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Depuis septembre dernier, Chloé M., artiste franc-comtoise, intervient dans quatre résidences autonomie de la ville de Besançon, gérées par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS). Six séances ont été proposées pour initier les résidents à l’art du slam et aboutir à deux textes collectifs. Ces créations seront présentées vendredi prochain, le 12 décembre, au centre Nelson Mandela à Planoise, sur scène, devant un large public.

Une première au CCAS

Pour Marc, animateur dans les résidences, il s’agit d’une expérience inédite : « C’est la première fois que nous expérimentons le slam dans nos établissements. Nous voulions proposer aux seniors des activités un peu fun, jeunes, dans l’air du temps. ». Au fil des ateliers, les résidents ont appris à structurer un texte, à jouer avec les mots et à partager leurs émotions. Mais l’impact est allé bien au-delà de l’écriture. Marc souligne : « J’ai vu quelque chose de magnifique : dans les quatre résidences, ils se sont tous entraidés. Personne n’était au-dessus ou en dessous, chacun a fait des efforts pour accompagner l’autre". 

L'interview : Marc, animateur au CCAS 

 

Le regard de l’artiste

Chloé M. insiste sur la différence d’approche selon les publics : « Avec les jeunes, le travail porte davantage sur l’apprentissage du français, la conjugaison, l’écriture correcte. Ils ont moins d’histoires à raconter, ce qui est normal. Avec les personnes plus âgées, c’est un véritable partage d’émotions et d’expériences. Les bases du français, ils les ont déjà, donc on peut aller plus loin dans le vécu et la sensibilité. ». Elle note cependant un point commun essentiel : « Les craintes sont les mêmes, peu importe l’âge. Certains ont peur de lire devant les autres, d’autres n’osent pas s’exprimer. Mais c’est en étant ensemble qu’on arrive à surmonter ça. »

L'interview de la rédaction : Choé M 

 

Oser et s’exprimer

Pour les participants, l’atelier a été une véritable libération : « On apprend à oser, à se sentir légitime, et à respecter les pensées des autres », confie une résidente. Loin de la scène et du trac, l’activité s’est déroulée dans un cadre bienveillant, où chacun a pu trouver sa place. La restitution publique de vendredi marquera l’aboutissement de ce projet culturel et social. Elle illustre la volonté du CCAS bisontin de favoriser l’expression artistique, de renforcer les liens entre les générations et de donner aux seniors l’occasion de se réinventer à travers une discipline contemporaine.

Le son de la rédaction 

Portraits de participantes

Nelly, 76 ans
Résidente depuis deux ans et demi, Nelly s’est inscrite à l’atelier par curiosité : « Je voulais découvrir le slam. Je ne connaissais que Grand Corps Malade, et ses textes m’intéressaient. » Pour elle, l’expérience est une ouverture vers une pratique artistique qu’elle n’avait jamais envisagée auparavant.

L'interview de la rédaction 

Sylvie, 62 ans
Sylvie raconte avoir trouvé dans le slam une manière de détourner les mots pour exprimer des pensées intimes : « Souvent j’ai envie de dire quelque chose qui n’intéresse que moi. Le slam m’a permis de me comprendre, même si les autres ne saisissent pas le fond. Et ça m’a soulagée. » Elle insiste sur le plaisir de jouer avec les mots et sur la liberté retrouvée grâce à l’écriture collective.

L'interview de la rédaction 

À la suite du cambriolage survenu dernièrement au Louvre, la question de la sécurité dans les musées revient régulièrement sur le devant de la scène. À Besançon, elle fait toutefois l’objet d’un travail de fond engagé depuis plusieurs années. Rencontre avec Aline Chassagne,  Ã©lue en charge de la culture,  qui détaille les mesures mises en place pour protéger Å“uvres et visiteurs.

Une stratégie repensée dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts

La sécurisation des musées bisontins n’est pas une réaction ponctuelle mais le résultat d’un travail de long terme. Dès la rénovation du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, la Ville a revu en profondeur l’ensemble des dispositifs de protection. Ce chantier s’est poursuivi durant le mandat avec un renforcement du plan de sauvegarde des biens culturels, document stratégique couvrant divers risques : incendies, inondations, incidents techniques ou dégradations. Les services de secours du SIS 25 (Service d’incendie et de secours du Doubs) sont associés à cette démarche.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture 

Un dispositif mêlant technologies et présence humaine

Pour prévenir dégradations et vols, les musées s’appuient sur une combinaison de solutions techniques et humaines. Des moyens techniques renforcés : Vidéosurveillance modernisée, Raccordements au système global de surveillance de la Ville, détecteurs de sécurité et grilles installées sur les accès sensibles, notamment au rez-de-chaussée. De plus, la présence en salle est ajustée selon : les jours d’ouverture, la fréquentation attendue et les périodes d’affluence. Chaque espace doit pouvoir compter sur un agent à proximité. Les équipes sont également équipées de talkies-walkies, facilitant la coordination et la réactivité.

Une évaluation régulière et des exercices grandeur nature

La sécurité fait l’objet d’un suivi continu. Des points annuels sont menés avec les services compétents, et un programme de formation accompagne les agents. En 2022, un exercice grandeur nature simulant un incendie a eu lieu au Musée des Beaux-Arts, en partenariat avec le SDIS du Doubs. Objectif : tester la capacité à évacuer et protéger les œuvres, mais aussi à sécuriser le public en cas d’urgence.

Si chaque musée adapte son dispositif, certaines recommandations sont émises par les services du ministère de la Culture. Besançon s’inscrit pleinement dans ce cadre : seulement 20 % des musées de France disposent d’un plan de sauvegarde des biens culturels, et les musées bisontins en font partie.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne, élue bisontine en charge de la culture 

Un investissement conséquent mais indispensable

La sécurité représente un coût non négligeable, particulièrement sur le volet humain. Ce budget, anticipé et pérenne, garantit : une présence suffisante d’agents, leur formation et l’entretien et l’amélioration du matériel. Mme Chassagne rappelle également que les musées de Besançon ont fait le choix d’offrir une vraie proximité entre les visiteurs et les œuvres — certaines étant installées directement au centre des salles. Une liberté qui nécessite, en contrepartie, une surveillance attentive et pédagogique pour préserver les collections.

Préserver et partager le patrimoine

Entre exigences réglementaires, coordination des services et vigilance quotidienne, la Ville de Besançon affirme sa volonté de concilier accessibilité culturelle et protection des œuvres. « Le rôle du musée est avant tout de permettre aux habitants comme aux touristes de rencontrer les œuvres, tout en garantissant leur préservation pour les générations futures », conclut l’élue bisontine.

L’État, la Région Bourgogne-Franche-Comté, le Département du Jura, les intercommunalités et les villes jurassiennes ont dernièrement renouvelé leur engagement commun aux côtés des Scènes du Jura – Scène nationale.

Dotée d’un budget global de 12,2 M€ sur quatre ans, dont 2,84 M€ apportés par l’État (24 %), la convention prévoit un financement concerté pour soutenir la création contemporaine, renforcer la diffusion des spectacles et développer l’éducation artistique et culturelle en partenariat avec les acteurs locaux. Ce partenariat confirme le rôle structurant des Scènes du Jura, véritable maillage culturel au service de la vitalité artistique et de l’inclusion dans un territoire rural.

 

À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Amnesty International organise une soirée projection-débat ce jeudi 27 novembre 2025 à 20h, à Habitat jeunes Les Oiseaux (48 rue des Cras, Besançon) ce jeudi soir. Le film ‘The Perfect Candidate Â», réalisé en 2020 par la cinéaste saoudienne Haifaa Al Mansour, raconte l’histoire d’une jeune médecin confrontée aux restrictions imposées aux femmes dans son pays, l’Arabie Saoudite.

Empêchée de voyager pour postuler à un poste de chirurgien, Maryam décide de se présenter aux élections municipales, défiant les codes et les interdits. Cette soirée, proposée en partenariat avec le collectif « 25 novembre » de Besançon et Habitat jeunes Les Oiseaux, invite à réfléchir sur les droits des femmes et les obstacles persistants à leur liberté.

Dans un communiqué, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, annonce que le Procureur de la République de Besançon ouvre une enquête pour suspicion de favoritisme. La plainte, déposée le 26 mai par Maître Baptiste Monnot, au nom du Mouvement Franche-Comté,  contre la maire de Besançon, vise l’attribution d’un marché public à l’artiste grenobloise  Lili Reynaud-Dewar pour la réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt, qui trône actuellement au centre-ville de Besançon.

En Bourgogne Franche-Comté, jusqu’au 29 novembre, le festival « Les Petites Fugues Â» fête sa 24e édition avec près de 100 rencontres littéraires . Quinze auteurs francophones, venus de France, de Belgique ou de Suisse, vont à la rencontre de publics variés : écoles, hôpitaux, EHPAD, prisons, mais aussi médiathèques et associations. Objectif : retisser le lien entre lecteurs et littérature, en favorisant des échanges directs et vivants. Pour tout savoir sur cet évènement : https://www.lespetitesfugues.fr/

Le château de Joux fermera ses portes le 16 novembre après une saison riche en découvertes. Profitez des derniers jours pour explorer ce monument emblématique, témoin de dix siècles d’histoire militaire, et admirer les couleurs d’automne depuis ses remparts.

Du château médiéval à la forteresse de Vauban, en passant par la prison d’État où furent enfermés Toussaint Louverture et Mirabeau, le site offre une plongée fascinante dans le passé. Rappelons que le musée d’armes, actuellement fermé pour rénovation, présente une partie de sa collection au musée de Pontarlier. Pour de plus amples informations : https://chateaudejoux.com/

Le Festival Couleur Urbaine revient à Pontarlier du 26 au 28 novembre 2025 avec une édition recentrée sur la santé mentale des jeunes. Spectacles, ateliers, rencontres et soirées musicales rythmeront ces trois jours dans un esprit bienveillant et accessible. Le mercredi 26 novembre, une journée d’échanges franco-suisses réunira étudiants, professionnels et associations autour de dispositifs innovants. Le jeudi soir, place à l’humour avec Vivien Pianet, Mademoiselle Serge et Basclo pour aborder la santé mentale autrement. Le vendredi, le KLAB accueillera une soirée rap, slam et DJ set mettant en lumière des artistes locaux et franco-suisses. Les lycéens seront également conviés à une représentation théâtrale de la Compagnie Les Griottes. Entrée libre sur tous les événements. Toutes les informations sont à retrouver sur le siye internet de la ville.

Jusqu’au 16 novembre, le musée Courbet à Ornans propose une immersion inédite avec Bloom, une projection en réalité virtuelle signée Fabienne Giezendanner. Équipé d’un casque, le spectateur devient acteur d’une fable écologiste poétique, plongé dans un Ornans ravagé par les éléments, où la nature reprend ses droits. Sans dialogue, chaque scène devient un espace sensoriel et graphique à explorer. La séance dure 16 minutes et accueille deux personnes à la fois, à partir de 12 ans. L’expérience est incluse dans le billet d’entrée, dans la limite des places disponibles, aux horaires habituels du musée (fermé le mardi et le 1er novembre). Renseignements au 03 81 86 22 88 ou par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

La galerie itinérante Itinérances, portée par l’Association des Amis du Musée de Pontarlier, revient pour sa 27e exposition du 19 novembre au 3 décembre. Fidèle à sa vocation de faire découvrir des artistes encore jamais exposés à Pontarlier, elle accueille cette année les portraitistes FUMSECK et BOB ROSE dans la salle annexe de la Chapelle des Annonciades. Professionnels et autodidactes se côtoient dans cette aventure artistique ouverte à tous. L’exposition est accessible gratuitement, du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, ainsi que le dimanche de 14h à 18h.