de la rédaction / Michel Vienet, secrétaire départemental des Républicains du Doubs

 

Au tour de Gilles Platret, candidat de la droite, de bénéficier d’un soutien de poids. Demain à Besançon, c’est le président du parti Les Républicains Christian Jacob, qui viendra apporter son soutien à Gilles Platret. À l’occasion de sa venue, les élus rencontreront des commerçants sur le marché des Beaux Arts, puis visiteront l’entreprise DATC Europe, ainsi que l’exploitation céréalière d’Éric Bonnefoy à Mercey-le-Grand.

Cette semaine plusieurs personnalités politiques sont venues en Bourgogne Franche-Comté pour soutenir les différents candidats aux prochaines élections régionales. Après Gérald Darmanin venu soutenir Denis Thuriot et Jean-Luc Mélenchon venu soutenir Bastien Faudot, c’est Christian Jacob, qui était ce matin à Besançon aux côtés de Gilles Platret.

À quelques jours maintenant du scrutin, les soutiens et opérations séduction se multiplient pour les candidats aux prochaines élections régionales. Du côté de la droite, Gilles Platret, annoncé deuxième par les derniers sondages, a pu sillonner les allées du marché des Beaux-Arts à Besançon aux côtés de Christian Jacob. Fils de boucher, le maire de Chalon-sur-Saône a longuement échangé avec plusieurs commerçants, notamment sur la reprise récente des activités.  Concernant son invité de marque, au-delà de la symbolique de recevoir le président de son parti, Gilles Platret était particulièrement touché ce lundi de recevoir un homme politique « de terrain, qu’il admire profondément ». Les deux hommes partagent une vision commune du pouvoir et du territoire, estimant que les changements doivent s’opérer du bas (collectivités locales) vers le haut (État), et non l’inverse.

Sécurité et Santé : des enjeux régionaux ?

Après plusieurs dizaines de minutes de discussion avec commerçants et citoyens, Gilles Platret est rentré dans le vif du sujet, en évoquant plusieurs points importants de son programme régional. Le républicain souhaite faire de la sécurité et de la santé des compétences à part entière de la Région. Concernant la sécurité, le candidat de la droite fustige le bilan de Marie-Guite Dufay, et apporte ses propositions : « La sécurité a été l’angle mort du mandat de Mme Dufay. Aujourd’hui, nos concitoyens baignent dans un climat d’insécurité et de violence. On financera les communes qui souhaitent mieux équiper leur police municipale et leur système de vidéo-surveillance ». Concernant la santé, Gilles Platret réaffirme son souhait de lutter contre la désertion médicale, qui s’accentue depuis plusieurs années dans les campagnes notamment : « On a un défi énorme aujourd’hui. Il n’y a plus assez de médecins libéraux pour toute la population. On veut accompagner, et ça passe pourquoi pas par salarier des médecins lorsqu’il existe des carences de médecins libéraux, ou bien mettre en place des unités mobiles de télémédecine dans les endroits ruraux ».

Région décentralisée, service public retrouvé

Autre grand pilier du programme de Gilles Platret, la décentralisation de la Région, afin d’offrir un service public de meilleure qualité, et surtout de proximité, aux concitoyens. La fusion Bourgogne Franche-Comté semble ne toujours pas avoir été digérée par la droite et Gilles Platret, qui évoque « une décision prise dans le bureau de Mr. Hollande, sans consultation des bourguignons et des francs-comtois ». Le maire de Chalon-sur-Saône souhaite la mise en place de « Maison de la Région », où des élus locaux seront constamment disponibles afin d’apporter aides et réponses à ceux qui le demanderont, sur des sujets qui concernent un territoire qu’ils connaissent et maîtrisent par coeur : « L’État a dépiauté la Franche-Comté. Un nombre incalculable d’administrations ont quitté Besançon pour Dijon. J’adore Dijon, mais Besançon n’a pas à faire les frais de cette fusion que personne parmi les concitoyens n’a demandé ».

« Ces personnes s’en foutent des gens qui souffrent »

À l’occasion de cette conférence de presse, Gilles Platret et Christian Jacob ont également évoqué les casseroles dont cherche à se défaire actuellement Julien Odoul (RN). Des frasques jugées indignes pour un candidat à la présidence de Région par Christian Jacob : « On n’est pas dans un numéro de représentation, on est dans la gestion de choses sérieuses. On ne peut pas parler avec indignité du suicide des agriculteurs, ou faire des représentations de danseur nu. Ce n’est pas ce qu’on attend d’un président de Région. On attend qu’il fasse démonstration de sa capacité à gérer ». Une capacité à gérer qui n’existe pas au RN pour Gilles Platret. Selon l’édile, le parti d’extrême droite a toujours été représenté par des démagogues sans véritables programmes : « Ce n’est pas le RN qui va résoudre les problèmes économiques des concitoyens. Ces personnes s’en foutent complètement des gens qui souffrent. Ce n’est que de la démagogie pour accéder au pouvoir, et j’espère qu’avec ces écoutes sur Julien Odoul, les gens s’en rendront compte ».