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C’est à la station d’épuration de Bians-les-Usiers ce mercredi que Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, Béatrix Loizon, la vice-présidente du Département, et les différents partenaires ont signé le plan « rivières karstiques ». L’objectif est d’améliorer la qualité des eaux dans les prochaines années par le biais d’actions concrètes, de résultats visibles, en apportant l’aide nécessaire aux projets locaux.

Depuis le début des années 2010, les rivières comtoises, notamment la Loue, connaissent une dégradation de la qualité de leurs eaux. Les acteurs du département du Doubs ont ainsi engagé une démarche collective afin de réduire les différentes pollutions aquatiques et de tendre vers l’excellence environnementale sur notre territoire. Compte tenu de la nature karstique du sous-sol du massif jurassien, qui rend les rivières comtoises particulièrement vulnérables aux pollutions, cet objectif passe par un travail d’amélioration dans chaque secteur d’activité ayant potentiellement des impacts environnementaux afin de préserver les eaux des substances indésirables, et préserver le fonctionnement des écosystèmes aquatiques. Cette exigence est d’autant plus renforcée dans un contexte de changement climatique, qui accentue les pressions sur les milieux aquatiques du département.

« La restauration de la Loue et des rivières comtoises demandera un effort long et continu de tous, mais, d’ores et déjà, la conférence départementale de l’eau a permis d’initier une dynamique et de tracer la voie vers la reconquête. Ce plan vise donc, par l’ensemble des thématiques et des actions qu’il embrasse, à reconquérir la qualité des eaux de rivières karstiques et de notre département, et préserver la ressource disponible. Piloté à un niveau resserré, il a vocation à fédérer l’ensemble des acteurs pour une action efficace et visible à l’échelle de notre territoire »

Depuis plus d’une dizaine d’années, la mortalité piscicole s’est accentuée dans le département, et les pollutions s’accumulent dans les rivières. Pour faire face à ces phénomènes, les élus du département ont pris des engagements ce mercredi à Bians-les-Usiers en lançant le plan « rivières karstiques » dont l’objectif est de favoriser « une reconquête de la qualité des eaux ». A travers ce plan, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, a détaillé quatre axes majeurs de cette politique environnementale : gouverner, connaître, agir et communiquer. « Gouverner ce dispositif parce que l’eau est un sujet complexe et hyper technique. Il faut regarder chaque action, évaluer, réformer, pour obtenir de meilleurs résultats, que l’on obtiendra par des actions coordonnées autour d’une task force » explique Jean-François Colombet. Par l’anglicisme « task force », le préfet du Doubs entend une force d’intervention qui regroupe l’État, le Département, l’EPAGE Haut-Doubs-Haute-Loue, Doubs-Dessoubre et l’Agence de l’eau. « Puis connaître, car de nombreux sujets échappent encore à notre connaissance collective. Il faut savoir ce qui est pertinent ou non. Ensuite, il faut agir. Agir sur la qualité, l’usage et les milieux. Par exemple, concernant le plan fromagerie, il ne s’agit pas de stigmatiser une profession, car beaucoup de fromageries coopèrent et seulement quelques-unes impactent leur milieu. Mais nous le savons. Pour les plus récalcitrants et parfois les plus puissants, nous utiliserons le pouvoir que nous confère la loi. Il a fallu 30 ans pour former l’image de marque du comté, et en trois mois, on peut la mettre en l’air. Je ne laisserai pas faire ça ». Jean-François Colombet a indiqué qu’il avait signé plusieurs mises en demeure et « deux astreintes » ces derniers jours. D’ailleurs, deux fromageries ont été condamnées au mois de juin par le tribunal de Besançon.

Enfin, le préfet du Doubs a rappelé son devoir de transparence. « Trop souvent on nous reproche de cacher les choses, cette époque est révolue. Nous mettrons devant la presse toutes les actions, les résultats insuffisants et échecs, mais aussi nos objectifs futurs, et nos succès, qui je l’espère, seront nombreux ».

La première « task force » est prévue en mai 2023.

 

Jean-François Colombet, préfet du Doubs : 

 

Suite au discours du 25 février du Président de la République, qui a annoncé que « La France, comme tous les autres pays européens, prendra sa part pour assister la population ukrainienne », le ministre de l’Intérieur a réuni le 1er mars 2022 l’ensemble des préfets pour fixer les modalités opérationnelles de prise en charge et d’accueil de ces populations déplacées. Il a leur demandé d'organiser la coordination et le recensement, dans chaque département, des possibilités d'aides à ces personnes déplacées, notamment en matière d'hébergement, en lien étroit avec l’ensemble des maires, des élus et des acteurs concernés.

 

Un courrier à destination des maires du Doubs

Jean-François Colombet, préfet du Doubs, a adressé ce mardi à l’ensemble des maires, le courrier cosigné par l’ensemble des ministres chargés du volet de la gestion du conflit en Ukraine. Il a mis à leur disposition un numéro de téléphone spécifique et une adresse électronique dédiée pour répondre à leurs questions. Cette adresse est également ouverte afin de communiquer les solutions d’hébergement ou d’accueil dont ils ont connaissance au sein de leurs communes. Des consignes complémentaires seront mises en ligne sur le site Internet des services de l’État dans le Doubs, en fonction de l’évolution de la situation. Une cellule d’accueil sera également mise en place par la préfecture et la municipalité de Besançon.

Afin de garantir que l’élan de solidarité qui s’exprime dans le département produise des résultats concrets au service des ressortissants ukrainiens que le Doubs pourrait être amené à accueillir, il est indispensable que toutes les initiatives locales soient portées à la connaissance des maires, afin que ces derniers puissent en assurer la remontée à travers l’adresse courriel mis à leur disposition par la préfecture. Il est rappelé que les ressortissants ukrainiens titulaires d’un passeport biométrique bénéficient d’une dispense de visa et sont donc en situation régulière jusqu’à 90 jours après leur entrée dans l’espace Schengen. Sous réserve des considérations d’ordre public, il leur sera accordé des prolongations de droit au séjour en France. Pour ce faire, une demande est à adresser par courriel via l’adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Ce matin, trente personnes, représentant 20 pays différents, se sont vues remettre leur décret de naturalisation en préfecture du Doubs. Après un long parcours administratif, elles ont enfin obtenu leur nationalité française.  Les documents nécessaires leur ont été remis. Ils leur permettront de se voir délivrer la carte d’identité et de devenir ainsi un citoyen français à part entière.  Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, reconnaît que la délivrance de la nationalité française se fait à l’issue d’un long parcours. L’objectif étant de s’assurer que la personne répond aux critères annoncés et partage les valeurs et les piliers qui régissent la société française.

NATURALISATION COLOMBET 2

Les lois de la république au-dessus de tout

Au cours de son discours, M. Colombet a rappelé quelques règles immuables. Parmi lesquelles : la laïcité,  le droit de pratiquer une religion ou pas, et l’égalité entre les femmes et les hommes. Il a également souligné qu’en France « les lois de la République passent au-dessus de toutes les autres ». Symboliquement, en fin de cérémonie, ces femmes et ces hommes ont souhaité immortaliser cet instant, en posant devant les drapeaux tricolore et européen et aux côtés du représentant de l’état. Le fierté de devenir français et bien réelle et chacun est conscient

Le reportage de la rédaction :  Deux personnes dosposant désormais de la nationalité française et le Préfet du Doubs

Lundi 20 septembre, Florence et son mari, Ahmed, avaient débuté une grève de la faim. Malgré leur mariage à Besançon dans le Doubs le 11 janvier 2020, le couple craignait d’être séparé. Le 13 janvier, la demande de régularisation d’Ahmed, un ressortissant marocain, avait été rejetée par la préfecture. Le couple avait épuisé tous les recours possibles sur le territoire français. Après 17 jours sans s'alimenter, Florence et Ahmed ont finalement obtenu un rendez-vous mardi 5 octobre avec les services de la Préfecture qui ont donné une suite favorable et exceptionnelle au dossier d'Ahmed. L’obtention d’un titre de séjour d’une durée de 1 an. Une régularisation qui s’appuie sur le fait que ce Bisontin a une promesse d’embauche en CDI, et pas de casier judiciaire.

Ce mardi 15 juin, une quarantaine de fonctionnaires s’est rassemblée à 17h devant la préfecture du Doubs. Parmi les syndicats représentés, la CGT, Force Ouvrière, FSU ou encore Solidaires. Ils exigent une revalorisation salariale décente ainsi que des créations de postes suffisantes afin de rendre la fonction publique attractive, mais aussi pour avoir la capacité de répondre aux besoins des concitoyens. Un représentant a été reçu par Jean Richert, directeur de cabinet du préfet. 

À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées, Anne-Sophie Pelletier, députée européenne et ancienne gréviste de l’EHPAD de Foucherans, est revenue à notre micro sur l’importance de sensibiliser sur cette cau

Ce mardi 15 juin, une quarantaine de fonctionnaires s’est rassemblée à 17h devant la préfecture du Doubs. Parmi les syndicats représentés, la CGT, Force Ouvrière, FSU ou encore Solidaires. Ils exigent une revalorisation salariale décente ainsi que des créations de postes suffisantes afin de rendre la fonction publique attractive, mais aussi pour avoir la capacité de répondre aux besoins des concitoyens. Un représentant a été reçu par Jean Richert, directeur de cabinet du préfet.