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La Citadelle de Besançon lance un financement participatif pour la restauration du moulin. La structure doit être restaurée et mieux valorisée. Concrètement, pour obtenir l’argent nécessaire, le site propose à la vente un kit pour faire du pain. 10 € sont ainsi reversés par kit vendu pour la restauration de la structure. Ainsi ce sont près de 3 500 € qui pourront être récoltés. Imaginé par Vauban, le moulin permettait de produire toute la farine nécessaire pour nourrir les soldats présents pendant toute la durée d’un siège.

La Citadelle de Besançon indique que suite aux prévisions météorologiques défavorables, elle a décidé de reporter les deux soirées cinéma prévues les 17 et 18 août. Elle se dérouleront finalement les 19 et 20 août, avec respectivement la projection de « Coco Â» et « Tous en scène Â». En revanche, la diffusion du documentaire ‘Et pour un fils d’ouvrier ça sera déjà pas mal’ et du film â€˜Chocolat’, initialement prévue les 19 et 20 août, est annulée.

Les 13, 14 et 15 août prochains, la Citadelle de Besançon organise un week-end de conservation autour de la faune et de la flore de France. Elle confirme ainsi l’engagement de la Ville de Besançon en matière de préservation de la biodiversité.

De nombreuses rencontres, animations et ateliers pour découvrir quelques projets de sauvegarde auxquels participe activement le Muséum de Besançon seront proposés. Précisons qu’un euro par entrée payante durant cet évènement sera reversé au Conservatoire Botanique de Franche-Comté pour financer un projet de conservation d’insectes menacés.

La saison estivale a démarré à la Citadelle de Besançon. Avec la rénovation du Musée de la Résistance et de la Déportation, une partie du site est en travaux, mais le monument de Vauban est encore très animé cet été.

Pour Alexandre Arnodo, le directeur de la structure, l’objectif est bien « de faire vivre ce patrimoine Â». C’est donc toute la dynamique qui a été mise en place cet été pour animer les lieux et les rendre accessibles au plus grand nombre. Expositions, ateliers sur le thème du cirque, spectacles pour les enfants, balades nocturnes thématiques, séances de cinéma en plein air, concerts, … .  Â« L’idée est que la Citadelle s’ouvre sur son territoire et que l’ensemble des Bisontins, Grands Bisontins et les touristes puissent venir y passer un bon moment. Faire en sorte que la Citadelle ait toujours quelque chose à leur dire Â» explique M. Arnodo. Et de conclure : « nous souhaitons transformer son image Â». Cette direction plaît puisque le site bisontin est entrain de retrouver des couleurs après les deux dernières années difficiles, en termes de fréquentation, en raison de la crise sanitaire.

Travaux à la Citadelle

Depuis plusieurs mois, des travaux sont en cours. Ils concernent le musée de la Résistance et de la Déportation. Après 18 mois de chantier, le public pourra découvrir un tout nouvel espace, qui ouvrira ses portes l’été prochain. Que les visiteurs se rassurent la Citadelle reste accessible durant l’été.  Le parking, même s’il est exceptionnellement restreint, continue d’accueillir les automobilistes. Par ailleurs, les navettes en bus ont été renforcées et le petit train assure également le déplacement des voyageurs. Précisons, qu’à l’intérieur du site, des navettes électriques sont organisées pour prendre en charge les personnes en situation de handicap.

L'interview de la rédaction / Alexandre Arnodo

 

Les talents de l’abbé Garneret n’ont pas fini de nous surprendre. Grâce à un nouveau don, né de la collaboration entre l’association Folklore Comtois et le Musée comtois (ville de Besançon), ce dernier, basé à la Citadelle, vient d’obtenir de nouveaux dessins et photographies qui viennent enrichir la collection de l’établissement bisontin. Ils apportent de précieuses informations sur le patrimoine franc-comtois. Toute une histoire…

CITADELLE MUSEE COMTOIS 3

Jean Garneret est un prêtre originaire du Doubs, né à Clerval en 1907,  qui avait un amour fou pour la Franche-Comté et ses habitants. C’est grâce à lui qu’ont été créés quatre musées entièrement consacrés au territoire, il est le fondateur des musée comtois à Besançon et de plein air des maisons comtoises à Nancray. Fervent conservateur du patrimoine régional, au cours de sa vie, armé de son stylo, de sa planche à dessin et de son appareil photographique, il sillonne la Franche-Comté et se forme à l’ethnologie de terrain. Cette collection est constituée de dessins de divers formats sur feuillets libres, réalisés par Jean Garneret entre 1923 et 1998, et concernant la Franche-Comté en grande partie. L'estimation quantitative du fonds est de 4 500 à 5 000 feuillets. Cet ensemble de dessins est un témoignage historique et artistique précieux pour l'histoire de la Franche-Comté au XXème siècle.

CITADELLE MUSEE COMTOIS 2

Un don inestimable

L'acquisition de cet ensemble par le Musée comtois permet d'enrichir de manière exceptionnelle ses fonds, en cohérence étroite avec les axes de son projet scientifique et culturel. Ces dessins viennent ainsi compléter le fonds photographique produit par Jean Garneret et les membres de Folklore comtois, déjà donnés par l’association au musée en septembre 2007.  Au total, l’établissement dispose d’un fond de près de 60.000 clichés et un ensemble de près de 69.500 clichés. Un vrai trésor patrimonial.

L'interview de la rédaction / Bruno Chaton ( président de l'association Folklore comtois)

Une bonne nouvelle en provenance de la Citadelle. Un nouvel ibis rouge a été récupéré ce week-end à Pirey. A l’heure actuelle, sur les 8 oiseaux échappés, en raison d’un fort coup de vent, ouvrant une volière, l’équipe du Muséum a récupéré 3 oiseaux : 1 Ibis rouge revenu de lui-même à la Citadelle, 1 Ibis rouge récupéré à Pirey et 1 Spatule rose récupérée chez des particuliers en Haute-Saône.

L’équipe du Parc zoologique espère récupérer les oiseaux manquants grâce aux particuliers prêts à les aider en fidélisant l’oiseau sur un lieu précis comme ce fût le cas pour l’Ibis récupéré à Pirey. En effet, lorsqu’un oiseau se sédentarise, il est possible de l’habituer à un lieu de nourrissage. L’équipe animalière pourra ainsi installer une volière provisoire qui permettra de l’attraper.

Si vous apercevez un de ces oiseaux, contactez : le standard de la Citadelle au 03 81 87 83 33 ou par mail  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  ou l’astreinte zoo par téléphone au 06 07 81 16 12.

Les huit  Ce mardi 19 avril, Margaux Pizzo, responsable du Parc Zoologique de la Citadelle de Besançon a fait le point sur la situation des oiseaux qui se sont évadés du site il y a quelques jours.

Une histoire de tempête

Il y a une dizaine de jours maintenant que 8 oiseaux se sont échappés de leur volière du Parc Zoologique de Besançon. A l’origine, de fortes bourrasques ayant ouvert l’un des portillons où se trouvaient les oiseaux, qui en ont profité pour se donner rendez-vous dans le ciel franc-comtois. Et plus loin encore, l’un d’eux ayant été observé sur le territoire Suisse, à quelques centaines de kilomètres de la Citadelle. Parmi eux : six ibis rouge, une spatule rose et une sarcelle de Bernier, des espèces originaires d’Amérique latine et de Madagascar. Deux d’entre eux ont déjà pu être récupérés grâce à de nombreux témoignages.

L’espoir avant l’inquiétude

Pour résoudre le problème, l’équipe du site a décidé d’aménager une « volière dans la volière Â» dont les filets sont ouverts et dans laquelle sont disposée des sceaux remplis de nourriture. En plus de cela, la Citadelle a contacté plusieurs interlocuteurs comme la LPO, l’OFB ou encore la FDPZ. A ce jour, l’aubaine est que les six oiseaux encore en liberté appartiennent à des espèces grégaires ou capables de se nourrir par leurs propres moyens. Pas d’inquiétude jusqu’alors car les conditions climatiques sont favorables, mais le temps passe et si à l’automne les oiseaux ne sont toujours pas de retour, la sonnette d’alarme retentira.

L'interview de la rédaction / Margaux Pizzo, responsable du Parc Zoologique de la Citadelle de Besançon

Dans un communiqué de presse, la société Keolis indique que la ligne Ginko Citadelle reprend du service à compter de ce samedi 26 mars. Elle vous dépose aux portes de la Citadelle en 10 minutes environ depuis Chamars avec un itinéraire au cœur de ville. Elle circule tous les jours (1er mai compris). Périodes et horaires détaillés sur ginko.voyage https://www.ginko.voyage/se-deplacer/bus-tram-car/ligne-ginko-citadelle

Dans son souci de s’ouvrir sur le territoire franc-comtois et de travailler avec ses acteurs, la Citadelle de Besançon a choisi de confier le développement de certains de ses projets à des écoles et centres de formation de la région. C’est dans ce cadre là que les lycées du bois de Mouchard et Ferdinand Fillot de Saint-Amour ont été contactés et sollicités. Ce dernier, spécialisé dans « les Arts du métal Â», réfléchit avec ses jeunes à l’élaboration d’un prototype de lanternes qui servira à lancer  une production importante, répondant aux besoins du site bisontin.

« Lorsque l’on a des besoins spécifiques, nous nous adressons à ceux qui ont les savoir-faire pour résoudre cette difficulté. C’est encore mieux si ce sont des établissements de formation. Cela valorise ces métiers et ces filières Â» explique Alexandre Arnodo, le directeur de la Citadelle de Besançon. Une démarche identique a été lancée avec le lycée de Mouchard qui planche, quant à lui, sur la restauration d’un moulin.

Des savoir-faire à conserver

« Nous avons besoin de conserver ces métiers et ces savoir-faire sur notre territoire. Nous devons leur donner des débouchés. C’est tout le sens de nos projets  Â» explique M. Arnodo. Pour les lycéens jurassiens mobilisés, il s’agira de s’inscrire dans un cahier des charges précis, la Citadelle faisant partie des monuments historiques référencés dans la région. Pour l’heure, la phase de dessin est en cours. Elle devrait se terminer dans les prochaines semaines. Plusieurs propositions seront formulées par les jeunes concepteurs. L’objectif étant d’obtenir ensuite l’aval de la conservation des monuments historiques, qui se montrera intransigeante. Et ce, pour garantir et conserver la spécificité du site. Il en sera de même pour le lycée parisien Lucas de Nehou, spécialisé dans les Arts du Verre, et qui est également en pleine réflexion sur ce chantier.

L'interview de la rédaction / Alexandre Arnodo, directeur de la Citadelle de Besançon

Pour la troisième fois en 3 ans, le Jardin zoologique du Muséum de Besançon voit s’agrandir sa famille de propithèques couronnés. Après Soa fin 2018 et Tahiry en 2019, un mâle a vu le jour le 3 décembre dernier. Une naissance porteuse d’espoir pour cette espèce de lémuriens endémique de Madagascar, particulièrement menacée.

 

Le Propithèque couronné est une espèce classée « en danger » sur la Liste Rouge de l’Union Internationale pour la conservation de la Nature. Actuellement, la population dans la nature est estimée à seulement quelques milliers d’individus. Seuls 7 parcs zoologiques au monde accueillent cette espèce. Le parc zoologique de Mulhouse et le Muséum de la Citadelle de Besançon accueillent les deux seuls couples reproducteurs en Europe. Aujourd’hui, le Muséum présente une famille composée d’Eridan, le mâle âgé de 25 ans ; Raozy, la femelle âgée de 8 ans ; la petite Tahiry âgée de 2 ans et le dernier jeune, un mâle, âgé de 2 mois.

 

« Ce jeune reste très fragile et fait l’objet d’une surveillance accrue de la part de nos équipes animalières. Il sera visible en extérieur que si les conditions météorologiques le permettent Â»

 

Le suivi de cette gestation (5 mois et demi) a été facilité grâce à l’entrainement médical pratiqué tout au long de l’année par les équipes animalières de la Citadelle de Besançon. Cette technique permet aux animaux de recevoir de manière volontaire les soins vétérinaires, dans une totale coopération et sans stress. Mais aussi de réaliser des échographies et d’observer de plus près les individus sans manipulation. Cette méthode se révèle être d’un confort inégalable à la fois pour l’animal mais aussi pour le soigneur et le vétérinaire.