Ce dimanche, ce sont les élections sénatoriales. Seuls les 998 grands électeurs jurassiens sont invités à y participer. Dans le département, ils devront départager dix candidats, représentant un large éventail de parti. Rappelons que deux sièges sont à pourvoir. La centriste Sylvie Vermeillet remet son écharpe en jeu. Marie Christine Chauvin (LR) a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. Rappelons qu’il s’agit d’un scrutin majoritaire à deux tours. L
• Véronique ASNAR (suppléant : François BONNEVILLE)
• Émeric PAUVRET (suppléant : Florence MARTELET)
• Clément PERNOT (suppléant : Christelle MORBOIS)
• Gérôme FASSENET (suppléant : Maryvonne CRETIN-MAITENAZ)
• Liliane LUCCHESI (suppléant : Patrick NEILZ)
• Aurore VUILLEMIN-PLANÇON (suppléant : Patrick VOUILLON)
• Sylvie VERMEILLET (suppléant : Dominique MICHAUD)
• Virginie PATE (suppléant : Luc BATON)
• Jean-Daniel MAIRE (suppléant : Paulette GIANCATARINO)
• Jean-Louis MILLET (suppléant : Catherine CHAMBARD)
La Ville de Besançon a réagi aux instructions du Ministère des Affaires étrangères qui, via les directions régionales des affaires culturelles (DRAC), demandent de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, toute coopération avec le Mali, le Niger et le Burkina Faso. La Ville de Besançon évoque une décision « scandaleuse ». Elle déplore l’assimilation qui est faite entre les personnes qui font vivre la culture et les faits politiques qui adviennent dans leurs pays ».
Hier, en déplacement en Côte d’Or, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’une collecte pour le patrimoine religieux, notamment pour les petites églises anciennes en péril. L’objectif est d’atteindre 200 millions d’euros sur quatre ans. La campagne a débuté ce vendredi. Les dons peuvent être faits en ligne sur le site de la Fondation du patrimoine. Une déduction fiscale à hauteur de 66 à 75 % du montant du don pour les particuliers dans la limite de 1 000 euros est annoncée.
La Cour des comptes critique le gouvernement sur la politique qu’il mène pour promouvoir l’égalité hommes-femmes. Elle pointe des « avancées limitées ». La Cour précise également que cette cause ne bénéficie pas « d’une stratégie globale, ni d’un pilotage efficace ». Elle juge également insuffisantes, même si des efforts sont consentis, les actions portant sur l’égalité au travail et les violences conjugales.
Emmanuel Macron est en Côte d’Or ce vendredi à l’occasion des journées européennes du patrimoine. Deux visites sont à l’agenda du Chef de l’Etat. Il visitera la Collégiale Notre-Dame de Semur-en-Auxois et le château de Bussy-Rabutin Il devrait également faire des annonces sur la thématique de la protection du patrimoine. Pour cette nouvelle édition, près de 20 000 sites sont ouverts au public.
Michel Neugnot, vice-président du Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté , en charge des transports, a été suspendu, à titre conservatoire, de sa fonction de 1er secrétaire fédéral de Côte d’Or, par le bureau national du parti socialiste. Il aurait tenu des propos racistes à l’encontre de Mahamadou Sangaré, élu à Nevers. Michel Neugnot se défend des accusations qui lui sont portées.
« Cette décision me permettra de me défendre sereinement. J’affirme que je ne me suis jamais adressé à cet élu dans les termes qui me sont reprochés. Plusieurs témoignages de participants à la réunion du 22 août confirment cette version des faits. Ils seront versés au dossier.
Je ne doute pas que le débat contradictoire annoncé par mon parti permettra de rétablir les faits réels. Je ne peux imaginer que mon parti balaie 50 ans d’engagements en faveur des valeurs socialistes et humanistes sur la seule foi d’un témoignage d’un opposant politique » écrit M. Neugnot.
Le projet contesté de la Ville de Besançon d’installer des bornes dans le quartier Battant-Madeleine a suscité la colère des commerçants du secteur, soutenu par l’Union des Commerçants de Besançon. Un collectif s’est créé et ses membres ont rencontré les élus. Plusieurs propositions ont été formulées, dont la possibilité de remonter les bornes après 19h, à la fermeture des commerces. « Le commerce est vital et doit se développer dans cette partie de la ville » explique le communiqué de presse.
Une bonne nouvelle pour les contribuables français. Pour faire face à l’inflation, le gouvernement va réhausser de 4,8% les différentes tranches d’imposition de l’impôt sur le revenu en 2024. A travers cette mesure, Bruno le Maire, le ministre de l’économie et des finances, veut éviter de pénaliser les salariés français qui ont bénéficié d’une augmentation salariale.
En Suisse, dans le Valais, les habitants ont rejeté majoritairement le décret qui permet d'accélérer les procédures d'autorisation des grands projets solaires alpins. La procédure d’autorisation de construire de grandes installations photovoltaïques a été refusée à hauteur de 54% des votants. Notons de grandes disparités entre la partie francophone et la partie germanophone de ce territoire. Le Haut-Valais a soutenu ce décret par 68% des voix. Le taux de participation atteint 36%. Un caillou dans la chaussure des huit projets dans les cartons.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le Maroc a été touché par un tremblement de terre de 6,8 sur l’échelle de Richter. Le plus puissant que le pays n’a jamais connu. Selon le dernier bilan, plus de 2000 personnes ont perdu la vie. Myriam El Yassa, première secrétaire fédérale du Parti Socialiste du Doubs, Franco-Marocaine, suit à distance les évènements. Sa famille vit au Maroc dans les territoires de Marrakech, Agadir et Casablanca. Nous l’avons rencontré.
Comment la responsable politique, la militante, la citoyenne et la Franco-Marocaine que vous êtes vit cette situation ?
Je suis très touchée. D’autant plus que je suis Franco-Marocaine et je connais très bien la région d’Agadir et de Marrakech. C’est un drame. Le Maroc est une région sismique. Ma première réaction est d’encourager chacune et chacun à contribuer comme il le peut pour aider le peuple marocain. Je pense par exemple à l’appel du Secours Populaire. Chacun peut également porter un regard attentif sur ce qui va s’organiser dans les prochains jours et semaines.
Beaucoup ne comprennent pas pourquoi le Maroc tarde à faire appel à l’aide internationale. Qu’en pensez-vous ?
Il ne faut pas sous-estimer la logistique marocaine Pour l’instant sa majesté n’a pas encore sollicité l’aide internationale. Je pense que cela viendra dans les prochaines heures et les prochains jours. Il n’empêche qu’au niveau national, au-delà du président de la République, trois présidents de région et les Maires de Marseille, parce que Marseille est jumelée avec Marrakech, et de Montpellier ont déjà fait des offres de service.
Comment avez-vous pris connaissance de ce drame ?
Je l’ai appris au matin au réveil. J’étais un peu sidérée et effrayée. Même si je suis née bien après les années 60, je me suis rappelée que le Maroc avait déjà connu un drame à Agadir. 12.000 personnes avaient perdu la vie. La ville avait été complètement détruite. Il y avait eu ensuite la reconstruction de la cité à deux kilomètres du site d’origine. Elle a été entièrement construite en 100% parasismique. Ce qui pêche notamment pour Marrakech et le Haut Atlas, c’est que ce sont les quartiers le plus pauvres qui ont été détruits. Ceux qui n’ont rien ont perdu la vie ou leur habitat. Il faudra les reloger. L’urgence est à l’aide humanitaire. Il faudra ensuite repenser l’habitat, notamment à Marrakech. Dans le Haut Atlas, il y a beaucoup de petits villages, même troglodytes. Ce sont des populations, dans une très grande précarité. Souvent, les maisons sont construites en terre battue. Elles sont très fragiles. Il s’agira de repenser la meilleure construction possible.
Connaissez-vous des gens sur place ? Etes-vous en attente de nouvelles de ces personnes ?
Mon père vit à Agadir. J’ai de la famille à Agadir, Marrakech et Casablanca. Pou l’instant, je n’ai pas de personne victime de cette catastrophe dans mon entourage. On y pense. En 1995, je me trouvais à Agadir, il y a eu une légère secousse tôt le matin. C’était déjà impressionnant. J’imagine qu’avec le 6,8 sur Richter, cela a bien secoué. On a vu et entendu des témoignages.
Allez-vous impulser des actions compte tenu de vos responsabilités politiques ?
Nous sommes plusieurs à être sensibles en France. Nous avons un parti frère au Maroc. Nous allons travailler ensemble à pouvoir, dans la mesure du possible, aider. Cela peut passer par des dotations délivrées par des collectivités dirigées par des socialistes. Les militants socialistes peuvent aussi, par le biais d’associations, comme le Secours Populaire, à titre individuel, faire des dons. Chaque fédération peut également se mobiliser. Le sujet est aussi politique, mais transpartisan.
L'interview de la rédaction : Myriam El Yassa