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Emmanuel Macron – Marine Le Pen,  c'est l'affiche du second tour que les français ont découvert ce dimanche à 20h, la même qu'il y a 5 ans. Les nombreux militants et soutiens de la République en Marche tiennent à alerter face à la menace que représente l'extrême droite, tout en défendant les mesures de leur candidat, Emmanuel Macron. Comme c'est le cas d’Éric Alauzet député LREM du Doubs.

La crainte de l'extrême droite

« Si la victoire de Marine Le Pen est improbable, elle n'est pas impossible » ce sont les mots du parlementaire doubiste qui s’inquiète sur la possibilité de voir Marine Le Pen l'emporter le 24 avril prochain.

Durant ces deux prochaines semaines, les deux candidats vont devoir clarifier leur programme qui sont « les deux programmes les moins identifiés par les français ». Emmanuel Macron ne pourra pas faire l’impasse d’expliquer son projet, tout en « montrant les risques que représente le programme de Marine Le Pen».

Affirmer son projet

Etant le candidat sortant, Emmanuel Macron va devoir faire le bilan de son quinquennat tout en se projetant sur les cinq prochaines années à venir. « Il devra faire preuve de beaucoup de pédagogie et d'explications durant ces 15 prochains jours ».

Le candidat de la République en Marche devra éclaircir ses intentions concernant le RSA, les retraites et son lié à  l'éducation nationale. « Faire campagne en voulant augmenter l'âge du départ à la retraite est courageux et risqué, même si l'horizon est plus à 64 ans » au lieu de 65 ans comme annoncé dans le programme d'Emmanuel Macron.

L'interview de la rédaction / Eric Alauzet

 

Ce dimanche s’est tenu le 1er Tour de l’élection présidentielle. Comme en 2017, Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés pour le 2è tour de ce scrutin qui se déroulera le 24 avril prochain. Dans le département du Doubs, avec un taux de participation de 77,1%, Emmanuel Macron arrive en tête (27,5%). La deuxième place revient à Marine Le Pen (24%). Jean-Luc Mélenchon est en troisième position (20,06%).

Les autres candidats

Éric Zemmour – Reconquête ! : 7 %

Valérie Pécresse – Les Républicains : 5,4%

Yannick Jadot – EELV : 4,7%

Jean Lassalle – Résistons ! : 3,1%

Nicolas Dupont-Aignan – Debout La France : 2,8%

Fabien Roussel - Parti Communiste Français : 1,8%

Anne Hidalgo- Parti Socialiste : 1,7%

Philippe Poutou – Nouveau Parti Anticapitaliste : 0,8%

Nathalie Arthaud – Lutte Ouvrière : 0,7%

Avec 4,8 points, Valérie Pécresse n’a pas convaincu les électeurs de droite. Un score en dessous des 5% qui ne passent pas inaperçus. Le sénateur LR Jacques Grosperrin, le président du comité de soutien de Valérie Pécresse dans le Doubs y voit « un vote de colère » et un échiquier politique complètement renverser par Emmanuel Macron.

Le parlementaire doubiste ne cache pas sa déception.  ‘C’est un score qui ne correspond pas à la personnalité de Valérie Pécresse. Nous avions une candidate de grande qualité. La forme n’a pas tenu » explique M. Grosperrin. Habitué aux joutes électorales, Jacques Grosperrin ajoute que  le vote utile a desservi la candidate Les Républicains. « Je pense que beaucoup d’électeurs de notre famille politique  ont voté pour Emmanuel Macron » ajoute Mr Grosperrin.

Le Sénateur du Doubs rappelle que l’élection présidentielle se décline en quatre tours. Il se projette déjà sur le scrutin des législatives de juin prochain. « Le seul parti d’opposition doit être Les Républicains. Je ne vois pas les extrêmes devenir le parti d’opposition pour la France » conclut-il

L'interview / Jacques Grosperrin

 

Comme en 2017, Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’affronteront lors du second tour des élections présidentielles le 24 avril prochain. La candidate du Rassemblement National a donc la possibilité de prendre sa revanche sur le président sortant.

melenchon dd

Macron – Le Pen, match retour

Il est 20h, dimanche soir, lorsque les résultats du premier des élections tombent. Comme d’habitude, un mélange de larmes et cris de joie orchestre les rues de toute la France.

Marine Le Pen et Emmanuel Macron vont s’affronter une nouvelle fois encore. Seulement cette fois-ci, la candidate du Rassemblement National n’est plus aussi loin de l’Elysée, et l’espoir grandit. Cela dit, côté Macron, la confiance est au beau fixe. En effet, malgré un quinquennat discuté, le président sortant reste en tête des votes en bénéficiant de 28,6 % des votes, contre 24,2% pour sa concurrente. Mais les résultats sont presque déjà oubliés. Désormais, les deux candidats ont une quinzaine de jours devant eux pour convaincre les Français.

 

L’abstention, le  facteur déterminant

Convaincre, plus facile à dire qu’à faire. Comme annoncé dans les sondages, le taux d’abstention s’est élevé à 26,31%. Néanmoins, rien n’est joué. Marine Le Pen et Emmanuel Macron vont organiser leur agenda pour faire changer d’avis les plus indécis, avec en ligne de mire, la confrontation de l’entre-deux tours le mercredi 20 avril. Un rendez-vous qui n’est pas sans rappeler celui de 2017, durant lequel le représentant LREM avait sérieusement prit l’ascendant. Mais aujourd’hui, la donne aurait changé selon les partisans du RN, Marine Le Pen annonçant il y a quelques jours  être « plus prête que jamais » pour l’Elysée. Pas certain en revanche que cela suffise pour mettre hors course Emmanuel Macron. Résultat le 24.

jean lassalle

 

Les résultats des autres candidats, à l’échelle nationale :

Jean-Luc Mélenchon – L’Union Populaire : 20,2%

Éric Zemmour – Reconquête ! : 7,2%

Valérie Pécresse – Les Républicains : 5%

Jean Lassalle – Résistons ! : 3,;3%

Fabien Roussel – Parti Communiste Français : 2,7%

Nicolas Dupont-Aignan – Debout La France : 2,3%

Anne Hidalgo- Parti Socialiste : 2,1%

Nathalie Arthaud – Lutte Ouvrière : 0,8%

Philippe Poutou – Nouveau Parti Anticapitaliste : 0,7%

FNSEA ZEMMOUR 5

 

A 17H, Le taux de participation au premier tour de l'élection présidentielle s’établit à 65,92 %  en Bourgogne Franche-Comté (69,38 % au 1er tour de la présidentielle 2017 ;

En Franche-Comté, il s’établit comme suit :

Doubs : 62,01 % (65,76 % au 1er tour de la présidentielle 2017)

Jura : 70,23 % (71,20 % au 1er tour de la présidentielle 2017)

Haute-Saône : 68,32 % (70,83 % au 1er tour de la présidentielle 2017)

Territoire de Belfort : 64,68 % (64,54 % au 1er tour de la présidentielle 2017

Selon les derniers chiffres communiqués, à midi, le taux de participation  s’élève à 28,18 % (30,47 % au 1er tour de la présidentielle 2017.

En Franche-Comté, il s’établit comme suit :

Doubs : 22,61 % (29,01 % au 1er tour de la présidentielle 2017)

Jura : 30,30 % (30,07 % au 1er tour de la présidentielle 2017)

Haute-Saône : 24,47 % (30,78 % au 1er tour de la présidentielle 2017)

Territoire de Belfort : 24,78 % (30,97 % au 1er tour de la présidentielle 2017

 

C’est parti. Le 1er tour de l’élection présidentielle se déroule ce dimanche. Les bureaux de vote ont ouvert à 8h et fermeront entre 18h et 20h en fonction des territoires. Douze candidats sont en lice.

Emmanuel Macron – LREM

Marine Le Pen - RN

Jean-Luc Mélenchon – L’Union Populaire

Éric Zemmour – Reconquête !

Valéry Pécresse – Les Républicains

Fabien Rouselle – Parti Communiste Français

Yannick Jadot – Europe Écologie Les Verts

Anne Hidalgo- Parti Socialiste

Jean Lassale – Résistons !

Philippe Poutou – Nouveau Parti Anticapitaliste

Nathalie Arthaud – Lutte Ouvrière

Nicolas Dupont-Aignan – Debout La France

La grande inconnue ?

La grande inconnue de ce scrutin est tout d’abord l'abstention. Beaucoup s’attendent à une abstention record. En 2021, lors du scrutin des régionales, 2/3 des Français n’étaient pas allés voter. De nombreux commentateurs craignent également que le record du 21 avril 2002 (28,4 %) soit également battu. Selon une enquête Ipsos-Sopra Steria réalisée du 4 au 6 avril, l'abstention pourrait se situer entre 26 et 30 %, avec un point moyen à 28 %.

L’hypothèse Mélenchon ?

Enfin, quels candidats seront présents au second tour ? Peut-on s’attendre à un match entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, comme les sondages l’ont indiqué ces derniers mois ? Jean-Luc Mélenchon sera-t-il parvenu à rassembler à gauche ? Le vote utile aura-t-il été entendu ? Difficile de se positionner précisément.

Quelles consignes de vote ?

A 20h, une première estimation sera connue. Tour à tour, les candidats prendront la parole sur les chaînes de télévision pour analyser les résultats et éventuellement faire connaître leur consigne de vote pour le second tour. La division est tellement grande à gauche et au sein de l’échiquier politique français qu’il est compliqué de formuler des hypothèses. Si le cas d’un duo Macron / Le Pen se confirmait, certains appelleront-ils à faire barrage à l’extrême droite ? Affaire à suivre.


100 élus de Bourgogne Franche-Comté appellent à voter pour Anne Hidalgo ce dimanche 10 avril. Une démarche en faveur « d’une gauche républicaine, sociale et écologique ». Parmi les signataires : Marie Guite Dufay (présidente du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté), Denis Arnoux (maire de Pont-de-Roide), Nicolas Bodin (vice-président de Grand Besançon Métropole), Patrick Ayache (maire de Pirey et vice-président de Grand Besançon Métropole), Abdel Ghezali (1er adjoint à la ville de Besançon) et Gérard Guinot ( conseiller municipal de Pontarlier), Eric Houlley (maire de Lure et vice-président du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté) et Raphaël Krucien ( conseiller départemental du Doubs).

A l'approche des élections présidentielles, les différents soutiens des candidats se mobilisent autour de leurs représentants. Comme c'est le cas de Jacques Vuillemin (79 ans), ancien 1er adjoint de Robert Schwint, ancien maire de Besançon, sénateur et député socialiste du Doubs, qui est aujourd'hui soutien de Jean-Luc Mélenchon.

Un engagement contre les inégalités sociales

Militant socialiste depuis près de 40 ans, c'est très jeune que Jacques Vuillemin s'est rangé derrière le parti socialiste. En effet, issu d'une famille modeste, cet homme convaincu et déterminé, « vieux con » se définit-il, a voulu s’engager pleinement pour combattre les inégalités sociales qui l'entouraient.

Déçu par le Parti Socialiste

Après avoir été longuement un soutien du parti socialiste, notamment celui de Robert Schwint, à la tête de la ville entre 1977 à 2001, Jacques Vuillemin s'est dit déçu de son parti de cœur. Déception qu’il explique par l’éloignement du parti avec les valeurs qui l’ont fait adhérer, il y a 40 ans. C'est donc cette amertume qui a poussé l'ancien premier adjoint de Robert Schwint à se rallier à la France Insoumise,  chez qui il a retrouvé le combat auquel il tenait.

Une crainte de l'avenir

Jacques Vuillemin déplore « une forme de déshumanisation sociale » que connaît la société actuellement. Selon lui, elle a été d'autant plus forte lors de la crise sanitaire, où, par exemple, « certaines personnes ne pouvaient pas assister ou voir un proche à l’hôpital »,  ce qui l'a profondément touché. L'ancien militant du parti socialiste se dit également « inquiet de la montée de certains partis d'extrême droite » renforçant encore plus sa volonté de s'engager, ne voulant pas assister en spectateur à celle-ci.

L'interviw de la rédaction / Jacques Vuillemin

 

Christopher Crawford, Consul des Etats-Unis à Lyon, s’est rendu ce mercredi matin à l’hôtel de ville de Besançon dans le cadre d’une réunion sur le développement et l’investissement d’entreprises française aux Etats-Unis. Au cours de l’assemblée, des présentations ont été faite afin de mettre en lumière des programmes tel que Business France et Team France Export. Leur objectif étant d’accompagner au mieux les entreprises voulant se développer à l’international.