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Les talents de l’abbé Garneret n’ont pas fini de nous surprendre. Grâce à un nouveau don, né de la collaboration entre l’association Folklore Comtois et le Musée comtois (ville de Besançon), ce dernier, basé à la Citadelle, vient d’obtenir de nouveaux dessins et photographies qui viennent enrichir la collection de l’établissement bisontin. Ils apportent de précieuses informations sur le patrimoine franc-comtois. Toute une histoire…

CITADELLE MUSEE COMTOIS 3

Jean Garneret est un prêtre originaire du Doubs, né à Clerval en 1907,  qui avait un amour fou pour la Franche-Comté et ses habitants. C’est grâce à lui qu’ont été créés quatre musées entièrement consacrés au territoire, il est le fondateur des musée comtois à Besançon et de plein air des maisons comtoises à Nancray. Fervent conservateur du patrimoine régional, au cours de sa vie, armé de son stylo, de sa planche à dessin et de son appareil photographique, il sillonne la Franche-Comté et se forme à l’ethnologie de terrain. Cette collection est constituée de dessins de divers formats sur feuillets libres, réalisés par Jean Garneret entre 1923 et 1998, et concernant la Franche-Comté en grande partie. L'estimation quantitative du fonds est de 4 500 à 5 000 feuillets. Cet ensemble de dessins est un témoignage historique et artistique précieux pour l'histoire de la Franche-Comté au XXème siècle.

CITADELLE MUSEE COMTOIS 2

Un don inestimable

L'acquisition de cet ensemble par le Musée comtois permet d'enrichir de manière exceptionnelle ses fonds, en cohérence étroite avec les axes de son projet scientifique et culturel. Ces dessins viennent ainsi compléter le fonds photographique produit par Jean Garneret et les membres de Folklore comtois, déjà donnés par l’association au musée en septembre 2007.  Au total, l’établissement dispose d’un fond de près de 60.000 clichés et un ensemble de près de 69.500 clichés. Un vrai trésor patrimonial.

L'interview de la rédaction / Bruno Chaton ( président de l'association Folklore comtois)

Une bonne nouvelle en provenance de la Citadelle. Un nouvel ibis rouge a été récupéré ce week-end à Pirey. A l’heure actuelle, sur les 8 oiseaux échappés, en raison d’un fort coup de vent, ouvrant une volière, l’équipe du Muséum a récupéré 3 oiseaux : 1 Ibis rouge revenu de lui-même à la Citadelle, 1 Ibis rouge récupéré à Pirey et 1 Spatule rose récupérée chez des particuliers en Haute-Saône.

L’équipe du Parc zoologique espère récupérer les oiseaux manquants grâce aux particuliers prêts à les aider en fidélisant l’oiseau sur un lieu précis comme ce fût le cas pour l’Ibis récupéré à Pirey. En effet, lorsqu’un oiseau se sédentarise, il est possible de l’habituer à un lieu de nourrissage. L’équipe animalière pourra ainsi installer une volière provisoire qui permettra de l’attraper.

Si vous apercevez un de ces oiseaux, contactez : le standard de la Citadelle au 03 81 87 83 33 ou par mail  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  ou l’astreinte zoo par téléphone au 06 07 81 16 12.

Les huit  Ce mardi 19 avril, Margaux Pizzo, responsable du Parc Zoologique de la Citadelle de Besançon a fait le point sur la situation des oiseaux qui se sont évadés du site il y a quelques jours.

Une histoire de tempête

Il y a une dizaine de jours maintenant que 8 oiseaux se sont échappés de leur volière du Parc Zoologique de Besançon. A l’origine, de fortes bourrasques ayant ouvert l’un des portillons où se trouvaient les oiseaux, qui en ont profité pour se donner rendez-vous dans le ciel franc-comtois. Et plus loin encore, l’un d’eux ayant été observé sur le territoire Suisse, à quelques centaines de kilomètres de la Citadelle. Parmi eux : six ibis rouge, une spatule rose et une sarcelle de Bernier, des espèces originaires d’Amérique latine et de Madagascar. Deux d’entre eux ont déjà pu être récupérés grâce à de nombreux témoignages.

L’espoir avant l’inquiétude

Pour résoudre le problème, l’équipe du site a décidé d’aménager une « volière dans la volière » dont les filets sont ouverts et dans laquelle sont disposée des sceaux remplis de nourriture. En plus de cela, la Citadelle a contacté plusieurs interlocuteurs comme la LPO, l’OFB ou encore la FDPZ. A ce jour, l’aubaine est que les six oiseaux encore en liberté appartiennent à des espèces grégaires ou capables de se nourrir par leurs propres moyens. Pas d’inquiétude jusqu’alors car les conditions climatiques sont favorables, mais le temps passe et si à l’automne les oiseaux ne sont toujours pas de retour, la sonnette d’alarme retentira.

L'interview de la rédaction / Margaux Pizzo, responsable du Parc Zoologique de la Citadelle de Besançon

Dans un communiqué de presse, la société Keolis indique que la ligne Ginko Citadelle reprend du service à compter de ce samedi 26 mars. Elle vous dépose aux portes de la Citadelle en 10 minutes environ depuis Chamars avec un itinéraire au cœur de ville. Elle circule tous les jours (1er mai compris). Périodes et horaires détaillés sur ginko.voyage https://www.ginko.voyage/se-deplacer/bus-tram-car/ligne-ginko-citadelle

Dans son souci de s’ouvrir sur le territoire franc-comtois et de travailler avec ses acteurs, la Citadelle de Besançon a choisi de confier le développement de certains de ses projets à des écoles et centres de formation de la région. C’est dans ce cadre là que les lycées du bois de Mouchard et Ferdinand Fillot de Saint-Amour ont été contactés et sollicités. Ce dernier, spécialisé dans « les Arts du métal », réfléchit avec ses jeunes à l’élaboration d’un prototype de lanternes qui servira à lancer  une production importante, répondant aux besoins du site bisontin.

« Lorsque l’on a des besoins spécifiques, nous nous adressons à ceux qui ont les savoir-faire pour résoudre cette difficulté. C’est encore mieux si ce sont des établissements de formation. Cela valorise ces métiers et ces filières » explique Alexandre Arnodo, le directeur de la Citadelle de Besançon. Une démarche identique a été lancée avec le lycée de Mouchard qui planche, quant à lui, sur la restauration d’un moulin.

Des savoir-faire à conserver

« Nous avons besoin de conserver ces métiers et ces savoir-faire sur notre territoire. Nous devons leur donner des débouchés. C’est tout le sens de nos projets  » explique M. Arnodo. Pour les lycéens jurassiens mobilisés, il s’agira de s’inscrire dans un cahier des charges précis, la Citadelle faisant partie des monuments historiques référencés dans la région. Pour l’heure, la phase de dessin est en cours. Elle devrait se terminer dans les prochaines semaines. Plusieurs propositions seront formulées par les jeunes concepteurs. L’objectif étant d’obtenir ensuite l’aval de la conservation des monuments historiques, qui se montrera intransigeante. Et ce, pour garantir et conserver la spécificité du site. Il en sera de même pour le lycée parisien Lucas de Nehou, spécialisé dans les Arts du Verre, et qui est également en pleine réflexion sur ce chantier.

L'interview de la rédaction / Alexandre Arnodo, directeur de la Citadelle de Besançon

Pour la troisième fois en 3 ans, le Jardin zoologique du Muséum de Besançon voit s’agrandir sa famille de propithèques couronnés. Après Soa fin 2018 et Tahiry en 2019, un mâle a vu le jour le 3 décembre dernier. Une naissance porteuse d’espoir pour cette espèce de lémuriens endémique de Madagascar, particulièrement menacée.

 

Le Propithèque couronné est une espèce classée « en danger » sur la Liste Rouge de l’Union Internationale pour la conservation de la Nature. Actuellement, la population dans la nature est estimée à seulement quelques milliers d’individus. Seuls 7 parcs zoologiques au monde accueillent cette espèce. Le parc zoologique de Mulhouse et le Muséum de la Citadelle de Besançon accueillent les deux seuls couples reproducteurs en Europe. Aujourd’hui, le Muséum présente une famille composée d’Eridan, le mâle âgé de 25 ans ; Raozy, la femelle âgée de 8 ans ; la petite Tahiry âgée de 2 ans et le dernier jeune, un mâle, âgé de 2 mois.

 

« Ce jeune reste très fragile et fait l’objet d’une surveillance accrue de la part de nos équipes animalières. Il sera visible en extérieur que si les conditions météorologiques le permettent »

 

Le suivi de cette gestation (5 mois et demi) a été facilité grâce à l’entrainement médical pratiqué tout au long de l’année par les équipes animalières de la Citadelle de Besançon. Cette technique permet aux animaux de recevoir de manière volontaire les soins vétérinaires, dans une totale coopération et sans stress. Mais aussi de réaliser des échographies et d’observer de plus près les individus sans manipulation. Cette méthode se révèle être d’un confort inégalable à la fois pour l’animal mais aussi pour le soigneur et le vétérinaire.

En février et en mars, la Citadelle met en place divers ateliers créatifs pour tous les âges. Divers ateliers manuels seront proposés. Plus d’informations sur www.citadelle.com. A partir du 9 février, tous les mercredis hors vacances scolaires, le musée comtois de la citadelle invite à une visite contée pour mettre en avant le patrimoine culturel de la Franche-Comté. À partir de 5 ans, limités à dix-neuf places, les mercredi de 14h30 à 16h.

Le 20 février,  les visiteurs de la citadelle auront l’occasion de découvrir l’histoire de la Citadelle durant le siècle de louis XIV dans le cadre d’une visite guidée. Place limitées à dix-huit personnes, entrée gratuite avec le billet d’entrée.

La citadelle de Besançon propose des activités autour de l’histoire du lynx boréal les samedis et dimanche 19, 20, 26 et 27 février. Un conte sur l’histoire vraie d’un lynx du Haut-Doubs sera également proposé. Places limitées à quinze personnes. Cette animation est gratuite. Le public à partir de 7 ans y est convié. 

Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon lance un appel à la population. Dans le cadre de la création d’un futur outil multimédia, qui prendra place dans le musée entièrement rénové, le site bisontin cherche à approfondir sa connaissance sur les 100 fusillés de la Citadelle entre 1941 et 1944. L’objectif est de donner un visage à chaque nom et faire connaître ceux qui ont fait le choix de la Résistance au prix de leur vie. Les personnes qui peuvent répondre à cette demande peuvent se faire connaître via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.