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Les finales nationales du Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers de France et du Trophée du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie se sont dernièrement tenues à Nancy, dans le cadre de la 12e Semaine de l’Excellence en Boulangerie.

Parmi les 31 finalistes venus de tout le pays, deux jeunes du Doubs ont brillé : Eva Bobillier (Courcelles-les-Montbéliard), 18 ans, a décroché le 3e prix national côté vente, tandis que Théo Saintvoirin (Grandfontaine), 17 ans, s’est classé 4e ex aequo chez les boulangers.

Le titre de meilleur jeune boulanger de France est revenu à un candidat du Rhône, et celui de meilleure vendeuse à une participante du Maine-et-Loire.

Du 18 au 20 novembre, Nancy accueillera les finales nationales du Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers et du Trophée du Conseil et de la Vente, organisées par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française.

Parmi les 31 candidats en lice, deux jeunes du Doubs représenteront fièrement leur département : Théo Saintvoirin, 17 ans, de Grandfontaine, en compétition côté fournil, et Eva Bobillier, 18 ans, de Courcelles-les-Montbéliard, côté magasin.

Après des sélections départementales et régionales très disputées, ils tenteront de décrocher le titre national sous l’œil d’un jury d’experts. Bonne chance à eux !

La Communauté de Communes Altitude 800 (CCA800) confirme sur ses réseaux sociaux l’avancement des travaux d’extension de la Zone d’Activités Économiques (ZAE) de Champs Bégaud, située à Levier, dans le Doubs. Ce projet stratégique prévoit la création de 16 nouveaux lots, destinés à accueillir des entreprises dans des secteurs variés, avec pour objectif de renforcer l’attractivité économique du territoire levitien. La collectivité espère ainsi voir émerger rapidement de nouvelles activités, contribuant à la diversification du tissu économique local et à la création d’emplois pérennes.

Ce développement s’inscrit dans les orientations du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) de la CCA800, qui vise à structurer l’aménagement du territoire autour de pôles économiques de proximité, tout en garantissant une cohérence avec les enjeux environnementaux et sociaux

La collectivité souligne également que cette extension permettra de répondre à une demande croissante d’implantation d’entreprises, notamment dans les secteurs de la santé, de l’artisanat et des services. Elle se dit impatiente de voir les premiers établissements s’installer et participer à la valorisation du territoire du Haut-Doubs.

Le CFA Hilaire de Chardonnet à Besançon célèbre la victoire de Théo Saintvoirin, apprenti boulanger, sacré premier au concours régional du Meilleur Jeune Boulanger de France. Formé par Christophe Dubois et accompagné par son maître d’apprentissage Michel Corne à Grandfontaine, Théo incarne la passion artisanale et la rigueur technique. Cette distinction ouvre la voie à la finale nationale, où il portera les couleurs de la région.

Habituée aux concours et aux récompenses, la boulangerie Michelin, implantée à Doubs et Pontarlier, s’est une nouvelle fois encore  illustrée nationalement. Plus rien n’arrête le Haut-Doubiste Nicolas Philippe, qui vient de décrocher le prestigieux titre de « meilleur sandwich de France, inspiration de la mer, dans la catégorie coup de cÅ“ur du jury.  Ã€ travers des sélections régionales et une finale organisée à Paris, ce rendez-vous, le deuxième du nom, met à l’honneur la créativité et l’expertise de ces professionnels.

L'interview de la rédaction : Nicolas Philippe

Un concours pensé pour l’excellence culinaire

Ce concours national, à l’initiative de la confédération nationale de la boulangerie,  vise non seulement à valoriser les savoir-faire, mais aussi à accompagner l’évolution des tendances alimentaires et des attentes des consommateurs. Les candidats s’affrontent dans trois catégories distinctes. Ainsi, le sandwich à base de viande, celui inspiré de la mer et le végétarien, qui pousse les participants à imaginer d’autres recettes, sont soumis aux inspirations culinaires de chacun. Tout en respectant un cahier des charges bien défini.

Un défi mêlant technique et créativité

Pour chaque catégorie, les candidats disposent d’un panier d’ingrédients soigneusement sélectionnés, leur offrant une liberté d’innovation sans perdre de vue l’équilibre gustatif et la cohérence des saveurs. Les épreuves s’étalent sur deux jours, alternant phases de préparation et de réalisation,  sous contrainte de temps. « Ce n’est pas seulement une question de technique, mais aussi d’adaptabilité et de créativité » explique Nicolas Simon, qui s’est, une nouvelle fois encore, montré à la hauteur de l’enjeu.

L'interview de la rédaction : Nicolas Philippe

Un tremplin professionnel et un vecteur de transmission

 Â« Participer à ce concours, c’est avant tout s’exprimer à travers une passion, mais c’est aussi un moyen d’apprendre, de transmettre et de s’ouvrir à d’autres horizons professionnels », explique M. Philippe. Le professionnel reconnaît que le métier évolue et que le snacking est « une tendance croissante Â», qui correspond aux attentes et aux besoins des consommateurs. Nicolas Philippe y voit aussi  une démarche formatrice, en direction de ces jeunes collègues, qui pourront s’en inspirer pour enrichir et compléter leur parcours professionnel.

L'interview de la rédaction : Nicolas Philippe

Le CFA Hilaire de Chardonnet de Besançon est fier d’annoncer que son apprentie Agathe Grosjean participera au concours national des meilleurs apprentis de France charcutiers traiteurs, qui se déroulera du 22 au 24 mars à Paris. 18 finalistes régionaux, âgés entre 16 et 21 ans, participeront à cet évènement. Ils auront 20 heures pour confectionner les trois pièces charcutières qui les départageront. A la clé la médaille d’or et une récompense de 700 euros.

Du haut de ses 16 ans, Alban Côte-Colisson, originaire de Pontarlier, vient de décrocher le titre de meilleur apprenti de France. C’est à Nantes, le 17 octobre dernier, que ce jeune passionné a remporté le concours. Encadré par ses formateurs et son patron, Alexandre Michelin et ses équipes, Alban a su relever le défi qui se présentait à lui.

Le jeune boulanger du Haut-Doubs s’est découvert cette passion, pour ce métier, il y a quatre ans. Le parcours de son actuel patron lors de l’émission de M6 « la meilleure boulangerie de France Â» ne l’a pas laissé indifférent. L’organisation de l’enseigne, basée à Doubs et Pontarlier, et sa capacité à innover quotidiennement ont séduit Alban, qui a sollicité cette boulangerie pour apprendre le métier. Après avoir brillamment décroché son CAP, l’adolescent vient de s’engager dans un brevet professionnel.

L'interview de la rédaction : Alban Côte-Colisson

Un parcours remarquable

Pour en arriver là, Alban n’a pas ménagé sa peine. En plus de son travail, le jeune homme a pris du temps pour préparer les épreuves. Il a fallu tout d’abord en passer par les sélections départementales et régionales, puis le grand rendez-vous national. Concernant cette dernière échéance, trois jours d’épreuves ont été nécessaires, avant de décrocher le titre convoité. Soit 9h de pratique, dont 30 minutes d’oral.

Le talent personnel avant tout

L'interview de la rédaction : Alexandre Michelin 

S’il reconnaît que son entreprise a accompagné Alban dans cette aventure professionnelle, Alexandre Michelin tient à souligner que le jeune homme dispose de solides bases et compétences, qui lui ont permis de rivaliser et d’exceller. « Pour arriver à un tel niveau, il faut déjà, à la base, avoir un certain talent Â» explique le patron, qui ne cache pas sa fierté de disposer, au sein de son effectif, une telle pépite. Une première étape pour ce jeune garçon, qui savoure cette expérience, et qui entend progresser encore. « Il me reste  tellement de choses à apprendre Â» explique ce jeune boulanger, qui se verrait bien, dans plusieurs années, ouvrir sa propre boutique, en plein cÅ“ur de ses sapins du Haut-Doubs. Ce serait tellement mieux.

La demande d’indication géographique concernant l’activité tournerie- tabletterie du Jura se précise. Les professionnels veulent se regrouper pour protéger et valoriser ces savoir-faire. L’objectif est de décrocher une homologation d’ici 2 à 3 ans. L’interprofession espère pouvoir être en mesure de déposer sa demande officielle à compter du mois de juin prochain. Grâce à ce label, les artisans jurassiens entendent également protéger leurs métiers et lutter contre la concurrence étrangère.

Le conseil d’administration de l’opérateur France compétences a annoncé vouloir diminuer de 8% les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage. Une décision qui aurait des conséquences importantes pour l’apprentissage dans le secteur de l’artisanat. Jean-François Longeot, sénateur du Doubs, a attiré l’attention de la ministre chargée de l’enseignement et de la formation professionnels. Selon lui, trois CFA situés en Bourgogne-Franche-Comté seraient menacés de fermer à court ou moyen termes des sections de formation.

Ce jeudi, à 18h, à l’appel de la CAPEB du Jura, 300 entreprises du bâtiment se rassembleront à Lons-le-Saunier. Les artisans jurassiens entendent dénoncer « les mesures absurdes Â» prises par l’état les concernant. Ils viendront de tout le jura : Censeau, Champagnole Salins, Abois, Mouchard, Clairvaux, Saint-Claude, … .  

L’abolition du taux réduit de TVA à 10%, la suppression du GNR ( Gaz Non Routier) et la délégation des coûts des arrêts maladies aux entreprises, …  provoquent l’exaspération de ces professionnels. Si le département du Jura est en tête dans ce ras-le-bol, la colère gagne les rangs d’autres territoires, qui pourraient bien lui emboîter le pas. « Les initiatives gouvernementales prévues dans le projet de loi de finances 2024 vont conduire à une augmentation des charges pour les clients et les entreprises et renforcer le travail au noir Â» explique Pierre Henry Bard, le secrétaire général de la CAPEB du Jura. Et de poursuivre : « les chefs d’entreprise sont au bord du burn-out. On ne peut pas laisser le gouvernement dézinguer le secteur du bâtiment. Le gouvernement s’acharne à vouloir détruire les secteurs du bâtiment et de l’artisanat ».

« L’ensemble de l’œuvre du gouvernement Â»

Les professionnels jurassiens demandent au gouvernement de se ressaisir. « Nous dénonçons l’ensemble de l’œuvre du gouvernement Â» explique M.  Bard. Le responsable ne cache pas que la patience des artisans a des limites et que la colère pourrait prendre des formes diverses. « Nous pourrions être dépassés par notre base, qui pourrait nous demander d’avoir des actions beaucoup plus revendicatives Â» lance-t-il. « Quand nos adhérents n’auront plus de travail du fait des mesures du gouvernement. Cela risque d’être une autre paire de manches. On veut pouvoir vivre de notre métier Â» conclut M. Bard.

L'interview de la rédaction : Pierre-Henry Bard