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Olivier Marleix, le président du groupe LR à l’Assemblée Nationale et député d’Eure-et-Loir est attendu dans le Jura ce jeudi 8 septembre. Il sera accueilli par sa consÅ“ur Justine Gruet, députée du Jura. Au programme : une déambulation dans le centre-ville de Dole, les visites de l’entreprise Bel et d’une start-up, avant de rencontrer les sympathisants de la droite et du centre de la circonscription.

Une nouvelle réunion du conseil communautaire de Grand Besançon Métropole se tiendra ce lundi, à 18h, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs. Parmi les nombreux points qui seront évoqués : la mise en compatibilité du PLU de Besançon dans le cadre de la déclaration d’utilité publique du projet d’aménagement de la RN57, entre Beure et Micropolis et l’approbation du projet scientifique et culturel et de l’Avant-Projet Définitif de la future grande bibliothèque.

Le département du Jura aura été marqué par d’importants feux de forêt  cet été. Sur la seule commune de Cernon 370 hectares sont partis en fumée. Les dégâts sont colossaux. Il faudra de très nombreuses années pour que la forêt retrouve son plein potentiel. Heureusement, ces incendies n’ont fait aucun blessé. Même si les flammes ont léché une exploitation agricole, elles n’ont attaqué aucune habitation. Depuis quelques jours,  le réseau électrique a été rétabli et les groupes installés ont pu quitter les lieux.

Le réseau routier perturbé

Les difficultés se concentrent sur  le réseau routier qui n’a pas encore pu être complètement rétabli. Ce qui n’est pas sans poser problème à la population locale, mais les travaux de sécurisation des lieux sont une nécessité. Bernard Rude, le maire de Cernon, explique que, malgré la situation, « le pire a été évité Â». Il tient ainsi à rendre hommage notamment aux agriculteurs qui se sont mobilisés sans compter pour venir en aide aux sapeurs-pompiers.

Rencontre avec le préfet

Dans les prochains jours, un chantier devrait être mené pour rendre le réseau routier accessible. Par ailleurs, ce jeudi, Bernard Rude devrait rencontrer le préfet du Jura pour faire le point sur la situation et évoquer notamment les arrêtés de circulation toujours en vigueur actuellement.

L'interview de la rédaction / Bernard Rude

 

C’est une des polémiques du moment. La campagne publicitaire du planning familial suggérant qu’un homme peut être « enceint Â» ne passe pas chez certains élus conservateurs. De son côté, Nicolas Pacquot, le député de la majorité présidentielle de la 3è circonscription du Doubs, a réagi à cette situation dans un communiqué de presse.

S’il « condamne fermement les attaques violentes dont est victime l’association Â», il dénonce « les dérives idéologiques Â» de cette dernière. Il rappelle que cette association est « subventionnée par des fonds publics et est agréée par l’Education Nationale Â». Et de conclure : « il y a selon moi des principes qui ne peuvent être bafoués. Qui dit fonds publics, dit respect de toutes les valeurs fondamentales républicaines Â».


En cette période de sécheresse et d’augmentation des coûts liés à l’énergie, la Ville de Besançon doit prendre des décisions qui ne sont pas toujours les bienvenues. Ce mercredi, elle a annoncé le report de la mise en glace de la patinoire Lafayette. D’autres décisions identiques pourraient être prises pour l’utilisation des pelouses en vue des championnats de football et de rugby à venir notamment.

GHEZALI VIGNOT PATINOIRE

 La décision passe mal auprès des clubs de sport de glace. D’autant plus qu’elle fait suite à deux années compliquées avec la crise sanitaire et le problème technique survenu en août 2021. Ces derniers craignent une désaffection pour leur discipline, un retard dans les formations et des problèmes économiques pour maintenir les emplois existants. La Ville de Besançon, par la voix d’Anne Vignot et Abdel Ghezali, l’élu en charge des sports, se veulent rassurants et promettent un soutien financier et promotionnel. Ils ont également pris contact avec les fédérations des sports concernés afin que les clubs de la cité comtoise ne soient pas pénalisés.

 Un report d’un mois

 Concrètement, en cette période si difficile, la mise en glace, initialement prévue le 3 août, a été repoussée au 29 août. La mise à disposition du site aux associations prendra effet à compter de la mi-septembre. Soit un mois de décalage par rapport aux années précédentes. Pour la ville de Besançon, une véritable réflexion va être menée pour trouver des solutions pour concilier la dépense publique, aux enjeux sportifs et sociaux. Tout en continuant également de proposer la même offre dans la cité. Les élus bisontins expliquent que la crise de l’énergie a multiplié par trois la facture. Par an, une enveloppe de près de 500.000 euros est consentie pour les dépenses liées à l’énergie à la patinoire. Globalement, un million d’euros sont nécessaires pour faire fonctionner l’infrastructure bisontine.

L'interview de la rédaction / Abdel Ghezali

 

 

Gérald Darmanin, le Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer est dans le Jura ce mercredi. Son arrivée est prévue en début d’après-midi au Centre d’Incendie et de Secours d’Arinthod. Il fera un point sur les feux de forêt qui ont touché le département du Jura et échangera avec les sapeurs-pompiers, les élus locaux et les acteurs locaux engagés dans la lutte contre les incendies.

Cet été 2022 restera dans les annales. Le manque de pluie impacte sérieusement les ressources en eau. L’alimentation en eau potable suscite une grande inquiétude. Mardi après-midi, le Préfet du Doubs tiendra une conférence de presse, aux côtés de la Direction Départementale des Territoires et l’ARS, pour faire le point sur la situation et rappeler les gestes à adopter pour éviter d’aggraver davantage un contexte déjà très inquiétant. La rédaction a rencontré Christophe Lime, vice-président du Grand Besançon, chargé de l’eau et de l’assainissement.

Quelle est la situation sur le territoire du Grand Besançon ?

Nous sommes très attentifs à la situation des 32 ressources en eau que nous disposons sur Grand Besançon Métropole. Pour l’instant, nous avons aucun décrochage. Leur niveau diminue. Si nous connaissons très bien nos ressources à Besançon, il y en a quelques-unes  que nous connaissons moins bien ailleurs. Avec le phénomène lié au sol karstique, nous appréhendons des décrochages de ressource. Nous sommes en train de prévoir des moyens alternatifs. A Besançon, nous appréhendons surtout la rentrée. La population revient après les vacances. Les 20.000 étudiants seront également de retour. Si la situation se prolongeait, nous pourrions rencontrer des difficultés à l’automne. Les économies demandées dès maintenant aux usagers nous permettent de ne pas trop prélever à l’intérieur de nos ressources.

L’eau courante pourrait-elle manquer à certains endroits ?

Depuis 2003, date de la dernière grande sécheresse, nous avons pris un certain nombre de dispositions.  Tout particulièrement sur la ville de Besançon. L’ensemble de nos ressources sont interconnectées. Ce qui permet de pouvoir pallier à un manque d’eau ou une pollution. Nous sommes allés à la recherche d’une nouvelle ressource du côté de Novillard dans une nappe profonde, qui a la particularité de peu bouger durant les périodes d’étiage. Par ailleurs, depuis plusieurs années, nous avons lancé des comités scientifiques pour bien connaître nos ressources. Ce qui fait que nous progressons constamment sur leur connaissance. Pour l’instant, aucune coupure d’eau n’est envisagée, mais cette situation nous amène à faire preuve d’une vigilance particulière.

D’autres réflexions pourraient-elles être lancées ?

Je suis de ceux qui attirent l’attention sur le fait que nous ne devons pas attendre les situations de crise pour se réunir. J’ai eu l’occasion de le redire vendredi après-midi en préfecture. Je déplore que nous ne nous soyons pas réunis plus tôt pour échanger  et établir des interconnexions de secours. Autrement dit, essayer de mutualiser le plus possible nos ressources d’eau à l'échelle du département. Ainsi, une vraie notion de solidarité au titre de l’eau pourrait voir le jour. Je trouve toujours très désagréable que des villages soient en manque d’eau. Alors que, quelque fois, à quelques kilomètres, on dispose encore de l’eau. Cette dernière n’appartient à personne. Il faut que l’on travaille par rapport à ces éléments-là. A l’automne, lorsque, je l’espère, la crise sera passée, nous devrons le faire. Car ce genre de concertations et les décisions qui vont avec prennent toujours du temps. Il faut se mettre autour de la table pour se poser les bonnes questions. Ces situation-là vont se reproduire. Comment fait-on pour les appréhender ? Comment fait-on pour anticiper un certain nombre de dispositions ?

L’urgence est là. Il faut désormais que la pluie arrive au plus vite 

Si nous connaissons au mois d’août une situation identique à celle de juillet, nous aurons une crise importante à gérer. La situation peut devenir critique. Tant au niveau de la gestion de la ressource en eau qu’au niveau de la nature. Je pense qu’un grand nombre de secteurs sur notre territoire seront en très grande difficulté. Et c’est là que la solidarité prendra tout son sens.

Après quinze jours de débats houleux et le vote du projet de loi sur le pouvoir d’achat, les députés, comme les sénateurs d’ailleurs, vont prendre des vacances. La députée LR du Jura Justine Gruet vient de vivre ses premières semaines dans l’Hémicycle. Mme Gruet succède au député Jean-Marie Sermier, dont elle fait partie de la même famille politique. Rappelons que ce dernier avait choisi de pas briguer un nouveau mandat.  

Mme Gruet apprécie de pouvoir jouer pleinement son rôle d’opposante à la politique d’Emmanuel Macron. Effectivement, le président de la République, n’ayant pas obtenu la majorité absolue pour gouverner, doit trouver le consensus avec d’autres formations. « Durant les deux dernières semaines qui viennent de s’écouler, mon groupe a eu un rôle essentiel à jouer dans la co-construction des textes. C’est tout à fait comme cela que j’entendais mon mandat Â» explique l’élue. Mme Gruet se félicite du contexte politique actuel : « notre famille politique est parvenue à faire passer un certain nombre d’amendements dans le cadre du projet de loi sur le pouvoir d’achat. Ce qui fait que le projet de loi que nous avons voté a largement été amendé par les Républicains Â». Et de poursuivre : « je pense que j’ai la chance de vivre un mandat où l’Assemblée Nationale reprend tout son sens dans le travail des textes de loi ».

Une pause de quelques jours seulement

En l’absence de session extraordinaire en septembre prochain, les députés feront leur rentrée le 3 octobre. D’ici là, pas question pour Justine Gruet de profiter des plages ensablées du Jura. « Nous avons été élus pour travailler Â» explique la parlementaire, qui s’imposera qu’une pause de quelques jours seulement. Dès la mi-août, elle sera dans sa circonscription, aux côtés des Jurassiens. En septembre, retour à Paris pour préparer les dossiers à venir. Certains annoncent une rentrée sociale très chahutée en France. Parmi les sujets brûlants, celui de la réforme de l’assurance chômage.

L'interview de la rédaction / justine Gruet

Le 29 juillet dernier, le conseil des ministres a décidé de nommer quatre préfets. Parmi eux, Serge Castel qui va rejoindre le Jura. Il succède à David Philot. M. Castel occupait jusqu’à présent la fonction de préfet du Cantal. Il prendra ses fonctions le 23 août prochain.

Le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot vient d’interpeller dans un courrier Dominique Faure, la secrétaire d’Etat chargée de la ruralité. Il relaie ainsi les préoccupations et les attentes de l’association des Maires Ruraux de France. Ces élus s’inquiètent notamment des moyens alloués à cette administration. Ils craignent « un manque de reconnaissance de la ruralité dans la conduite des politiques publiques Â».