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Une femme a déposé plainte au commissariat de Pontarlier ce jeudi pour un harcèlement psychologique qu’elle subit depuis octobre 2021, date de la séparation de son conjoint. Ce dernier aurait exercé de très nombreuses pressions et menaces par téléphone, ce qui a été corroboré par différents témoignages. L’homme a nié les faits et a tenté de se justifier. Présenté ce jeudi devant le magistrat, il a été placé sous contrôle judiciaire strict et sera jugé en février 2023.

La police de Pontarlier est intervenue ce mercredi dans un lycée professionnel de la ville. Deux jeunes adolescents de l’internat se sont plaints de violences subies depuis plusieurs jours de la part de deux autres élèves. Ils auraient été les victimes du jeu de la « picore Â», une nouvelle tendance violente qui se développe sur les réseaux sociaux. Les deux auteurs, âgés de 14 et 15 ont été placés en garde à vue. Ils ont reconnu les faits, et devront participer à un stage de sensibilisation. 

La ville de Pontarlier participe ce samedi, de 14h à 18h,  à la 10ème édition de la Journée du développement durable. En raison du mauvais temps, l'événement initialement prévu place d’Arçon se déroulera  au théâtre Bernard Blier. De nombreuses associations locales de protection de l’environnement proposeront des animations ludiques et pédagogiques. Des ateliers participatifs viendront compléter ces animations et rythmeront la demi-journée.

Le CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) sera présent pour cette 10ème édition. Il proposera l’Escape Game « Clément Massif & La clé temporelle Â» sur le thème du changement climatique. Cette animation pourra accueillir jusqu’à 28 personnes. Deux sessions d’environ 2h seront proposées, la première à 14h et la seconde à 16h. Les objectifs de cet Escape Game sont de sensibiliser le public  face aux enjeux du changement climatique, comprendre les leviers à notre portée, se questionner, communiquer, collaborer, et s’entraider.

Le scénario : « 2100, une tornade dévastatrice fait rage à l’extérieur. Vous venez d’apprendre que le professeur Clément Massif avait découvert une clé temporelle permettant de retourner dans les années 2020. Ensemble, vous décidez de saisir cette chance. Résoudre les énigmes qu’il a laissées derrière lui, pourront vous permettre de trouver cette clé et retourner à une époque plus clémente, où agir est encore possible. Â»

D’autres partenaires seront aussi présents lors de cette 10ème édition de la Journée du Développement durable. La Marmite solidaire permettra de cuisiner des recettes gourmandes et éco-responsables tandis que les enfants pourront participer à des jeux sur le thème de la réduction du gaspillage alimentaire. De plus, la récente association Durable-et-Doubs, invite à participer à une version synthétique des fameuses « Fresque du Climat Â» dont l’objectif est de sensibiliser aux conséquences du changement climatique afin de faire émerger des idées d’actions réalistes et réalisables à notre échelle. 

 

Fanny Decavèle Bonneau, chargée de mission, et co-interprète au CPIE du Haut-Doubs : 

 

 

Organisé par l’association Moto Virade 39, le but de cet événement est de collecter des fonds pour aider les laboratoires de recherches qui luttent contre la mucoviscidose. Environ 700 motards et 400 motos sont attendus sur les routes de la région ce dimanche 25 septembre. Le rassemblement est prévu à 7h sur l’esplanade de l’avenue de Lahr de Dole. Le cortège démarrera une demi-heure plus tard. La première étape se fera à Levier à 9h30 devant les établissements Vallet, puis à midi les motards s’arrêteront à Pontarlier pour déjeuner. Dans la capitale du Haut-Doubs, le cortège suivra le parcours suivant : rue de la Halle > Place des Bernardines > rue Jeanne d’Arc > rue Jules Mathez > Hôpital > Montée du Larmont. Le retour est prévu pour 17h30 à Dole.

Au total, ce ne sont pas moins de 9 spectacles qui sont au programme cette saison, avec pour têtes d’affiche Richard Anconina et Cristina Reali. D’un côté, le théâtre Bernard Blier accueillera les représentations de théâtre, et de l’autre, le Théâtre du lavoir fera la part belle aux spectacles musicaux. Les nouveautés seront nombreuses, il sera possible d’assister à la première comédie musicale proposée par les Scènes du Haut-Doubs ou à son spectacle interactif où le public décidera du scénario. Cette année le spectacle d’ouverture, gratuit et ouvert à tous, « Tout Molière… ou presque ! Â» aura lieu ce jeudi 22 septembre à 19h au théâtre Bernard Blier. Une représentation qui sera suivie du verre de l’amitié et d’une surprise musicale. Les tickets sont à retirer au service culturel depuis ce lundi, à raison de 4 tickets par personne.

 

« Un évènement incontournable Â»

Pour la petite histoire, les Scènes du Haut-Doubs ont commencé en 2002 dans le théâtre Bernard Blier, créé à la fin du 19ème, qui était autrefois une halle à blé. Il comporte 338 places et 130m² de scène. Les Scènes du Haut-Doubs, depuis 20 ans, ce sont 140 spectacles, 165 représentations, 36.000 spectateurs, 5000 collégiens et 3200 abonnements. Elles proposent une programmation éclectique, de qualité, avec des comédies, spectacles classiques et contemporains, des têtes d’affiches, des spectacles récompensés aux Molières et même des spectacles musicaux. Les Scènes du Haut-Doubs fêterons cette année leur 20ème édition, et pour remercier son public fidèle, c’est une « programmation d’exception qui est prévue Â» souligne Daniella Thiébaud-Fonck, adjointe culture tourisme et jumelage à la ville de Pontarlier. « C’est un événement incontournable. Il rayonne, renforce la vie culturelle pontissalienne, et permet de créer de forts liens sociaux et amicaux pour tous » poursuit l’élu. Cette année, l’ouverture de saison débutera par le spectacle « Tout Molière… ou presque Â», offert par la ville, avec un verre de l’amitié, ce jeudi 22 septembre au Théâtre Bernard Blier.

 

La nouveauté de la saison, un spectacle interactif 

Les pièces sont choisies au festival d’Avignon par Marion Semin, responsable du service culturel à la ville de Pontarlier, et également à Paris, par un autre responsable culture, en l’occurrence Martine Mong pour cette saison. Elles sont ensuite proposées à la commission culture, qui décide de la programmation parmi les choix proposés. Environ huit ou neuf sont retenues sur les quinze sélectionnées. La grande nouveauté de cette année sera « L’embarras du choix Â» de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Il s’agit d’une comédie interactive portant sur un héros, où le public décidera de la suite du spectacle. Les spectateurs pourront poser des questions et interagir directement avec la représentation. « C’est nouveau, c‘est rigolo, et ça sera peut-être amené à se développer prochainement Â» explique Marion Semin. « Avec les élus, on espère retrouver le public, qui était quand même présent l’année dernière. On a rempli à peu près 70% sur l’ensemble de la saison. Ce qui était pas mal du tout, quand nos confrères étaient plutôt sur un taux de remplissage de de 50-60%. Mais on espère bien évidemment retrouver l’ensemble du public pour partager ces 20 ans Â» confie la responsable du service culturel.

 

La programmation 2022-2023

La billetterie sera mise en place sur le site de la ville le 3 octobre. Les tarifs seront de 23 à 25€ pour les têtes d’affiche, 15€ pour les tarifs réduits, 20€ pour les places individuelles, et 10€ pour les spectacles familiaux et les cartes avantages jeunes. Les abonnements sont de 120€ pour 7 spectacles, et de 75€ pour 4 spectacles.

 

Marion Semin & Daniella Thiébaud-Fonck : 

 

 

Théâtre Bernard Blier :

Jeudi 22 septembre : « Tout Molière… ou presque ! Â»

Jeudi 10 novembre : « Coupable Â»

Jeudi 24 novembre : « Lorsque Françoise paraît Â»

Jeudi 15 décembre : « La cagnotte Â»

Jeudi 19 janvier : « Le jeu de la vérité Â»

Mercredi 25 janvier : « Aladin Â»

Jeudi 23 février : « Chance Â»

Mercredi 29 mars : « Les combats d’une effrontée Â»

Jeudi 6 avril : « L’embarras du choix Â»

 

Théâtre du Lavoir :

Samedi 22 octobre : « Kent Â»

Samedi 26 novembre : « Ariel Bart Â»

Dimanche 22 janvier : « Titien Collard Â»

Dimanche 2 avril : « Trio SR9 Â» 

 

Ce dimanche aura lieu l’élection de Miss Franche-Comté à l’espace Pourny de Pontarlier. Cléo Trouttet, 21 ans, originaire de Dompierre-les-Tilleuls, rêve de succéder à Julie Cretin. La jeune femme, titulaire d’une licence et scolarisée à l’Université Lyon 2 poursuit des études de journalisme. Elle s’apprête à passer les concours d’entrée lors de son année de Miss, afin d’intégrer l’ESJ de Lille. Polyglotte, Cléo parle anglais, italien, espagnol… et l’islandais qu’elle a pu apprendre lors d’un séjour sur l'île de glace et de feu. La rédaction s’est entretenue avec Cléo, à l’aube d’une aventure qui peut changer sa vie.

 

« Je vais participer le 11 septembre à l’élection de Miss Franche-Comté. Je suis actuellement la première dauphine de Miss Doubs, et je serai la candidate numéro 13 Â» confie Cléo. Une écharpe obtenue lors de son élection à Micropolis durant la foire comtoise en mai dernier, aux côtés de Diane Leyre, Miss France 2022, et des anciennes miss et dauphines des quatre départements de la région. Ce dimanche sera l’occasion de concrétiser cette belle aventure à l’espace Pourny de Pontarlier. Toutes les places ont déjà été vendues et le public votera pour les 5 finalistes. C’est ensuite le jury qui attribuera les places. « On va être jugé sur tout ce qu’on a fait depuis notre élection à Micropolis, depuis qu’on porte notre première écharpe. Mais également sur notre côté intellectuel, avec un test de culture générale, sur notre capacité à danser, être fluide, sourire, se tenir droite, notre bienséance en quelque sorte. Tous ces critères vont être très importants lors de l’élection Â» souligne Cléo Trouttet.

 

« J’aimerais porter au plus loin ma région, et surtout le Haut-Doubs, ma terre natale et celle où ma famille a toujours vécu. Je suis d’ailleurs la seule candidate qui provient du Haut-Doubs. Mais j’aimerais aussi porter la Franche-Comté à bout de bras, parce que c’est une magnifique région, que je trouve encore trop méconnue Â» 

 

D'où t'es venue cette envie de participer à cette élection ?

« Le second confinement a été très difficile. J’étais seule dans mon appartement, je ne sortais pas, et je ne voulais pas revivre un moment pareil. J’ai pris le taureau par les cornes, et je me suis bougée pour faire changer les choses ! Je me suis orientée vers l’Islande, parce qu’il n’y avait pas de confinement et de contraintes trop intenses. Je suis donc partie en Erasmus, du mois d’août jusqu’en décembre. J’ai d’ailleurs validé mon semestre avec 14 de moyenne. Et comme j’ai toujours été intéressée par les Miss, c’est là-bas que j’ai eu un déclic. De me lancer, d’arrêter d’avoir peur, de ne pas avoir confiance en moi. Je me suis dit que moi aussi, je pouvais tenter l’expérience Â»

 

Comment as-tu vécu cette aventure jusqu’à présent ?

« Au début, j’avais très peur. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Et puis finalement, je me trouve vraiment à ma place, j’aime beaucoup ce qu’on est toutes en train de faire. Je me sens bien, je me sens suffisamment mature, et je sais que j’ai les épaules pour cette aventure fabuleuse Â»  

 

Quelles seraient tes qualités principales ?

Certaines de mes qualités se transforment parfois en défauts. J’ai une profonde empathie, qui parfois me fait défaut, surtout avec les animaux ! J’ai aussi, quelquefois, du mal à cacher ce que je ressens. Ça se voit sur mon visage, je suis comme un livre ouvert, et de temps à autre, c’est difficile à porter. Sinon, je ne suis pas la meilleure danseuse, on n’a pas toutes pratiqué la danse, mais ça reste bon enfant, on rigole ensemble, c’est assez sympa et convivial. C’est vrai que ce n’est pas facile de danser en talons, se tenir droite et sourire. Ce n’est pas quelque chose d'inné. Il ne faut pas être trop rigide non plus, ce n’est pas évident ! Heureusement qu’on a des répétitions. Sinon, concernant le test de culture générale, ça devrait bien se passer. En préparant les concours de journalisme, on acquiert beaucoup de connaissances très diverses, ça aide pas mal ! J’aimerais d’ailleurs beaucoup faire du journalisme dans le domaine culturel, c’est un milieu qui m’intéresse énormément Â»

 

L’élection se tiendra le 11 septembre à l’espace Pourny de Pontarlier. Ce sont 13 candidates qui vont se mesurer au public et au jury, dans l’espoir de décrocher la couronne de Miss Franche-Comté 2022. Diane Leyre, Miss France 2022, sera présente. L’élection se déroulera en deux étapes. Le public sélectionnera sept candidates parmi les treize grâce à leurs votes. Le jury décidera ensuite qui des sept miss qualifiées aura l’honneur de représenter la Franche-Comté à l’élection de Miss France 2023.

 

Cléo Trouttet : 

 

Alimenté à partir de la combustion de déchets, le réseau de chaleur de Pontarlier fournit environ 75 bâtiments en chauffage et eau chaude sanitaire. En tant que propriétaire du réseau, Préval a engagé un programme d’extension pour répondre à la demande et permettre à davantage d’abonnés de profiter de cette énergie produite localement.

 

 

Réduire l’utilisation des énergies fossiles

Le réseau de chaleur fonctionne principalement avec une énergie locale dite « de récupération Â», provenant de la combustion des déchets. Le raccordement des bâtiments au réseau permet de limiter l’utilisation d’énergies fossiles, comme le gaz ou le fioul. Le prix des énergies renouvelables ou de récupération, produites localement, est moins impacté que les fluctuations des tarifs des énergies fossiles. L’abonnement au réseau de chaleur garantit une meilleure stabilité des coûts. En effet, la part du gaz ne représente que 20% maximum dans la formule de calcul du prix de l’énergie distribuée via le réseau de chaleur urbain, ce qui permet aujourd’hui de mieux contenir les augmentations du gaz. Par ailleurs, la taille et la gestion industrielle des installations permettent d’obtenir de meilleurs rendements de combustion et de plus faibles rejets que la plupart des installations classiques de chauffage. La centralisation de la production d’énergie des 75 abonnés permet de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre.

 

Quels bâtiments raccordables, sous quels critères ?

Préval poursuit l’extension du réseau depuis quelques années, en partenariat avec la Ville de Pontarlier et l’Ademe, selon le schéma directeur de 2019, qui fixe le cap du déploiement. Les choix des zones et des bâtiments raccordés s’effectuent sur différents critères : le tracé du réseau historique, les opportunités identifiées sur une même zone, la complexité des travaux, la configuration du bâtiment, un retour sur investissement cohérent. En 2022, le réseau de chaleur arrive au centre-ville dans le but de relier différents bâtiments municipaux (théâtre Bernard Blier, musée, hôtel de ville, médiathèque, sous-préfecture). Les travaux vont générer des fermetures temporaires de rues ou encore des tranchées pouvant perturber momentanément l’accès aux habitations, garages et commerces. Le centre-ville est impacté depuis le 16 août, et cela devrait s’étendre jusqu’au 9 septembre environ. Plusieurs outils permettent aux riverains de suivre l’évolution des travaux, notamment la page Facebook dédiée « réseau de chaleur Pontarlier Â», ou encore le site internet de Préval.

 

Les travaux 2022 poursuivent deux enjeux majeurs :

-          Remplacer les canalisations fonte datant de 1989, afin de prévenir d’éventuelles fuites et d’assurer les besoins futurs en énergie, comme c’est le cas pour la rue Marpaud qui alimente notamment l’hôpital.

-          Réaliser un bouclage du réseau, par le centre-ville pour sécuriser l’alimentation en énergie des abonnés, et également pour fournir chauffage et eau chaude sanitaire à différents bâtiments publics.  

 

Claude Gindre, président de Préval : 

 

 

Ce jeudi 1er septembre c’était la rentrée des classes, 203.511 élèves ont fait leur rentrée ce jeudi 1er septembre dans l’académie de Besançon, dont 95.000 dans le Doubs. Cette année plus de masques et des mesures sanitaires allégées au plus grand bonheur des élèves et des enseignants. La rédaction s’est rendue à Pontarlier, à l’école Charles Péguy, où le maire, son adjointe et le service éducatif effectuaient la traditionnelle visite des écoles.

 

 

« Revenir sur les fondamentaux Â»

Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de l’académie de Besançon, faisait le point ce mardi sur la rentrée scolaire. « Une rentrée apaisée, maîtrisée et engagée Â» avait souligné la rectrice. En partie grâce à la levée des nombreuses restrictions sanitaires. Des propos partagés ce jeudi par Olivia Guyon, adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier. « La rentrée se passe bien, on a un magnifique temps, c’est toujours plus agréable. Tout se fait en douceur. C’est une rentrée sereine, normale, après ces années Covid. Enfin on a l’impression de revenir aux fondamentaux, à l’école Â». L’intégralité des cours se feront désormais en présentiel, les activités sportives auront lieu sans restriction, et le port du masque n’est plus obligatoire même s’il reste recommandé pour les personnes vulnérables. « Ã‡a va nous permettre à nous, mais surtout aux enseignants, aux familles et aux enfants, de se concentrer sur l’essentiel, sur les fondamentaux. On vient à l’école pour s’épanouir, grandir, apprendre. Désormais la priorité sera l’école, les apprentissages, un climat plus serein, le plus sain possible, pour permettre aux enfants de s’épanouir à l’école Â» ajoute Olivia Guyon.

 

Des effectifs complets à Pontarlier

Alors que l’on annonçait une rentrée compliquée au niveau des effectifs, que 4000 postes d’enseignants n’étaient pas pourvus à 10 jours de la rentrée, la rectrice a affirmé que dans les départements du Doubs, de Haute-Saône, du Jura et du Territoire de Belfort, la pénurie des enseignants était bien moindre qu’au niveau national. « Les enseignants sont là, devant leurs élèves, qui eux aussi sont là. Tout le monde est bien présent. En tout cas, nous n’avons pas cette problématique au niveau des écoles Â» explique l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier. Par ailleurs, les effectifs des élèves sont en hausse. « On entend parler d’une baisse démographique sur le département, mais sur le secteur de Pontarlier ça ne se ressent pas. Au global, nous avons plus d’élèves que la rentrée dernière, avec des variations en fonction des écoles. C’est un indicateur important, rassurant Â» confie Olivia Guyon.

 

Des cantines prêtes à accueillir tout le monde

Les places de cantine étaient aussi au cÅ“ur des préoccupations dans certaines grandes villes de France, les restaurants scolaires ne pouvant accueillir la totalité des élèves. Si tel était le cas à Pontarlier, ce n’est désormais plus d’actualité. « On donne une réponse positive à toutes les familles, on a la capacité d’accueillir tous les enfants. Effectivement on avait un problème de place, mais il a été résolu puisque maintenant on va permettre à des enfants de se restaurer au lycée Jeanne d’Arc de Pontarlier, notamment les enfants de l’école Cordier. On va continuer d’y réfléchir, parce que l’idée c’est de permettre de pouvoir assurer cette continuité Â» explique Olivia Guyon.

 

Quelles nouveautés dans les écoles cette année ?

A Pontarlier, des travaux s’effectuent chaque année, chaque été. Peinture, sol, rénovation, chauffage, et bien d’autres encore. Mais la grande nouveauté de cette rentrée, c’est l’équipement de toutes les écoles élémentaires d’ordinateurs portables. « On a mis en place des classes mobiles qui étaient attendues par les enseignants. Ça fonctionne en Wifi, ça va permettre aux enseignants de mettre en place d’autres activités par ce biais du numérique Â» confie l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier.

Un projet de cour à l’école élémentaire Joliot Curie devrait aussi voir le jour. « C’est un travail collaboratif qui va être mis en place avec les équipes enseignantes, les élèves, la maison de quartiers et les habitants. L’idée est de ne rien s’interdire, de s’imaginer la cour de demain, leur cour d’école, que ça devienne un lieu de vie, un lieu d’accueil pour les parents, et peut-être même un espace partagé. Je ne sais pas ce que donneront les résultats de leurs travaux. Les idées vont venir du terrain, de façon collaborative Â» souligne Olivia Guyon.

Enfin, dernière nouveauté qui intervient en partenariat avec l’Education Nationale, la mise en place de l’accueil des toutes petites sections, les TPS. « On peut accueillir jusqu’à deux fois quatre familles dans deux écoles maternelles différentes, l’école Vauthier et des Pareuses, donc potentiellement 4 places pour accueillir ces enfants-là. L’idée est aussi de pouvoir permettre à des enfants un peu plus jeunes de pouvoir intégrer une école un peu plus tôt, et acquérir certaines habitudes Â» explique l’adjointe à l’éducation à la ville de Pontarlier.

Ce mercredi avait lieu le concours du cheval de trait comtois à Pontarlier. Plus de 80 éleveurs étaient réunis à l’espace Pourny accompagnés de leurs bêtes. Seulement quelques heureux vainqueurs ont été sélectionnés pour le concours national de la race comtoise qui aura lieu les 8 et 9 septembre à Maîche. Pour cette finale, des chevaux venus de la France entière se mesureront les uns aux autres sur la base de différents critères.

 

Une première étape avant le concours national

Crinières tressées, poil luisant, démarche maîtrisée, les chevaux étaient tirés à quatre épingles ce mercredi à Pontarlier. Chacun leur tour, ils s’élancent sur la piste au pas, puis au trot, en paradant devant un public nombreux venu assister à cet évènement. Le jury, stylo dans une main et grille d’évaluation dans l’autre, scrute attentivement les moindres détails des sabots aux crinières. Plusieurs critères sont pris en compte : couleur de la robe, expression de la tête, encolure, membres ou encore déplacement du cheval. Après ce défilé, chaque bête se voit attribuer une note qualificative, ou non, pour le grand concours national de Maîche, prévu en septembre. Au total ce mercredi, 30 des 150 chevaux ont eu la chance de faire partie des heureux vainqueurs sélectionnés. Ils seront en compétition avec 300 autres chevaux venus de la France entière lors du grand concours national de Maîche. Enfin, six bêtes seront retenues pour participer au Salon de l’agriculture à Paris du 25 février au 5 mars 2023.

 

« Ces manifestations sont très importantes. Elles motivent beaucoup d’éleveurs et de public dans notre région. Cela permet également de faire vivre l’économie locale. Nous avons entre 300 et 400 repas le midi, servis par un traiteur. Et même si nous avons eu quelques averses ce matin, tout le monde est au rendez-vous pour cette nouvelle édition, dans la convivialité et la bonne humeur ! Â» Joël Parent, président de la section locale du cheval comtois de Pontarlier.

 

Retour en photo sur cette édition 2022 : 

 

 

Joël Parent, président de la section locale du cheval comtois de Pontarlier : 

 

 

  La ville de Pontarlier organise le dimanche 14 août un concert dans le cadre de ses Estivales au cours duquel se produira le groupe Trois Cafés Gourmand. Celui-ci aura lieu sous la Halle Emile Pasteur. L’entrée sera gratuite. La première partie verra la représentation de Sydney Balsalobre à 20h30, suivie de Trois Cafés Gourmand à 21h30.