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Après deux ans d’arrêt forcé en raison de la crise sanitaire, la jeune troupe théâtrale du lycée Edgar Faure de Morteau se prépare à monter de nouveau sur scène. L’Atalante attend impatiemment ces jeunes artistes, composés exclusivement de jeunes filles, bien décidés de faire passer un bon moment à leur public.

En compagnie d’un comédien professionnel et d’enseignants, la troupe présentera deux pièces. Tout d’abord, une saynète. Puis, la pièce intégrale « attrape rêve », qui a demandé un gros investissement et une grosse préparation. Cette dernière évoque le rêve insistant d’une personne, que ses amis vont aider à comprendre pourquoi ce dernier réapparaît tous les soirs depuis neuf mois. Les répétitions ont débuté en octobre dernier. Rien n’est laissé au hasard. Les jeunes artistes parfont leur gamme. A quelques jours des représentations, la pression monte. « On a hâte d’y être » explique Océane, qui a rejoint la troupe cet automne.

Vaincre sa peur et sa timidité

Si le plaisir de jouer est bien réel, les jeunes comédiennes sont venues également chercher d’autres bienfaits. Beaucoup se sont lancées dans cette aventure par défi personnel. Vaincre sa peur, vaincre sa timidité, gagner en confiance et être plus à l’aise à l’orale font partie des qualités recherchés. Des compétences qui s’ajoutent aux préoccupations que se posent tout comédien qui se respecte : la mémorisation du texte et la capacité d’interpréter un personnage. Ce qui permet également de s’oublier un peu.

Les Egarés vous attendent nombreux le vendredi 1er avril. La troupe vous donne rendez-vous à 20h30  à l’Atalante. L’entrée est gratuite.

L'interview de la rédaction / Océance, lycéenne et jeune comédienne

A compter de ce jeudi 24 mars, et jusqu’au samedi 26 mars, la Ville de Morteau organise la 26è édition de sa fête du livre de jeunesse. Tout au long de ces trois journées, des animations, des ateliers, des temps de rencontre avec les auteurs-illustrateurs, un  stand libraire et un coin lecture seront proposés.

Pour participer à cet évènement, rendez-vous à la salle des fêtes de la cite du Haut-Doubs.  Pour de plus amples informations, il suffit de contacter la médiathèque de Morteau au 03.8168.56.88

Les Frères Lumières sont nés à Besançon, mais à Pontarlier aussi, le cinéma a son histoire. Des passionnés comme Claude Bertin Denis sont là pour nous rappeler cette fabuleuse épopée. « Pontarlier est une véritable ville de cinéma » rappelle M. Bertin Denis. Les souvenirs ne manquent pas. Il y a bien sûr les films et les prestigieux acteurs et réalisateurs qui sont venus tourner dans la capitale du Haut-Doubs, mais aussi tout le riche patrimoine culturel de la cité, que les façades et autres archives nous relatent encore

Jadis, Pontarlier a compté jusqu’à six cinémas. Certes, pas autant que de distilleries, mais quand même. L’Olympia, qui a survécu à toutes ces décennies, a vu le jour en 1913. Dans les années 20, implanté dans les anciens locaux de l’église Saint-Pierre, un cinéma muet, « le Marigny » animait également la vie culturelle locale. On notera aussi la croustillante épopée des salles obscures tenues  par des catholiques, qui n’hésitaient pas à censurer des films ou certains de leurs passages, lorsqu’ils les jugeaient parfois tendancieux. D’ailleurs, à l’office du dimanche, il n’était pas rare que certains prêtres prennent position et menacent leurs fidèles les plus curieux. « Les projectionnistes avaient la mission de passer leur main devant la lumière lorsqu’il y avait une scène à peine équivoque. Un baiser assez prononcé les dérangeait. L’apparition d’un lit à proximité d’un couple pouvait également être masquée au moment de sa diffusion » explique M. Bertin Denis.  Impossible également d’oublier le Rex, apparu en 1919, dont l’inscription apparaît encore sur une des façades du centre-ville.

Un formidable outil de diffusion de la culture

Malheureusement, « la nouvelle vague » et ses nouveaux codes vont faire évoluer les mentalités et les pratiques.  Ils auront raison de cette forme de cinéma et certaines salles, gérées par le clerger,  seront contraintes de fermer leurs rideaux. Le choix de la programmation, manquant d’ouverture et d’audace, et leur conservatisme ont sans doute contribué à cette mort programmée. Claude Bertin Denis regrette cette époque, où le cinéma était un formidable vecteur culturel et d’émancipation. Les tarifs appliqués étaient très abordables (moins d’un franc la place) et permettaient à tout un chacun d’accéder aux salles obscures.

Le cinéma d’hier restera à jamais graver dans la mémoire de M. Bertin Denis, qui prend beaucoup de plaisir à continuer à le raconter via son impressionnante collection d’affiches de films. En amoureux du 7è art qu’il est, il continue de s’intéresser au cinéma d’aujourd’hui, même si les productions des années 50, 60 et 70 lui procurent toujours autant de plaisir.

L'interview de la rédaction / Claude Bertin Denis

 

 

Du 12 au 27 mars, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rendra hommage à ce bon vieux cinéma populaire des années 50 à travers une exposition d’affiches de cette riche période de production. Pour Claude Bertin Denis qui, avec Fabrice Hérard, chargé de mission des amis du musée de Pontarlier, ont conçu cet évènement, cette décennie met en lumière « un cinéma populaire », « trésor du patrimoine français ».

80 affiches seront exposées et montreront la qualité artistique et créatrice de leurs concepteurs. Des chefs d’œuvre originaux que les amateurs ne manqueront d’apprécier. Fernandel, Gabin, Ventura, Bourvil, Blier, Darry Cowl, Danielle Darrieux, Michèle Morgan, … autant d’actrices et d’acteurs qui se sont révélés durant cette période. C’est toute cette richesse culturelle que Claude Bertin Denis a voulu sortir de l’ombre. Le cinéphile pontissalien a également voulu rendre hommage à son ami  André Chevailler, créateur de la cinémathèque suisse, la 2è d’Europe.

Cette exposition est à découvrir à la Chapelle des Annonciades. Rendez-vous du lundi au samedi de 10h à 12h  et de 14h à 18h et dimanche de 14h à 18h. Entrée libre.

Les travaux de restauration de l’escalier du puits à Grey de la Grande Saline de Salins-les-Bains, un des deux seuls points d’accès à la galerie souterraine médiévale du site,  sont désormais achevés. Le coût de cette opération s’élève à près de 450.000 euros, financée par l’Etat, la Région Bourgogne Franche-Comté, le Département du Jura, la commune de Salins-les-Bains et la fondation du Crédit Agricole. Six mois de travaux ont été nécessaires pour mener à bien cette réalisation. L’escalier pourra à nouveau être emprunté par les visiteurs de la saline d’ici la mi-mars.

Dans le cadre la 14è édition du festival du cinéma d’animation de Pontarlier, le cinéma club Jacques Becker invite celles et ceux qui ont réalisé un film professionnel d’animation, après le 1er septembre 2021, à se faire connaître. Pour ce faire, n’hésitez pas à vous inscrire, via le site internet : www.shortfilmdepot.com/fr

En cette année 2022, le Jura célèbre le Bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur. Les festivités ont déjà été lancées, avec la publication d’un timbre à son effigie, mais d’autres riches moments sont à venir. Plusieurs acteurs culturels et scientifiques locaux sont engagés dans cette initiative.  Associations, collectivités et bien évidement l’établissement public de coopération culturelle « Terre de Louis Pasteur » déclinent un programme qui devrait permettre à tout un chacun de mieux connaître le père de la vaccination, ses travaux et leur répercussion et leur impact dans le contexte sanitaire et environnemental actuel.

Un programme en trois temps

L’établissement public, qui gère la maison de Louis Pasteur à Arbois, la maison natale à Dole et un service pédagogique « les ateliers Pasteur », a prévu un programme en trois temps, avec un contenu associant Pasteur et des problématiques contemporaines. Trois quinzaines ont été pensées. Début avril, seront évoqués les ferments technologiques à Poligny.  Ce temps se déroulera sous la forme de colloques, de rencontres, de cafés scientifiques, avec des chercheurs, et d’ateliers. La quinzaine de juin s’attardera sur  « les illustres ». Une démarche plus patrimoniale, qui met en lumière ce label, accordé par le ministère de la culture aux deux maisons jurassiennes, mais dont bénéficient également d’autres sites partout en France. A cette occasion, une exposition digitale sur « Pasteur à 20 ans » sera lancée. Enfin, cet automne, le thème des microbes sera abordé. Une réflexion plus scientifique qui mettra en perspective les enjeux sanitaires et environnementaux du moment et les travaux des chercheurs. « La science n’est pas qu’affaire de spécialistes. Nous sommes dans une situation d’urgence. Ce Bicentenaire est également organisé pour donner à chacun de la nourriture intellectuelle pour prendre des décisions personnelles, politiques et citoyennes » conclut Sylvie Morel, directrice de l’établissement public de coopération culturelle « Terre de Louis Pasteur ».

Toutes les informations utiles sont à découvrir sur le site : www.terredelouispasteur.fr

L'interview de la rédaction

 

La nouvelle saison se prépare à la Citadelle de Besançon. En parallèle, la structure bisontine réfléchit déjà  aux grands rendez-vous de l’année 2023 et même 2024.

Alexandre Arnodo, son directeur, veut en faire un site ancré sur son territoire et ouvert sur la diversité culturelle. « La Citadelle doit être un acteur culturel central. Nous avons à cœur de diversifier notre offre » explique le responsable. Une politique qui porte ses fruits puisqu’en 2021, la Citadelle de Besançon a vu sa fréquentation progresser de 29%. Autre chiffre éloquent, toujours durant cette même année de référence, 70.000 enfants ont été accueillis au sein de la Citadelle. Ce qui prouve, une nouvelle fois encore, l’intérêt des francs-comtois pour le lieu, son histoire et ses structures internes.

Quoi de neuf cet été ?

Alors que le musée de la résistance et de la déportation poursuit sa mue et pourrait accueillir de nouveau son public en septembre 2023, le site bisontin proposera de riches moments tout au long de la période estivale. Ainsi, l’été 2022 se vivra au rythme « des arts de la rue ». Une double exposition sera proposée, elle mettra en lumière le cirque Plume et les saltimbanques, au sens noble du terme, à travers notamment les grandes familles qui ont largement contribué au rayonnement du spectacle vivant sur notre territoire. Bernard Kudlak, le créateur du cirque Plume, a, une nouvelle fois encore, mis tout son talent en action en créant des balades nocturnes, qui seront présentées aux estivants. Au programme également des ateliers pour les enfants, des séances de cinéma en plein air, des concerts et l’ouverture d’un bar éphémère, qui avait séduit de nombreux vacanciers en juillet et août derniers. Bien entendu, le parc zoologique, le muséum d’histoire naturelle, le noctarium, l’insectarium, l’aquarium, la petite ferme  et le musée comtois restent plus que jamais d’actualité.  

Pour tout savoir sur ces évènements : www.citadelle.com

L'interview de la rédaction

 

A compter de la semaine prochaine, et durant la période basse (février et mars), la Citadelle de Besançon a choisi de proposer et d’organiser une série d’animations et d’ateliers créatifs pour permettre au public de réinvestir les lieux. Certaines personnes sont des habituées du monument de Vauban. D’autres, intéressées par la programmation proposée, ont choisi de franchir le pas et d’en profiter pour déambuler sur le site historique bisontin.

Pour cette première initiative, qui devrait en appeler d’autres, il sera possible de participer à de multiples ateliers créatifs qui permettront d’apprendre à confectionner un savon, à brasser sa propre bière, de prendre des cours de pâtisserie autour du chocolat, à cuisiner au temps de Vauban ou encore à broder, à coudre,… .

D’autres rendez-vous à vivre en famille

En parallèle de ces riches moments, il sera également possible de participer à un atelier autour du lynx boréal ( les samedis et dimanches du 19 au 27 février à partir de 14h30), une visite découverte de la Citadelle au 17è siècle et une visite autour de créatures fabuleuses (dimanche 20 février à 15h).

Toutes les personnes qui souhaitent obtenir des informations supplémentaires peuvent les obtenir en se rendant sur le site internet www.citadelle.com (rubrique agenda).

L'interview de la rédaction/ Céline Colbach, chargée de l'évènementiel à la Citadelle de Besançon

 

A l’occasion de la journée internationale du Droit des Femmes et en partenariat avec le CIDFF (Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles du Doubs), le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité promouvoir les droits des femmes et l’égalité dans le monde de la culture en rendant hommage aux Femmes têtes d’affiches au cinéma à travers une exposition d'affiches.  Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 2 au 26 mars.