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Les policiers de Pontarlier étaient requis ce dimanche pour des violences sur conjoints sans ITT. Une femme violente s’en serait prise à son conjoint en le giflant à plusieurs reprises. Lorsque les policiers ont pénétré au sein de l’appartement du couple, ils ont remarqué la présence de 5 barrettes de cannabis sur la table de la cuisine. L’homme a indiqué que les stupéfiants lui appartenaient et qu’il s’en servait pour sa consommation personnelle. Il s’agissait d’environ 10g de résine de cannabis. La femme a reconnu les gifles mais son compagnon n’a pas souhaité déposer de plainte. Ils seront convoqués prochainement devant la justice.

Le jardin des 7 valeurs a été inauguré dans l’atrium central du lycée Xavier Marmier à Pontarlier ce jeudi 8 juin. Il a été conçu dès 2018 par un groupe d’élèves plasticiens de première mais a dû être abandonné suite à la crise sanitaire. Lorsque les conditions sont redevenues favorables, un club jardin composé d’élèves, de professeurs et de personnels a été créé au sein de l’établissement afin de poursuivre ce projet.

C’est désormais un espace très esthétique, florissant et plein de quiétude qui vient remplacer une ancienne friche. Cet espace s’inspire des jardins minéraux japonais « Karesansui » et est ouvert aux élèves les jours de beau temps. Ce jardin des 7 valeurs, conçu par des élèves plasticiens, fait aussi suite à une première expérience de réalisation d’un jardin mené dans l’atrium scientifique de l’établissement. Un projet qui a vu le jour grâce à la collaboration significative des agents du lycée qui se sont chargés du transport des matériaux et des travaux de maçonnerie et de menuiserie. Le projet initial des élèves a été respecté même si quelques légères modifications ont dû être apportées pour des raisons économiques. L’objectif de ce jardin des 7 valeurs était de répondre non seulement à un impératif environnementaliste d’actualité mais également de concevoir un espace symbolique incarnant la communauté au centre du lycée.

 

Ce jardin se déploie donc autours de grandes 7 valeurs :

 

  • Le besoin d’échanger (bancs romains)
  • La défense de l’environnement (mangeoires, nichoirs, autel à insectes)
  • Être en harmonie avec soi-même (deux sièges en forme d’œuf face à un bassin minéral dans une cage végétale)
  • La soif de culture (plantes classées dans un damier avec des cartels)
  • Le culte du beau (érable japonais rouge contrastant avec le bleu du blue carpet, avec des inscriptions, synonymes et antonymes de « beau », sur des ardoises)
  • L’ambition (pote « torii » au bout de l’escalier ascendant)
  • L’acceptation de la différence (assemblage de sièges de différents designs)

 

Nadi Tritarelli, professeur d’arts plastiques au lycée Xavier Marmier : 

 

 

 

Ils étaient une soixantaine à déambuler ce jeudi matin dans les rues de Pontarlier. Les jeunes secondes du lycée Xavier Marmier vadrouillaient dans les rues de la capitale du Haut-Doubs, texte en main. Les lycéens participaient à des lectures à haute voix en interprétant des textes variés dans différents lieux de la cité pontissalienne. Du parc Jeannine Dessay, à la place de l’Eglise Saint-Bénigne en passant par les kiosques et aires de jeux, tous étaient très consciencieux en récitant leur lecture. La rédaction a rencontré Una et Perrine, en pleine répétition au musée municipal de Pontarlier. Les jeunes filles lisaient un ouvrage de Bérengère Cournut et Xavier Marmier sur la féerie franc-comtoise, évoquant la légende de la Vouivre.

Ce samedi, le gymnase Léo Lagrange de Pontarlier accueille le traditionnel gala de boxe organisé par le Boxing Club Pontissalien. Cette année il s’agit d’un événement franco-suisse, où 14 combats sont prévus, des plus petits poids jusqu’aux super-lourds. Un événement riche en émotions où les boxeurs vont pouvoir s’exprimer devant leur public, présentant le fruit de leur année de travail, à travers un show prometteur qui réserve de nombreuses surprises. Tous les amateurs du noble art sont conviés à cet événement ainsi que toutes les personnes qui souhaitent passer un agréable moment face à un plateau de qualité.

 

A partir de 19h30 ce samedi, le gymnase Léo Lagrange sera le théâtre d’un événement sportif prestigieux. Comme chaque année, le Boxing Club Pontissalien organise son traditionnel gala de boxe. L’occasion de mettre en avant les prouesses de ses athlètes. Cette année, 14 rencontres franco-suisses seront à la carte, avec bien évidemment des boxeurs pontissaliens, ainsi que d’autres en provenance de toute la région. Une fierté pour Mickael Besançon, entraîneur et directeur sportif du club. « C’est la concrétisation de l’année, on présente nos boxeurs, et ça leur permet de s’exprimer devant leur public. Ce sera un évènement assez riche en émotions, on est tous très impatients de pouvoir proposer cette manifestation » ajoute le directeur.

 

« La volonté du club était de proposer un plateau de qualité, qui répond aux attentes du public, tout en continuant à construire le public du noble art autour de Pontarlier en faisant progresser nos athlètes. On souhaite vraiment que le public soit satisfait, qu’il passe un bon moment, une bonne soirée. Et si les gens ressortent avec le sourire, le défi sera réussi »

Dans les sports de combat et particulièrement la boxe, le show est une part très importante de l’évènement. On peut tout de suite penser à Bruce Buffer, le célèbre annonceur de l'Ultimate Fighting Championship, et son fameux « It’s time », ou encore Daniel Allouche, le speaker attitré de Canal+ pendant plus de 20 ans et référence dans le monde de la boxe. Ce gala franco-suisse, à son échelle, prévoit quelques surprises et un show qui devrait ravir les spectateurs. « On a essayé de rendre ce gala attractif à travers plus de show, notamment sur la partie présentation, speaker, musique. Et des petites surprises sont prévues pour que les gens puissent en garder un très bon souvenir » indique Mickael Besançon. Le début des combats est prévu à 19h30 ce samedi soir.

 

Mickaël Besançon, directeur sportif du Boxing Club Pontissalien : 

 

Lorenzo et Loïc, deux élèves en terminale en Bac pro commerce au lycée Xavier Marmier à Pontarlier ont remporté le concours « Mon chef d’œuvre en 3 minutes chrono ! ». Les lycéens devaient réaliser un exposé pour convaincre de leur projet auprès d’un jury composé de membres du monde éducatif et de professionnels. Avec la création de leur boutique éphémère « Green Market », une ressourcerie donnant une seconde vie aux objets, les jeunes garçons ont su convaincre en remportant le premier prix.

 

Le succès de Green Market, une boutique éphémère de seconde main

Derrière ce projet, c’est toute une classe d’élèves du lycée pontissalien en bac pro métiers du commerce et de la vente qui a œuvré pendant deux ans. Sous la houlette de trois enseignants, les élèves ont été sensibilisés à l’écologie et la surconsommation, notamment en participant à une fresque du climat avec des intervenants, en visionnant le film « Animal » de Cyril Dion, ainsi que d’autres actions. C’est alors que l’idée d’une boutique éphémère a germé dans l’esprit des lycéens. « Au départ, l'idée était de traiter ces déchets qui sont partout, en se disant qu’au lieu de jeter les objets, on leur donne une seconde vie. On a donc créé une boutique ressourcerie pour réaliser ce projet » indique Christophe Mollet, professeur de français au sein de l’établissement, en charge du projet. Très vite, les idées fusent, les élèves se concertent, et la réflexion collective conduit à un logo et un nom : Green Market. Les élèves diffusent alors des annonces dans tout le lycée, au micro, mais également en publiant des affiches et en communiquant largement à propos de leur ressourcerie.

Green Market rencontre un franc succès. Bien plus que ce qu’espéraient initialement les élèves. « On n’aurait jamais imaginé autant d’effervescence ! » soulignent Lorenzo et Loïc. Les dons affluent, aussi bien de la part des lycéens que des professeurs, qui vident leurs placards et leurs greniers. Ce sont plus de 1000 objets qui sont collectés. La boutique éphémère bat son plein, et 400 pièces sont vendues à très bas prix, et 600 autres reversées à l’association Emmaüs.

 

Un premier prix obtenu

Une professeure de vente du lycée Xavier Marmier souffle alors aux élèves, l’idée de participer au concours académique « Mon chef-d’œuvre en 3 minutes chrono ! ». Un véritable challenge pour les élèves et apprentis, volontaires et engagés. En trois minutes, ces derniers doivent réaliser un exposé clair et concis pour convaincre de leur projet. Ce concours offre l’occasion aux participants de développer leurs compétences orales et de se préparer à la présentation du chef-d’œuvre en fin d’année scolaire. Pour les élèves, ce concours est également l’opportunité d’exposer leur travail auprès d’un jury composé de membres du monde éducatif et de professionnels. Les membres du jury se basent sur différents critères afin d’évaluer les élèves : talent d’orateur et implication, présentation du chef d’œuvre, structuration de l’exposé et coup de cœur.

Lorenzo et Loïc sont érigés en porte-paroles et sont désignés pour représenter ce projet devant l’impressionnant jury, composé notamment de la rectrice de l’académie de Besançon et de la région académique, Nathalie Albert-Moretti. « On est assez à l'aise à l’oral, et on nous a vite proposé de participer à ce concours, ce qu’on a accepté » indique Loïc. « Et on a bien eu raison puisqu’on a gagné ! » se félicite Lorenzo. « On s'est quand même pas mal entraîné, avec l’apprentissage de notre texte, du diaporama, et puis on n'a pas perdu nos mots devant le jury, même s’il y avait pas mal de stress ! » ajoute le jeune homme. « Notre force était que nous avions un projet concret, solide, que l’on a présenté de façon clair et précise, sans note, c'est aussi ce qui a fait la différence je pense » complète Loïc.  

 

Une mise en situation qui complète une formation

« A Pontarlier, il y a plein de petites boutiques de vente de proximité et de contact, donc cette boutique éphémère qu'on a réalisée, c'était la même chose, on n’a pas été déboussolé finalement. Et puis, elle a aussi permis à des personnes de notre classe qui n’avaient par exemple jamais encaissé en stage de le faire. Il y a eu de l'apprentissage, et ça complète vraiment notre formation, ce n'est pas un chef d'œuvre choisi au hasard » explique Lorenzo. « 2 ans, ça paraît long, mais c’est court à la fois, le timing était juste pour monter une boutique comme celle-là. Cela étant, on a bien été encadré, on s’est bien organisé, et c’est une belle réussite » ajoute Loïc.

 

Lorenzo et Loïc : 

 

En 2021, la première édition des Chantiers Jeunes voyait le jour à Pontarlier. Aujourd’hui, ce dispositif qui s’adresse aux 14-18 ans est plus que jamais d’actualité. De nombreux jeunes se portent volontaires. Depuis lundi, huit d’entre eux participent à la réhabilitation du square Saint-Roch, armés de pelles et de brouettes. En plus de leur transmettre la valeur du travail et de leur proposer une expérience enrichissante, ces jeunes seront rémunérés à hauteur de 80€ en fin de semaine, qui se clôturera sur une touche conviviale, en partageant un pique-nique et une activité.

Ce jeudi matin, malgré quelques gouttes de pluie, quatre filles et quatre garçons, encadré par les agents de la ville, redonnaient un coup de propre au square Saint-Roch à Pontarlier. Pelles et râteaux en main, ou traînant des brouettes dégoulinant de terre, ces volontaires participent depuis plus d’une semaine à l’entretien de ce parc très fréquenté. Pelouse, parterres de fleurs, murets, allées, arbustes, bancs, mobilier urbain, tout est inspecté et restauré.

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Cette action pilotée par la Commission jeunesse, a pour objectif d’occuper de façon enrichissante et éducative les jeunes lors de leurs vacances scolaires, en participant à la réalisation de petits travaux d’utilité collective. Ce dispositif est proposé pendant toutes les vacances scolaires, à l'exception des vacances de Noël. Les jeunes volontaires peuvent réaliser plusieurs missions collectives variées : de l'entretien ou de la restauration du patrimoine municipal, au réaménagement et à l'amélioration d’espaces de vie au sein de la Ville, en passant par la construction de mobilier urbain, d'hôtels à insectes ou d'éléments décoratifs, au profit d'établissements scolaires, de bailleurs sociaux, ou encore de partenaires associatifs locaux. En échange, ils reçoivent une gratification de 80€. Les chantiers se déroulent à Pontarlier, sur une semaine, à raison de 5 demi-journées, généralement les matins de 8h45 à 12h, et recrutent en suivant certains critères : mixité des âges, des genres, et des quartiers. L’objectif est aussi de faire travailler ensemble des jeunes de différents horizons.

 

Les jeunes volontaires : 

 

Rémi, animateur chantiers jeunes : 

 

Dimanche dernier, un incendie se déclarait dans un garage rue du Stand à Pontarlier. Un individu a été aperçu en train de prendre la fuite en vélo et deux détonations, qui s’apparentent à de aérosols, ont été entendues. Quelques mètres plus loin, un homme alcoolisé chute et se blesse, entraînant sa prise en charge par les sapeurs-pompiers. Durant son transport, il s’en serait violemment pris à trois pompiers en leur crachant dessus, ainsi qu’à un agent de police. Sur lui, deux cartes bancaires sont découvertes : la première dérobée à une victime, et la seconde appartenant au locataire du garage. L’homme possédait aussi un couteau et de la cocaïne.

Après une nuit à l’hôpital, cet homme a été placé en garde à vue qui a été prolongée. Il a reconnu les outrages et l’incendie, mais minimise son implication, indiquant qu’il « ne voulait pas mettre le feu, qu’il a été dépassé par les événements, ce qui a entraîné sa fuite ».

Des investigations sont en cours pour déterminer l’origine du foyer, et des prélèvements ont été réalisés pour faire toute la lumière sur cette affaire. En attente des résultats de son analyse toxicologique et de son jugement, l’individu a été placé en détention provisoire.

Ce matin s’ouvrait devant la cour d’assises du Doubs, le procès de Béchir Tabarki, accusé de l’assassinat de Jeanine Dessay. La sexagénaire a été tuée de 19 coups de couteau dans les toilettes du Géant Casino de Pontarlier le 15 avril 2019. En cette première matinée, dans une salle comble, trois hommes et trois femmes ont été tirés au sort comme jurés. Après le rappel des faits par le président d’audience, deux policiers, en charge de l’affaire à l’époque ont témoigné à la barre. Ils ont notamment raconté de quelle façon a été retrouvé le corps, ont partagé les premiers témoignages, et expliqué comment ils sont rapidement remontés jusqu’à l’accusé. Ce dernier risque la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict sera connu demain après-midi.

Béchir Tabarki a 46 ans aujourd’hui. Il est arrivé dans le box vêtu d’une marinière, les cheveux légèrement ébouriffés, une barbe épaisse. Un visage vieilli, marqué. Après le tirage au sort des jurés, trois hommes et trois femmes, le président d’audience, Matthieu Husson, commence la lecture du dossier. Cela passe par une longue énumération des délits commis par Béchir Tabarki. Atteinte aux biens, trafic de stupéfiants, vol à main armé, injures à caractère sexuel, etc. Béchir Tabarki reconnaît en partie les éléments cités par le président, mais d’une voix légère et un débit de parole plutôt lent, indique « ne pas savoir comment il s’est retrouvé dans ces toilettes, et ne pas se rappeler ce qu’il s’est passé ensuite ». Lors de ses précédentes auditions, l’accusé a expliqué avoir été victime d’amnésie. 

La première personne appelée à la barre est le capitaine de police de l’époque, le premier déployé sur cette affaire. Il décrit le début de l’enquête. « Les premières constatations font état d’une femme de soixante ans, égorgée, allongée sur le dos, gisant dans une mare de sang. Tout de suite, on constate l’exceptionnelle gravité de la situation ». Très vite, les caméras de vidéosurveillance sont consultées, et permettent d’identifier clairement un individu, au comportement suspect. Le capitaine de police raconte ensuite le témoignage d’une femme, en pleurs, choquée, recueilli quelques minutes après le drame. Elle raconte avoir été interpellée par du bruit dans les dernières toilettes. Dans un premier temps, elle pense à des ébats sexuels entre amoureux, s’en rapproche, et constate finalement qu’il s’agit de bruits de lutte. Elle demande alors si tout va bien, et n’obtient pas de réponse. Elle se rend compte que les bruit sont finalement les respirations difficiles d’une femme en train de suffoquer. Elle réitère sa demande, et voit alors un homme, impassible, ouvrir la porte. Derrière lui, une femme ensanglantée.

Jeanine Dessay décède à 12h27, malgré les tentatives de réanimation entreprises par les secours. Son sac à main est retrouvé, rien ne manque, ce qui écarte le motif du crime crapuleux. Le médecin légiste évoque « un véritable massacre ». « Il ne lui a laissé aucune chance » explique-t-il. Il ne relève pas non plus de bagarre précédant les faits.

Le policier raconte ensuite, l'histoire glaçante, permettant l’arrestation de Béchir Tabarki.

Tout commence au théâtre Bernard Blier. Mme Perrier, agent d’entretien, est interpellée par un claquement de porte, aux alentours de 15h. Un claquement qu’elle reconnaît immédiatement : celui des toilettes pour femmes. Dans ce théâtre fermé, un homme se présente alors à elle quelques secondes plus tard, et lui demande poliment où se trouve la rue Jeanne d’Arc, celle de sa chambre d’hôtel. Mme Perrier lui explique, et l’homme tourne les talons. Avant de lui faire volteface soudainement. Et lui demander à nouveau où se trouve la rue Jeanne d’Arc. Mme Perrier lui explique un nouvelle fois, et l’homme quitte les lieux.

Quelques minutes plus tard, alors que Mme Perrier traverse la salle de spectacle dans la pénombre afin d’aller nettoyer une loge, elle entend un bruit dans son dos. « Comme si quelqu’un se prenait les pieds dans le tapis » déclare-t-elle. En se retournant, elle reconnaît à nouveau cet homme, qui tente de se dissimuler dans la salle. Elle lui ordonne de partir, mais l’homme indique « visiter le théâtre, qu’il a le droit ». Alertée par ce comportement anormal, et l'attitude inquiètante de l'homme, elle se sauve alors par une issue de secours. Un geste salvateur, selon le capitaine de police, qui continue son rapport. Une fois dehors, elle téléphone immédiatement à son patron. Pour la dernière fois, elle aperçoit l’individu sortir du théâtre, mais cette fois-ci, il part définitivement. À peine plus d’une heure après, la police se rend à l’hôtel de Béchir Tabarki, l’interpelle, et le place en garde à vue.

 

Ce mardi 28 mars débutera aux assises de Besançon, le procès du meurtrier présumé de Jeanine Dessay. La sexagénaire avait été sauvagement tuée de 19 coups de couteau dans les toilettes du supermarché Géant Casino de Pontarlier le 15 avril 2019.  

Jeanine Dessay, cette landaise d’origine, était une femme de cœur, infirmière au CCAS et très proche des sans-abris. Tout pousse à croire qu’elle s’est malheureusement retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment ce 15 avril 2019. 19 de coups de couteau lui arrachent la vie. Le meurtrier présumé, un quarantenaire, bien connu des services de police. Trafic de stupéfiants, atteintes aux biens, vol à main armée, un casier judiciaire est bien rempli. Il était d’ailleurs sorti d’une prison suisse le 8 avril, soit une semaine précédant le meurtre.

Selon des sources de nos confrères, des éléments permettent d’affirmer qu’il avait visionné plusieurs films pornographiques sur un ordinateur dans sa chambre d’hôtel, avant de se rendre dans ce supermarché. Mais la victime a été retrouvée habillée, sans aucune trace d’agression sexuelle. Les caméras de vidéosurveillance montrent tout de même que l’individu est arrivé 30 minutes avant le meurtre dans les toilettes pour dames. Si le mobile sexuel a été le seul envisagé pour l'heure, l’accusé l’a toujours nié. Des nombreuses réponses sont attendues au cours de ce procès qui durera jusqu’à mercredi.  

Une soirée caritative, la première qui est réalisée à la piscine de Pontarlier, se tient de 17h à 22h ce vendredi 24 mars dans le cadre de la nuit de Lyme. L'objectif est de récolter des fonds pour lutter contre la maladie de Lyme. Les bassins sont ouverts de 17h à 22h00 et à disposition du public qui peut venir nager dans le petit ou dans le grand bassin.

A l’initiative de cette soirée, Constance Favre, actuellement stagiaire BPJEPS AAN (activités aquatiques et nautiques) en alternance au sein du Club Nautique Pontarlier. La jeune fille souhaite passer le diplôme de maître-nageur sauveteur. Durant cette soirée, aux côtés du club, elle propose des initiations à l’aquagym et à la natation artistique. « C'est une activité que l'on propose au club, et c'est aussi pour la faire découvrir aux gens, à ceux qui auraient envie d'essayer. La ville nous a gracieusement prêté les bassins à partir pour qu'on puisse mettre ça en œuvre » souligne Constance.

L'association Lyme France, qui vient du Jura, est de la partie. Elle répondra, tout au long de la soirée, aux questions des baigneurs tout en réalisant des petites conférences. « On fait venir une association du Jura parce qu’il n’y en a même pas dans le Doubs. C'est aussi pour faire comprendre aux gens la gravité de la situation » indique Constance. « C'est une soirée qui fait partie du diplôme que je passe, où l’on doit réaliser un projet d'animation dans notre structure. Mais le but de la soirée principale c'est quand même de sensibiliser les gens à la maladie de Lyme, puisque l’on est une des régions les plus touchées » poursuit la jeune fille.

L'entrée est de 3€ et tous les fonds seront reversés à l’association France Lyme. Un petit fil rouge sous forme de tombola est aussi mis en place tout au long de la soirée. « Les gens peuvent donner le nombre de mètres qu’ils nagent. Et à la fin, en payant 2€, ils peuvent éventuellement tenter de gagner un des nombreux lots qui font partie de cette tombola, en essayant de trouver le nombre de mètres nagés durant toute la soirée ! » explique Constance.