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Philippe Alpy, le candidat de la majorité présidentielle dans la cinquième circonscription du Doubs, entend jouer pleinement sa carte à quelques semaines du 1er tour des élections législatives. Le maire de Frasne et vice.président du conseil départemental dit « vouloir réveiller la belle endormie ». Selon lui, le territoire a tout à gagner à porter au palais Bourbon « un candidat qui ne sera pas dans l’opposition ».

Pour Philippe Alpy après « les années Genevard et Binetruy », il est temps que ce terroir ait des élus proches d’un président de la république. Selon lui, « le Haut Doubs n’a remporté que des miettes» en raison de cette situation politique depuis plusieurs années.  Pour appuyer ses propos, il nomme les crédits accordés à la cinquième circonscription du Doubs pour le plan de relance ou encore le vieux serpent de mer que représente la RN57, entre Pontarlier et la Suisse. « Je ne comprends pas que les Pontissaliens ne se révoltent pas’ précise-t-il.  Et de poursuivre : « Rien n’a été fait en 20 ans. Et ce ne sont pas les 140.000 euros accordés aux études qui changeront les choses ». A cette somme, le candidat rappelle les « 12 millions d’euros qui l’a obtenus pour les zones humides ou encore  les 100.000 euros pour l’étude concernant la réhabilitation du barrage à Oye et Pallet ». Sa principale opposante de droite, la députée sortante Annie Genevard,  est clairement dans le viseur : « Il faut désormais une politique plus volontaire et moins passéiste. Cela ne suffit pas de s’offusquer » lance-t-il. Et de conclure, avec l’appui de Jean-François Ligier, un de ses soutiens, « quand je pense que la députée sortante s’est abstenue sur le projet de loi climat 2021 ». La guerre est lancée.

Un élu de terrain et de conviction

S’il y a bien une chose que l’on ne peut reprocher à Philippe Alpy, c’est son investissement et ses engagements pour le territoire. Il explique que sa détermination et sa capacité à mobiliser un collectif, et notamment les élus du territoire, ont payé et ont permis des avancées notoires dans les domaines du tourisme, de l’eau, des soutiens aux projets locaux  et de l’environnement. Il balaie d’un revers de main ses multiples casquettes qu’on lui reproche et sa tentative échouée d’être le suppléant d’Annie Genevard il y a 5 ans.

Son programme

La mobilité ferroviaire, les infrastructures routières, le logement social, l’environnement, l’eau, la santé, l’aménagement du territoire et la fracture numérique sont au cœur du programme de Philippe Alpy et de sa suppléante Dominique Inglada. Les sénateurs Annick Jacquemet et Jean-François Longeot et les conseillers départementaux Jacqueline Cuenot Stalder, Béatrix Loizon, Géraldine Tissot-Trullard, Thierry Maire du Poset et Bruno Beaudrey font partie des soutiens de l’élu du Haut-Doubs. « On y va pour être dans une majorité » conclut M. Alpy

L'interview de la rédaction / Philippe Alpy

 

 

Michel Vienet, candidat Les Républicains, dans la 1ère circonscription du Doubs, inaugure ce samedi matin son local de campagne, baptisé « la maison de campagne », située 5 bis rue du Polygone à Besançon.

Quatre jours après la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon, Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée, a présenté la nouvelle équipe gouvernementale.

Ministre de l'Economie et de la Souveraineté numérique: Bruno Le Maire

Ministre de la Planification écologique territoriale : Amélie de Montchalin

Ministre de la Transition énergétique : Agnès Pannier-Runacher

Ministre de l'Intérieur : Gérald Darmanin

Ministre des Affaires étrangères : Catherine Colonna

Ministre de l'Education nationale : Pap Ndiaye

Ministre du Budget : Gabriel Attal

Ministre de la Justice, garde des Sceaux : Eric Dupont-Moretti

Ministre de l'Agriculture : Marc Fesneau

Ministre de la Santé : Brigitte Bourguignon

Ministre des Affaires européennes : Clément Beaune

Ministre de la Culture : Rima Abdul Malak

Ministre de la Fonction publique : Stanislas Guérini

Ministre des Armées : Sébastien Lecornu

Ministre du Travail : Olivier Dussopt

Ministre des solidarités : Damien Abad

Ministre des outre-mers : Yaël Braun-Pivet 

Porte-parole du gouvernement : Olivia Grégoire

Ministre délégué au Parlement : Olivier Véran

Ministre de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation : Sylvie Retailleau

Ministre des Sports et des Jeux olympiques : Amélie Oudéa-Castéra

Ministre délégué au commerce extérieur : Franck Riester

Ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes : Isabelle Rome

Ministre délégué en charge des collectivités territoriales : Christophe Béchu

Ce vendredi, dernier jour pour les candidats aux élections législatives pour déposer leur candidature, sera procédé, en cette fin d’après-midi,  au tirage au sort des panneaux d’affichage électoraux. Autrement-dit, l’ordre dans lequel apparaîtront les affiches sur ces derniers. Rappelons que électeurs sont appelés à élire leurs députés les 12 et 19 juin prochains. Le département du Doubs compte cinq circonscriptions. Il y en a trois dans le département du Jura.

Dans le cadre de la  campagne des législatives dans la cinquième circonscription du Doubs, Philippe Alpy, le candidat de la majorité présidentielle, et sa suppléante Dominique Inglada, soutenus par Edouard Philippe, inaugureront leur permanence de campagne ce samedi matin à Pontarlier. Elle se situe 2 rue de Morteau. Les deux candidats animeront leurs premières réunions de campagne le 24 mai prochain à Amancey à  18h, et à Levier à 20h.

Le parti de Florian Philippot, « Les Patriotes »,  que « Debout la France » de Nicolas Dupont-Aignan a rejoint, aura au moins deux candidats aux législatives de juin prochain dans le département du Doubs. Jim Prenel ( 29 ans – veilleur de nuit), ancien militant de Marine Le Pen et du Rassemblement National, et sa suppléante Sylvie Carbonel ( 69 ans – retraitée) se présentent dans la 2è circonscription.  François Perrier ( 34 ans – maçon) et Alexandra Kadijevic (19 ans – étudiante) sont en lice dans la 5è circonscription. Excepté Jim Prenel, qui s’était présenté en 2017, sous les couleurs du Rassemblement National , en tant que suppléant de Jérémy Navion, aucun d’entre eux n’ont d’attaches dans le département.

« Marine a retourné sa veste »

C’est en octobre 2017, que Jim Prenel a claqué la porte du Front National. Le jeune homme n’a pas apprécié ‘le retournement de veste » de Marine Le Pen sur la question européenne. C’est la raison pour laquelle il a franchi le pas et a rejoint Florian Philippot. L’absence de ce dernier à la présidentielle- il n’avait pas obtenu ses 500 signatures – n’est pas un problème pour Jim Prenel qui, avec son groupe, veut « rendre  la liberté aux Français ». Selon le candidat, cet objectif passe par « l’abrogation du pass sanitaire et l’interdiction constitutionnelle des confinements ». Le parti veut également « soutenir le Frexit, faire sortir le pays de l’OTAN et mettre en place le RIC, le Référendum d’Initiative Citoyenne, si cher aux gilets jaunes.

« Une vraie alternative »

Donner du pouvoir d’achat aux Français, en baissant les prix de l’énergie, en réduisant les taxes, la revalorisation du minimum vieillesse, l’augmentation des pensions de retraite,  la lutte contre les déserts médicaux, avec notamment la réhabilitation « des 15.000 soignants suspendus car ils refusent de se faire vacciner », la lutte contre l’immigration massive, le soutien à l’agriculture, et notamment à l’installation de ses professionnels, la protection animale ou la santé, avec la gratuité des produits d’hygiène par exemple, … sont au cœur du projet politique de l’ancien bras de Marine Le Pen et de ses amis.   

L'interview de la rédaction

Laurent Croizier sera le candidat de la majorité présidentielle dans la 1ère circonscription du Doubs. Sa suppléante est Laurence Cornier, élue à la ville de Saint-Vit, qui a quitté depuis peu Les Républicains.

Laurent Croizier, 47 ans   n’est plus à présenter. Il est un habitué des campagnes électorales et des combats politiques. Marié et père de deux enfants, le Bisontin est élu au conseil municipal de Besançon et à Grand Besançon Métropole depuis 2014. Il occupe également les responsabilités de président du MODEM du Doubs et du groupe des élus LREM et MODEM au conseil municipal de Besançon. C’est en raison de cette expérience d’élu local qu’il se présente pour une deuxième fois à ce scrutin. Il avait déjà tenté sa chance en 2017.

Une expérience d’élu local

Laurent Croizier veut poursuivre l’engagement qui est le sien aux côtés de la population locale. Le candidat veut « porter au plus haut les dossiers importants du territoire ». Il dit vouloir être « un véritable ambassadeur » et travailler au contact de la population, des entreprises et des associations « avec transparence et rigueur ». Selon lui, le département du Doubs doit s’affirmer davantage pour ne pas se faire oublier. L’écriture d’un blog et son dynamisme au sein des collectivités pour lesquels il est élu en font un élu très investi. « Depuis juin 2020, j’ai formulé plus de 120 propositions » rappelle M. Croizier.

Trouver une solution à la crise

Laurent Croizier ne le nie pas, « les Français connaissent une grave crise ». Et de poursuivre : « Nous devons nous mobiliser pour répondre aux défis qui nous attendent ». La hausse des prix de l’énergie, des matières premières et des produits de première nécessité, le pouvoir d’achat des Français, les retraites, avec une réflexion sur la possibilité de « relever l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans », l’emploi des jeunes, l’écologie, la réindustrialisation du pays … sont quelques-unes des problématiques sur lesquelles M. Croizier veut, avec la majorité présidentielle, travailler et appliquer des mesures pertinentes. Plus localement, il se battra notamment pour que le siège de l’Université de Bourgogne Franche-Comté soit à Besançon, la défense du CHU, ses filières et ses plateaux de haute technicité, sans oublier le soutien aux entreprises locales pour qu’elles puissent se développer et créer de l’emploi et l’aménagement de la RN57, entre Besançon et Micropolis.

Mélenchon : un danger colossal

Laurent Croizier ne peut envisager l’arrivée à Matignon de Jean-Luc Mélenchon. « Le risque est énorme s’il venait à obtenir la majorité à l’Assemblée Nationale » lance-t-il. Selon lui, les propositions formulées par l’homme de gauche ne sont pas « finançables ». C’est la raison pour laquelle, Laurent Croizier et son équipe iront défendre leurs idées auprès des habitants de leur territoire d’action. « Il faudra convaincre » explique-t-il. La tâche s’annonces des plus difficiles. D’autant plus qu’Emmanuel Macron n’a pas vraiment encore montré son désir de changement. C’est donc en organisant des réunions publiques, en visitant les quartiers et en faisant du porte-à-porte que le candidat de la majorité présidentielle espère rassembler un maximum de suffrages.

L'interview de la rédaction

C’est déterminée qu’Annie Genevard s’est entretenue avec la presse ce mardi soir à Pontarlier. Dans un contexte peu favorable à la droite républicaine, la députée sortante de la cinquième circonscription du Doubs a montré sa détermination pour décrocher son troisième mandat consécutif en juin prochain.

Depuis plusieurs semaines, la parlementaire sillonne le territoire à la rencontre des élus et de ses habitants. En cinq semaines, elle aura visité les 167 communes de son territoire. Il est vrai que les élus locaux lui confèrent majoritairement  un réel soutien. « Plus de cent d’entre eux ( maires,  présidents de communauté de communes et conseillers régionaux et départementaux et le Sénateur Grosperrin) » sont à ses côtés. Mme Genevard peut compter sur l’indéfectible soutien du Maire de Pontarlier, Patrick Genre, qui, aux côtés de l’élue valdahonnaise Patricia Lime-Vieille, est le chef de file de son comité de soutien. On notera légalement la présence du Maire de Morteau Cédric Bole (président de la campagne), Denis Leroux ( vice-président du conseil général du Doubs), Gérard Dèque (maire de Métabief), Sébastien Populaire ( maire de Touillon et Loutelet) ou encore Manuela Rambaud (Maire du Russey). Précisons que pour cette mandature, Eric Liégeon, maire de Courvières et agriculteur de profession, conserve sa responsabilité de suppléant.

Expérience, proximité, confiance

Ces trois mots définissent le slogan de campagne de l’élue. Mme Genevard se définit comme « une fervente défenseur de son territoire ». Elle rappelle que sa mission lui attribue des responsabilités nationales, mais qu’elle reste constamment en lien avec les élus locaux « pour faire avancer les dossiers et les projets ». Pour Annie Genevard, sa place dans l’opposition n’a jamais été un problème. « J’ai travaillé avec les membres du gouvernement. Mes collègues députés ont salué mon impartialité lorsque j’ai officié au perchoir » déclare-t-elle. A ceux qui lui feraient craindre, la possibilité d’un vote utile les 12 et 19 juin prochains, elle leur rétorque  ‘qu’un contre-pouvoir est utile en démocratie » et que la droite républicaine et le centre doivent être un de ses rouages.

Cinq priorités nationales

Ramener le prix à la pompe à 1,5 euro le litre par la baisse des taxes sur les carburants, instaurer des peines minimales exemplaires, défendre la laïcité et lutter contre l’islamisme, revaloriser les retraites, envoyer 4.000 jeunes médecins dans les déserts médicaux et dépenser moins pour taxer moins sont les grands combats nationaux que la députée sortante entend défendre si elle conserve son siège à l’assemblée nationale. A ces enjeux s’ajoutent un projet plus local comme la disponibilité pour les élus et leurs habitants, la défense de la ruralité, l’amélioration des retraites, l’agriculture , l’attractivité du territoire, le développement des liaisons routières et ferroviaires ou encore la santé, la jeunesse et la préservation du patrimoine culturel, gastronomique et paysager.

Dans les prochains jours, tous les habitants de la 5è circonscription du Doubs recevront dans les boîtes aux lettres le document de campagne de la candidate.

L'interview de la rédaction

 

Laurent Croizier, candidat sur la 1ère circonscription du Doubs aux législatives de juin prochain, soutenu par le parti d' Emmanuel Macron, a réagi à la nomination d’Elisabeth Borne à Matignon. Il se félicite que «  trente ans après Edith Cresson, le Président de la République ait nommé une femme première ministre, démontrant ainsi notre engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes ». M. Croizier salue également « l’efficacité de son action en faveur de l’emploi en tant que ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion ».

Dans le cadre des élections législatives dans le Jura, Justine Gruet, candidate de la droite, du centre et des indépendants dans la 3è circonscription du Jura,  tiendra deux réunions publiques cette semaine. La première est prévue ce mercredi 18 mai, à 20h, à la salle Royet à Mont-sous-Vaudrey.

La seconde est programmée, à 20h, au gymnase de Mouchard. Ces réunions se dérouleront en présence du député sortant Jean-Marie Sermier, également Président du comité de soutien de la candidate, de Gérôme Fassenet, son suppléant, et de nombreux élus locaux.