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Afin de rester sur la continuité des années précédentes, le Besançon Volley-Ball organise son tournoi annuel ce week-end. Le 19 juillet dernier, Besançon était une des seules villes du Grand Est à programmer un tournoi. Cette année, le contexte est différent puisque le tournoi s’inscrit dans une optique de relance de l’activité et que plusieurs clubs organisent leur tournoi le même week-end, moins de monde est donc attendu.

L’événement débute dès samedi avec un tournoi interne exclusivement réservé aux licenciés. Quant au tournoi du dimanche, il est ouvert à tous dans le but de continuer à garder des relations et proposer une activité sportive et compétitive, dans une ambiance festive et amicale. Il a lieu sur le site de la Malcombe avec une météo qui, jusqu’ici, s’annonce clémente.

Vous avez la possibilité de vous inscrire au tournoi masculin ou féminin par équipes, le tarif d’inscription est de 8 euros par personne et les matchs débuteront dès 9h30. Une buvette sera à disposition toute la journée et pour le repas du midi. Vous avez jusqu’à vendredi pour vous inscrire à l’adresse mail « Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. » ou par message sur la page Facebook du club.

Vice-champion olympique de boxe en catégorie poids-plume, Khedafi Djelkhir a tout connu ou presque dans le noble art. Les joies, les déceptions, les départs, puis les retour. Au micro de Plein Air, ce grand champion bisontin revient sa carrière faite de montagnes russes. Entretien.

Khedafi bonjour. Pour commencer, comment t’es-tu lancé dans la boxe ? D’où te vient cette passion ?

Bonjour. Au départ, j’étais très attiré par les sports collectifs, mais j’avais aussi des amis qui faisaient de la boxe. J’habitais dans un quartier populaire, et c’est vrai qu’on se suit beaucoup à cet âge là, donc j’ai décidé d’essayer la boxe. Ça m’a plu tout de suite parce que c’est un sport individuel qui ne dépendait que de moi. Je récoltais directement les fruits de mon travail.

Tout va aller très vite pour toi. Tu commences la boxe en 1999 et tu intègres l’INSEP en 2002. 2 ans plus tard, en 2004, tu participes à tes premiers Jeux. Comment as-tu vécu cette ascension fulgurante ?

Je l’ai très bien vécu. Avec du recul maintenant, je me dis que oui, c’est arrivé très rapidement. Mais lorsque vous êtes dedans, vous ne ressentez pas cette vitesse. J’étais un gros travailleur, je m’enfermais dans ma chambre, je ne sortais pas pour des loisirs ou autre. Je mangeais boxe, je vivais boxe. Je peux t’assurer que les 2 années entre mon arrivée à l’INSEP et l’obtention de mon statut de numéro 1 de ma catégorie, ont été très longues. Je me suis impliqué à 200%

On en parlait, tu participes donc à tes premiers Jeux Olympiques en 2004 à Athènes. Le vis-tu comme un apprentissage ou as-tu déjà de hautes ambitions à ce moment là ?

Honnêtement, je voulais vraiment revenir avec une médaille. J’ai eu du mal à accepter la défaite (ndlr : Khedafi Djelkir s’incline au 2ème tour), je suis un vrai mauvais perdant.

Dès ta défaite, tu pensais à revenir en 2008 ?

Non je n’ai pas pensé directement aux Jeux de 2008. Tu sais, 4 ans c’est très long. Je me suis focalisé sur mes progrès, sur mes matchs. Par contre, une fois que j’ai empoché ma qualification pour Pékin, l’aventure a vraiment commencé. 

Parlons de cette aventure justement, et du parcours, avant de parler de la médaille. Tu affrontes Raynell WIlliams et Shahin Imranov entre autre, qui t’avaient battu auparavant. Ce sont de vrais Jeux Olympiques de revanche ?

Exactement. Ce sont des boxeurs que j’avais rencontré lors de grandes échéances comme les championnat du monde et championnat d’europe, et contre qui j’avais perdu. Je les retrouve aux Jeux Olympiques où tu n’as pas le droit à l’erreur. Tu perds un match, tu dois attendre 4 ans. Ça a été un parcours difficile pour moi mais je ne voulais pas me projeter. Je demandais à mon staff de ne pas me donner le tableau, seulement mon prochain adversaire. 

C’est un choix qui a payé sur le plan mental dans cette compétition ?

Oui parce que j’avais moins d’afflux nerveux. Je passais les étapes une à une, en étant focalisé sur mon objectif du moment qui était de battre tel adversaire. 

Ces Jeux Olympiques se terminent par une médaille d’argent. C’est ton plus beau souvenir en carrière ?

Je dirai que c’était le plus marquant. J’ai tellement de bons souvenirs que je n’arriverai pas à choisir le plus beau, mais c’est en tout cas celui qui m’a le plus marqué. 

" Ils ont brisé mon rêve qui était de terminer ma carrière aux Jeux Olympiques"

Après ces Jeux, il y a une période plus compliquée où tu entres dans le monde professionnel. Comment expliques-tu que cette période ait été si dure justement ?

Franchement, je n’en sais rien. C’est une période où on est dans le creux de la vague en France au niveau de la boxe. Moi je ne voulais pas m’expatrier à l’étranger, j’ai privilégié mon environnement, et malgré les victoires qui s’enchainaient, ça ne prenait pas. C’était certainement mon destin.

Tu décides à un moment de tout arrêter, et 18 mois plus tard, tu reviens avec un seul objectif en tête : les Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Oui, les Jeux Olympiques c’est vraiment l’évènement le plus marquant pour un sportif et je voulais finir là-dessus. Grâce à une nouvelle réforme, une compétition qualificative pour les Jeux était accessible. J’y ai participé et me suis donc qualifié pour Rio. À ce moment là,  je suis le premier français tout sport confondu à être officiellement qualifié pour ces olympiades. 

Malheureusement, tout ne vas pas se passer comme prévu. Tu décides à quelques mois des Jeux de finalement déclarer forfait car tu n’étais pas prêt physiquement. Est-ce qu’aujourd’hui, tu en veux à la Fédération et à André Martin (ndlr : président de la FFB de 2013 à 2021) ?

Évidemment que j’en veux à ces gens. Ils ont brisé mon rêve qui était de terminer ma carrière aux Jeux Olympiques. J’estime qu’en tant qu’athlète j’ai fais mon travail. On me demandait d’être performant, c’est ce que je faisais. La Fédération, en revanche, était dépassée par les évènements. Ils n’ont pas été capables de gérer un projet trop gros pour eux, et c’est moi qui en ait payé les pots cassés.

Est-ce que tu gardes un oeil sur ce qui se passe aujourd’hui, et si oui, quel regard portes-tu sur la boxe en France aujourd’hui ?

Oui je garde un oeil sur ce qui se passe, certains copains sont devenus entraineurs donc on suit un peu. C’est de toute façon impossible de s’en détacher totalement. 

On parlait des Jeux Olympiques de Rio en 2016. C’est un évènement qui a permis au grand public de découvrir Tony Yoka. Sens-tu aujourd’hui que la boxe ré-intéresse les français, en partie grâce à lui ?

Évidemment, c’est une chance incroyable pour nous d’avoir une locomotive comme Tony, et surtout dans la catégorie phare qui est celle des poids-lourds. Il y a aussi Souleymane Cissokho qui fait un super beau parcours, Christian M’Billi également. PAr contre, eux ont fait le choix de partir à l’étranger, de s’expatrier. Ça leur réussit bien et tant mieux. C’est bénéfique pour eux, pour la France, et pour les jeunes qui ont besoin de rêver.

Un dernier mot sur Besançon. C’est tout de même une vraie terre de boxe avec des champions comme vous, Mamadou Thiam, Morrade Hakkar, Jean Josselin. C’est une fierté d’avoir perpétuer cette tradition bisontine de sortir des grands champions ?

Honnêtement, je n’y pensais pas pendant ma carrière, tout va tellement vite. Avec du recul, oui on a toujours eu des bons boxeurs à Besançon mais ils arrivent tous les 10 ans. Après moi il n’y a eu personne. Il faudrait plus de continuité, mieux travailler, pour qu’il n’y ai pas seulement quelques étoiles qui sortent. Je suis très fier d’en faire parti, mais je le serai encore plus de voir davantage de pépites sortir du lot.

Le Racing Besançon tient sa quatrième recrue pour la saison à venir. Ainsi, le club bisontin peut compter sur la venue de Rafaël Calonge. Milieu de terrain, il arrive en provenance du FC Geugnon.

Le FC Sochaux Montbéliard a fait savoir ce vendredi soir que Walid Jarmouni, jeune attaquant de 21 ans, est prêté, sans option d’achat, au FC Sète, pensionnaire de national, pour la saison 2021/2022.

Le racing Besançon accueille une nouvelle recrue en provenance du Besançon Football. Ainsi, le gardien de but Thibault Ontani change de maillot. Il est la 3è recrue en provenance de la formation voisine. Un nouveau renfort pour le coach Jean-Marc Trinita

Ex-international tricolore et pièce maitresse du FCSM de 2008 à 2012, Marvin Martin nous fait l’honneur d’être le deuxième invité de l’Euro de Plein Air. L’Ultimo Diez, qui joue depuis 2 saisons à Chambly, est revenu à notre micro sur sa carrière et sur l’Euro actuel. Entretien.

Marvin bonjour. Parlons dans un premier temps de tes débuts dans le foot. Comment es-tu « tombé » dans ce sport ?

Bonjour, c’est un peu tout. Les potes, j’ai une famille qui a toujours aimé ça aussi, tout ça réunit fait que j’ai baigné dedans on va dire.

Tu avais déjà des idoles ?

Oui, mon idole ça a toujours été Zidane. Après, il y a eu l’époque Xavi-Iniesta aussi que j’ai beaucoup aimé, ça jouait vraiment au football.

À l’âge de 8 ans, tu pars jouer à Montrouge. C’est un club amateur d’Ile-de-France assez connu pour avoir sorti de nombreux joueurs pros. Raconte nous un petit peu cette époque.

Ça se passait super bien. On a toujours eu une bonne équipe. Moi notamment, je jouais avec Hatem (Ben Arfa). On a gagné le championnat des Hauts-de-Seine, la Coupe de Paris… C’est vraiment des souvenirs inoubliables. On avait un super coach Daniel Ravaudey, et c’est vrai que cette période nous a marqué parce que c’était des super compétitions pour les jeunes, c’était vraiment le plaisir du football avant tout.

En 2002 tu pars de ton Ile-de-France natale pour la Franche-Comté et le centre de formation de Sochaux. J’imagine que ça ne doit pas être simple à 14 ans de quitter sa famille du jour au lendemain pour un endroit qu’on ne connait pas.

Au début ouais. Je ne vais pas dire que c’est dur parce que tu sais pourquoi tu pars, et même à cet âge là, je savais que je voulais devenir footballeur. Mais c’est vrai qu’être loin de sa famille, de ses amis, ce n’est jamais évident. Avec les gars du centre, on se serre les coudes, et puis le fait qu’on soit la pour notre passion facilite les choses.

6 ans plus tard, en 2008, tu fais ta première apparition chez les pros en rentrant au Vélodrome. J’imagine qu’il y a pire comme baptême du feu ?

(Rires) Oui, c’est clair ! C’est un souvenir exceptionnel dans un super stade. Pour une première, on ne peut pas rêver mieux, à part gagner le match peut-être.

C’est le début de ta carrière sochalienne qui durera 4 ans. Ce qui revient le plus souvent c’est évidemment la saison 2010/2011. Quels souvenirs en gardes-tu ?

FCSMMartin

C’était extraordinaire. C’est une saison où on était tous au top, avec un groupe qui vivait super bien. Nous, les jeunes, étions bien encadrés par les anciens. Lorsqu’il y a une aussi bonne alchimie dans un vestiaire, tu le ressens aussi sur le terrain. 

Comment tu expliques que cette saison se soit si bien passée ?

On sortait de plusieurs saisons compliquées, où il fallait maintenir le club. Je pense que ça nous a forgé. Il y a aussi l’approche tactique du coach. Il a tout fait pour nous mettre dans les meilleures conditions possibles. Quand on voit l’effectif et comment on jouait, c’était extrêmement offensif, et tous les coachs n’auraient pas pris ce risque là. 

Au bout de cette saison, tu découvres l’Équipe de France. Comment tu réagis en l’apprenant ?

On était au restaurant avec Ryad (Boudebouz), et toute l’équipe. On a fait un repas, il y avait même les journalistes qui étaient venus filmer, et je l’ai appris en direct à la télévision. Y’a pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. Il y avait certes un peu de pression, mais c’était surtout de la joie, de la fierté, un moment extraordinaire.

On parlait de ton baptême de feu en Ligue 1 au Vélodrome, je pense que ton baptême de feu chez les Bleus, c’est pas mal non plus !

(Rires) Ouais c’est clair ! C’est mon plus beau souvenir. Il y a une fierté, un truc en plus, quand tu joues pour ton pays. Marquer deux buts comme ça dans une rencontre où on perdait 1-0, c’est un moment gravé à vie dans ma mémoire.

Un an plus tard tu es sélectionné pour l’Euro. Raconte nous le quotidien lorsqu’on vit une grande compétition comme celle là de l’intérieur.

C’est que des moments de kiff. Il y a la préparation où ça reste encore à peu près normal, mais quand ça commence, tu vois tout ce qui se passe à l’extérieur. L’engouement, l’ambiance dans et autour des stades, c’est vraiment magnifique, ça a un gout à part. Je n’en ai que des bons souvenirs, avec tous ces pays, tous ces supporters, c’était vraiment incroyable.

" Contre l’Allemagne, Pogba a été impressionnant, mais comme toute l’équipe"

L’Euro 2012, c’est aussi l’occasion de se mesurer aux plus grands joueurs. Est-ce qu’un joueur en particulier t’a marqué ?

C’est plus une équipe, l’Espagne. À cette époque là, c’était vraiment la meilleure équipe du monde. On les rencontre en 1/4 et c’est dommage parce qu’ils étaient imprenables. Ils jouaient sans attaquant pourtant, c’était Cesc Fabregas devant, mais c’était juste trop fort.

Dans cette liste des Bleus en 2012, il y a déjà un certain Karim Benzema. 9 ans plus tard, il vient de faire son retour en Équipe de France. Comment tu l’as senti pendant ce premier match face à l’Allemagne, et pendant les rencontres de préparation ?

Très bien, comme à son habitude. C’est un joueur extraordinaire, on sent que les autres ont envie de jouer avec lui, le cherche sur le terrain. Il sent le football, il joue avec tout le monde.

Plus globalement sur les Bleus, quel est ton ressenti ?

L’Équipe de France actuellement, c’est incroyable. Je pense que quand tu es d’une autre sélection et que tu t’apprêtes à jouer la France, t’as un peu peur, parce qu’il y a des joueurs extraordinaires, et ça va à 10 000km/h. Ils sont forts dans tous les points, sur chaque ligne, et avec Karim en plus, c’est presque injouable.

Sur l’Euro actuel. Est-ce que des équipes t’ont impressionné ?

L’Italie, je pense que c’est très très costaud, ils ont encore gagné 3-0 contre la Suisse. La Belgique aussi, même s’ils avaient quelques joueurs absents, vont monter en régime.

Si je te demande un pronostic pour la victoire finale, et pour le titre de meilleur joueur, tu me réponds ?

La France déjà, c’est certain ! Après pour le joueur, c’est difficile. Contre l’Allemagne, Pogba a été impressionnant, mais comme toute l’équipe. Rabiot a aussi fait un gros match, Kanté comme à son habitude. J’aimerai bien que ce soit Karim (Benzema), mais ça peut être Kylian (Mbappe), Griezmann qui fait énormément d’efforts… Même un remplaçant peut l’être tellement les Bleus sont forts.

Une dernière question plus personnelle, sur ton avenir. Tu es en fin de contrat avec Chambly, est-ce que tu sais déjà ce qui se passera pour toi la saison prochaine ?

J’aimerai bien continuer avec un bon projet. J’ai envie d’apporter mon expérience, de prendre du plaisir surtout. Je ne suis pas du tout dans l’optique financier, je veux retrouver un groupe comme à Reims où j’ai vécu deux saisons magnifiques. Je ne sais pas si j’aurais cette chance là, mais je l’espère.

Pourquoi ne pas passer un coup de fil à Omar Daf pour un retour à Bonal ?

(Rires) Ouais, ce serait magnifique ! On verra bien.

A un mois de l’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a choisi de promouvoir ses valeurs et sa culture en organisant ce mercredi 23 juin la journée de l’olympisme. A Besançon, elle se déroulera au stade Léo Lagrange. A cette occasion, 50 associations seront présentes pour présenter leur offre sportive.

Pour donner encore plus d’ampleur à cet évènement, la Ville de Besançon a décidé d’inviter quelques-uns de ses plus grands ambassadeurs. Ainsi, la handballeuse Sandrine Delerce, l’haltérophile David Matam et le cycliste Morgan Kneisky seront au rendez-vous. On notera également la présence de l’universitaire bisontin Eric Monnin, porteur officiel de la flamme 2020.

Hier, la Doubiste Juliette Labous, originaire de Roche-Lez-Beaupré, près de Besançon, a pris la deuxième place du contre-la-montre des Championnats de France de cyclisme.

La championne de France sortante a été devancée par la Bretonne Audrey Cordon-Ragot. Une victoire et un titre acquis sur un parcours de 26,3 kilomètres entre Thaon-les-Vosges et Épinal.

Après les départs de Murat Kozan, Kevin Lavieille et Jean-Dieudonné Biog, le jeu intérieur bisontin se reconstitue progressivement dans l'optique de la prochaine saison de Nationale 1 qui débutera le 23 septembre.

Ainsi, le BesAc annonce l'arrivée de Guillaume Valayer, qui évoluait la saison dernière sous les couleurs de Dax. Agé de 25 ans, Valayer est la deuxième recrue bisontine, après le Guadeloupéen Luidgy Laporal, en provenance de Caen.

Une nouvelle recrue est annoncée au Racing Besançon. Ainsi, pour sa nouvelle saison en national 3, le club bisontin pourra compter sur Franklin Anzite.

Le défenseur arrive du club voisin et ennemi du Besançon Football (BF). Avec Victor Pillot, également en provenance du BF, Jean Marc Trinita renforce sa défense.