Ce mercredi, le comité de soutien à l’action et à la réélection d’Emmanuel Macron a donné sa première grande conférence de presse. Un moyen pour ses militants et quasiment soutiens de la première heure de préciser le rôle qu’ils entendent mener auprès du Président de la République pour l’aider à conserver l’Elysée.
A travers cette démarche, le collectif, constitué d’élus, enseignants, soignants, journaliste, ancien travailleur social, souhaite multiplier les présences sur le terrain pour aller à la rencontre des habitants du Grand Besançon, et notamment celles et ceux vivant dans les secteurs où les taux d’abstention battent des records. La tâche s’annonce difficile, mais le groupe y croit. Tout l’enjeu sera de trouver une méthode adaptée et les bons outils pour intéresser et convaincre.
Une application en ligne
Expliquer, montrer les effets de la politique nationale sur le quotidien des Bisontins, recenser les besoins et les attentes, telles sont les missions que l’équipe s’est fixée. Comme le rappellent Karima Rochdi et Robert Dard, cette campagne présidentielle doit se faire sur le terrain. Il faudra alors trouver les bons mots et surtout faire changer l’image que le Président de la République porte, à tort ou à raison. Porte-à-porte, présence sur les marchés, réunions publiques, réunions thématiques, l’équipe à des idées. Soucieuse de s’adresser le mieux possible à la nouvelle génération, elle entend s’appuyer sur trois étudiants qui viennent de la rejoindre. Dans le même état d’esprit, le collectif vient de mettre en ligne l’application « je m’engage », qu’il est possible de télécharger.
L'interview de la rédaction / Robert Dard. Karima Rochdi
Ce mardi après-midi, les policiers municipaux bisontins ont manifesté sur l’Esplanade des Droits de l’Homme sous les fenêtres d’Anne Vignot. Ils sont venus exprimer leur mécontentement, leur colère et leur inquiétude.
Ils dénoncent la totale désorganisation du service et demandent une politique claire et ambitieuse en la matière. Les policiers municipaux veulent des moyens humains et matériels à la hauteur de leur fonction et de leur mission. « Il nous faut des moyens pour être respectés, considérés par la population. Nos uniformes sont usés. Cela renvoie une très mauvaise image » explique Jacques Desoche du syndicat CFDT. Parmi les exigences évoquées : des moyens adaptés aux situations auxquelles ils sont confrontés au quotidien, une clarification de leur mission et le recrutement d’un directeur de police municipale de catégorie A.
Une première étape
M. Desoche ne le cache pas, d’autres actions seront menées. Les fonctionnaires jugent leur rencontre de vendredi dernier avec la maire écologiste de Besançon « insatisfaisante ». « Cette mobilisation en appellera d’autres » explique le policier. Le collectif attend « l’ouverture d’un réel dialogue social permettant d’écouter les agents et de tenir compte de leur avis et comprendre leurs inquiétudes ».
Dans un communiqué de presse, Annie Genevard indique sa « stupéfaction » en apprenant « la possible disparition du Cabinet de radiologie à Morteau en 2022 ». « Comment est-il possible de priver un bassin de vie de 20.000 à 25.000 personnes d’un service aussi essentiel que celui-là ? » écrit-elle. La parlementaire doubiste s’interroge notamment sur la situation de l’hôpital de Morteau qui « ne pourra plus exercer les mêmes missions sans cabinet de radiologie en proximité ».
Mme Genevard invite l’Agence de santé de Bourgogne Franche-Comté à « se saisir de cette situation et s’efforcer, en accord avec les professionnels de santé concernés, de mettre des propositions sur la table ».
Sans aucune surprise, il y aura un deuxième tour pour départager les trois listes qui se disputent la mairie de Métabief. 53% des électeurs ont participé ce dimanche à cette élection partielle. Hervé Lacroix, le 1er adjoint démissionnaire, arrive en tête de ce scrutin (36,6%). La deuxième place revient à Gérard Dèque (34,4%), qui a géré la commune durant près de 20 ans. Gaël Marandin, le maire sortant, arrive en troisième position, avec 28,8% des suffrages. Le second tour se déroulera dimanche prochain.
Le congrès des Républicains s’est conclu ce samedi après-midi sur la victoire de Valérie Pécresse. Cette dernière s’est imposée devant Eric Ciotti. Avec 61% des suffrages, elle arrive très largement en tête. Il faut dire que dès les résultats du 1er tour connus, les vaincus, Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin avaient très rapidement appelé leurs soutiens à porter leurs voix sur la présidente de la région Île de France au 2è tour. La droite dure, représentée par Eric Ciotti, n’a pas confirmé sa performance du 1er tour.
A Besançon, à la permanence des Républicains, en présence notamment de Jacques Grosperrin, Ludovic Fagaut et Michel Vienet, on a applaudi cette qualification. Certains y voient un message fort, avec, pour la première fois dans l’histoire du parti, la candidature d’une femme à une élection présidentielle. La jeunesse était présente et salue à son tour cette victoire. Pour Jérémie Beaud, jeune militant LR, « Valérie Pécresse est la candidate qui peut le plus rassembler ». Après quelques hésitations en début de campagne, Kevin Vejux a lui aussi été conquis par la candidate parisienne. « Elle a la capacité à rassembler du centre jusqu’à la droite d’Eric Ciotti dans le régalien en tout cas» commente le jeune homme.
Cette jeunesse a également apprécié la capacité de la candidate à mobiliser la nouvelle génération. Une jeunesse passionnée bien déterminée à prendre sa part dans l’écriture du projet politique du parti pour cette élection présidentielle.
L'interview de la rédaction / Kévin Vejux et Jérémie Beaud
Dans un communiqué de presse, le groupe « Doubs Social Ecologique et Solidaire » au conseil départemental réagit à la suspension, à titre conservatoire, du directeur de l’Agence départementale d’appui aux territoires et de l’ADAT 25. Selon Raphaël Krucien et Claude Dallavale, leur groupe avait alerté le 26 octobre dernier Christine Bouquin, la présidente du Conseil départemental du Doubs, sur des dépenses suspectes. Toujours selon ces deux élus, « la présidente n’avait pas souhaité donner suite à la demande de vérification commune, ni à celle de fournir la comptabilité de l’agence ».
L’opposition s’inquiète de ne pas obtenir les informations demandées. Elle s’interroge sur la nomination d’un cabinet indépendant pour mener une enquête interne. Rappelons que le directeur de l’agence est soupçonné d’avoir effectué des dépenses personnelles avec la « carte achat public » dont il est titulaire.
Les habitants des communes d’Arçon, Métabief et Gellin sont appelés aux urnes. Les situations sont différentes en fonction des territoires. A Métabief, trois listes s’affronteront. A leur tête : Gaël Marandin, l’édile sortant, Gérard Dèque, qui avait été battu en 2020, et Hervé Lacroix, le 1er adjoint démissionnaire.
Sous tutelle, après la série de démissions, la commune de Gellin va devoir se choisir un maire. Une seule liste s’offre aux électeurs. Une liste de dix noms seulement pour onze postes à pourvoir. Enfin, à Arçon, rappelons que le maire a jeté l’éponge en octobre dernier. Deux conseillers lui ont emboîté le pas. Trois places sont à pourvoir. Six candidats se sont fait connaître. En cas de deuxième tour, il se déroulera le 12 décembre.
Les militants et adhérents des Républicains ont parlé. Ils ont porté au deuxième tour du congrès, qui doit élire le candidat de leur parti à l’élection présidentielle, Eric Ciotti et Valérie Pécresse. 665 votes séparent les deux candidats. Ciotti arrive en tête avec 25,59% des voix. Pécresse est deuxième avec 25%. Michel Barnier termine troisième (23,9 %), suivi de Xavier Bertrand (22,4 %) et Philippe Juvin (3,1 %). La rédaction a demandé à Marie-Christine Dalloz, la député LR du Jura, de réagir. Elle affiche d’ores et déjà son soutien à Valérie Pécresse.
La députée jurassienne reconnaît tout d’abord la bonne participation des militants LR à ce scrutin. Puisque 80,9 % d’entre eux ont répondu présent. Soit 113.000 votants. Quant à l’arrivée en tête d’Eric Ciotti, elle est plus mesurée. Elle ne voit pas en lui, « le rassembleur » dont la droite a besoin pour remporter le scrutin du printemps prochain. Mme Dalloz ne pense pas que les électeurs de son parti tendent à se radicaliser vers l’extrême droite, mais elle y voit quand même un désir de voir apparaître des politiques fortes en termes de préservation de « l’identité française » au sein de la nation. Le résultat définitif du congrès sera connu samedi après-midi, à 14h30.
L'interview de la rédaction / Marie Christine Dalloz
Ce jeudi, Alain Griset, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, est dans le Jura. Deux visites d’entreprise, à Bletterans et Lons-le-Saunier, ayant bénéficié d’une aide gouvernementale, respectivement de 600.00 et 308.000 euros, seront visitées.
Le ministre présidera, en préfecture du Jura, une réunion d’échanges avec les acteurs économiques du département. Seront abordés la situation économique des entreprises, la mise en œuvre du plan France Relance dans le département, les mesures du Plan Indépendants ou encore le lancement des Assises du commerce.