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Le groupe d’élues S’Unir pour Besançon, via l’écrit de Karima Rochdi  (Horizons) et Agnès Martin (Renaissance),  exprime son soutien à Benoît Cypriani, adjoint à la sécurité de la Ville de Besançon, agressé physiquement, vendredi soir, lors de la tenue d’un débat public, avec Marine Tondelier, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts à Besançon. Dans un communiqué, elles dénoncent une atteinte inadmissible à un élu républicain : « Le désaccord se dit, se débat, mais ne doit jamais dégénérer en insulte ou en violence physique. ».

Au-delà des clivages, elles appellent à défendre la démocratie locale et la liberté d’expression, essentielles au vivre-ensemble et au respect du pacte républicain. Néanmoins, les élus locaux et leurs soutiens ne sont-ils pas responsables de ce comportement délétère et gravissime ? Les commentaires qui apparaissent dans sur leurs réseaux sociaux et leur appel au clivage, et parfois à la détestation, sont autant de comportements qui ne facilitent pas l’instauration d’un climat apaisé. Ils ont la responsabilité de ce qu'ils acceptent ou pas. 

Julien Odoul, président du groupe Rassemblement National au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, réagit vivement à l’annonce de la démission prochaine de Marie-Guite Dufay, à la tête de la région depuis 17 ans. Il dénonce un « bilan calamiteux » marqué selon lui par le déclin économique, la fuite des jeunes, la désindustrialisation et une gestion jugée idéologique. Pour lui, cette démission n’est qu’une « désertion » orchestrée pour éviter une défaite électorale en 2028. Il appelle à une véritable alternance, incarnée selon lui par le Rassemblement National.

Le Mouvement Franche-Comté s’oppose fermement à l’idée qu’un Bourguignon puisse succéder à Marie-Guite Dufay à la présidence de la région. Selon le mouvement, Mme Dufay, franc-comtoise et élue du Doubs, représentait le dernier symbole d’une identité comtoise affaiblie depuis la fusion avec la Bourgogne.

Confier l’exécutif régional à un élu bourguignon, dans une assemblée déjà majoritairement bourguignonne, serait « démocratiquement malsain ». Le Mouvement rappelle que « l’article 360 du code électoral prévoit qu’en cas de démission, le suppléant doit provenir de la même liste départementale. Dès lors, tout autre scénario serait perçu comme illégal et vécu comme une trahison par les Franc-Comtois Â».

Après plus de 30 ans d’engagement politique, Marie-Guite Dufay (PS) annonce son départ de la vie politique. Présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté depuis 2016, elle démissionnera cet été, deux ans avant la fin de son mandat, pour "laisser la place à la relève".

Âgée de 76 ans, elle justifie ce choix par la volonté de préparer l’avenir et de mettre son successeur dans les meilleures conditions avant les élections régionales de 2028. Le 4 juillet 2025, la majorité régionale élira son successeur entre Nicolas Soret et Jérôme Durain. Le nouveau président prendra ses fonctions en septembre.

Entrée en politique en 1989 à Besançon, Marie-Guite Dufay a gravi les échelons avec constance : vice-présidente de la Région Franche-Comté en 2004, présidente en 2008, puis à la tête de la grande région fusionnée depuis 2016. Figure respectée, elle s’est imposée par son travail et son engagement de terrain.

La fédération jurassienne du Parti socialiste rend hommage à Marie-Guite Dufay, qui quittera ses fonctions de présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté en septembre prochain. Figure incontournable de la vie publique régionale, elle est saluée "pour son engagement social, écologique et en faveur de la jeunesse". « Une femme d’exception, de conviction et de dialogue », souligne Willy Bourgeois, Premier Secrétaire fédéral de la fédération du Jura, évoquant un legs politique tourné vers l’avenir.

Ce vendredi 20 juin, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, sera à Besançon pour un débat inversé intitulé « L’écologie, trop importante pour être confiée aux Écologistes ? ». La rencontre, ouverte au public, se tiendra à 20h30 à la salle Jean Zay (77 rue des Cras), en présence notamment de Dominique Voynet, Anne Vignot et Anthony Poulin. Un moment d’échange citoyen autour des enjeux écologiques actuels.

Ce jeudi soir, les  militants socialistes du Grand Besançon ont massivement soutenu Joachim Taïeb, élu Secrétaire de section, et Jean-Sébastien Leuba, nouveau Premier Fédéral du PS du Doubs. Ils ont respectivement obtenu 90 % et 98,33 % des voix à Besançon.

Selon les résultats communiqués par le parti, Jean-Sébastien Leuba « s’impose largement à l’échelle fédérale, recueillant plus de 94 % des suffrages dans des bastions clés : Audincourt, Baume-les-Dames, Montbéliard ».

La députée jurassienne centriste Danielle Brulebois a voté en faveur du projet de loi portant sur la simplification de la vie économique, un texte très attendu par les entreprises jurassiennes. Elle a vu plusieurs de ses amendements adoptés, notamment pour renforcer la protection des consommateurs face au renouvellement automatique des contrats d’assurance, simplifier l’accès des PME/TPE à la commande publique, ou encore faciliter les projets industriels créateurs d’emplois comme l’extension de Smoby à Arinthod. Ce texte, bien que perfectible, selon la députée, « marque un pas vers un environnement plus lisible et favorable à l’innovation locale Â».

Dans le cadre de sa politique en faveur du logement, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier (CCGP) déploie depuis le 1er septembre 2023 une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat (OPAH), un dispositif ambitieux de soutien à la rénovation du parc privé, pour une durée de trois ans. Objectif : accompagner les propriétaires dans leurs projets de réhabilitation, en particulier ceux visant à lutter contre la précarité énergétique, l’habitat indigne, ou encore à favoriser le maintien à domicile des personnes âgées ou en situation de handicap.

Pour informer les différents acteurs concernés, un prochain temps fort  est prévu en ce mois de juin :

  • Mardi 18 juin, une réunion d’information générale est proposée à 18h, à l’attention des propriétaires occupants, bailleurs et syndicats de copropriété, au siège de la CCGP (22 rue Pierre Déchanet à Pontarlier, salle du Conseil Communautaire – 1er étage).

Animée par l’opérateur SOLIHA, cette réunion vise à présenter les modalités de l’accompagnement proposé (technique, administratif et financier), les différentes aides mobilisables, et à répondre aux questions des participants. Le dispositif OPAH permet notamment de lutter contre la vacance des logements et d’encourager la création de logements locatifs conventionnés.

Entrée libre et gratuite, avec possibilité d’inscription en amont via le QR Code sur les affiches officielles ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le sénateur Jean-François Longeot, soutenu par des sénateurs de tous bords politiques, a adressé un courrier au Premier ministre François Bayrou, demandant le report de l’application de la loi sur la parité dans les fonctions électives communales aux élections de 2032.

Cette réforme, imposant des listes paritaires même dans les communes de moins de 1 000 habitants, inquiète les élus ruraux. La rareté des candidats éligibles menace l’organisation du scrutin et pourrait entraîner des vacances institutionnelles. Le sénateur sollicite l’inscription rapide de cette proposition à l’ordre du jour du Parlement afin d’ouvrir le débat.