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Jacques Faivre, président de l’association « Salins Pays du Livre Â» et ancien maire de la commune de Marnoz,  a décidé d’écrire un livre sur Louis Pasteur. Son objectif est de regrouper tous les temps du célèbre scientifique au pays de Salins.

Cela fait deux ans que Jacques Faivre s’attèle quotidiennement sur cet ouvrage. C’est durant la période où il était maire de Marnoz, qu’il a eu connaissance du passage de Louis Pasteur dans sa commune. Ses recherches ont été longues et nombreuses : « J’ai dépouillé quelques 1500 documents Â» raconte le président de l’association. Dans le livre, on retrouve trois parties : les origines, Pasteur à Marnoz et la construction de l’enfant, ses relations avec sa famille et avec les érudits salinois, qui étaient le sculpteur Max Claudet et son ami d’enfance Jules Marcou. Pour l’ancien maire, il était important d’écrire ce livre : « Il fallait reconstituer l’histoire Â». Pour lui, il ne faut pas résumer Pasteur aux villes d’Arbois et de Dole : « Pas de Salins,  pas de Pasteur ! Â», renchérit-t-il.

Pasteur et Marnoz : une histoire d’enfance

Jacques Faivre relate dans ses écrits que Louis Pasteur a vécu cinq ans à Marnoz, il est arrivé dans le village à trois ans, il en avait huit quand il en est reparti. Il est allé à l’école municipale. « C’est un temps important dans la construction de l’enfant Â» affirme-t-il. Le livre est quasiment prêt, il reste à placer la trentaine d’aquarelles qui va illustrer ce dernier. Ces aquarelles sont réalisées par Christian Lafay. Son livre s’intitulera « La vendange qui boue dans le tonneau Â» car Pasteur durant son enfance à Marnoz était ancré au cÅ“ur des vendanges. Cela fait sept mois que le président s’est réellement mis à l’écriture de son livre qui sortira soit le 10 juillet, soit le week-end du 5-6 novembre à l’occasion du Salon du livre en région.

L'interview de la rédaction

Suite à la disparition du comédien français Michel Bouquet, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier bouleverse son programme et lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 3 au 28 mai 2022.

De nombreux projets cinématographiques sont à découvrir en ce mois de mai au cinéma Les 2 Scènes de Besançon. Parmi lesquels  Â« En marge Â» du 2 au 25 mai au Kursaal qui proposera différents films qui entremêlent histoires individuelles et collectives, regards documentaires, expériences politiques et rêveries poétiques.

Le cinéma allemand sera également à l'honneur au Kursaal du 2 au 4 mai avec « Cinékino Â». Enfin, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, un film sera proposé du 19 au 20 mai au Kursaal par le collectif du 17 mai. Toute la programmation est à retrouver sur le site Internet : www.les2scenes.fr

Suite à la disparition du comédien français Michel Bouquet, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du musée de Pontarlier bouleverse son programme et lui rendra hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 3 au 28 mai prochain.

Pour la première depuis le lancement du projet 2018, La Rodia et la ville de Besançon ont accueilli, ce mercredi 6 avril, la finale de l’Ecole du flow. Une possibilité pour les lycéens de France et d’Allemagne de laisser parler leur créativité.

flow rodia 3

Un millier de jeunes artistes en compétition

Devant un public déjà acquis à leur cause, le duo de rappeurs franco-allemand Felix et Till de Zweierpasch se préparent à faire le show dans la grande salle de La Rodia. Grands animateurs de la journée, les deux artistes lancent les hostilités avant que les six groupes encore en course prennent le relais. Car, parmi les 1000 artistes lycéens concourant cette année, seuls quelques-uns d’entre eux peuvent toujours croire au titre suprême. A l’honneur, les villes de Champagnole, Faverney, Chazay d’Azergues, Karlsruhe, Lahr en Forêt Noire, Montbéliard et Ludwigsburg, toutes représentées par les finalistes. Ces derniers ont interprété  des chansons hip-hop sur le thème de la Liberté, puis ont été départagés par un jury. En jeu, un titre en collaboration avec Till et Félix et la fierté d’avoir partagé un moment unique.

Une union culturelle réconfortante

flow rodia benjamin

 

Organisée par le Centre Culturel Français Freiburg et les éditions Klett et Zweierpasch, l’Ecole du flow permet aux deux pays limitrophes de s’unir grâce à la musique. Et cette année plus que jamais puisque l’événement était placé sous le signe de la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine. Alors, dans ce contexte géopolitique terrifiant, la cohésion de tous les jeunes autour d’un bien culturel aussi précieux est un motif d’espoir pour l’avenir. Les participants se sont rassemblés d’ailleurs pour effectuer une minute de silence puis prendre une photo commune afin d’hisser haut un message anti-guerre à la Russie. Leur manière à eux de s’investir dans une cause des plus importantes.

La 2e édition du festival Inter'Nature du Haut Jura se tiendra à Saint-Claude les 1er, 2 et 3 avril prochains. Des conférences, des films, des ateliers et des expositions sont au programme. L’objectif des organisateurs est avant tout de promouvoir la nature et sa biodiversité, de sensibiliser à sa beauté et sa préservation.

On notera également la présence de 26 photographes au Palais des Sports pour partager leur passion avec le public. Rendez-vous ce vendredi 1er avril de 13h30 à 19h, samedi 2 avril de 9h à 19h. et dimanche 3 avril de 9h à 18h. L’entrée est de 4 euros. C’est gratuit pour les moins de 14 ans.

A l’occasion des 400 ans de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, comédien et dramaturge français, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches des films adaptés de ses pièces de théâtre. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 2 au 30 avril

Après deux ans d’arrêt forcé en raison de la crise sanitaire, la jeune troupe théâtrale du lycée Edgar Faure de Morteau se prépare à monter de nouveau sur scène. L’Atalante attend impatiemment ces jeunes artistes, composés exclusivement de jeunes filles, bien décidés de faire passer un bon moment à leur public.

En compagnie d’un comédien professionnel et d’enseignants, la troupe présentera deux pièces. Tout d’abord, une saynète. Puis, la pièce intégrale « attrape rêve Â», qui a demandé un gros investissement et une grosse préparation. Cette dernière évoque le rêve insistant d’une personne, que ses amis vont aider à comprendre pourquoi ce dernier réapparaît tous les soirs depuis neuf mois. Les répétitions ont débuté en octobre dernier. Rien n’est laissé au hasard. Les jeunes artistes parfont leur gamme. A quelques jours des représentations, la pression monte. « On a hâte d’y être Â» explique Océane, qui a rejoint la troupe cet automne.

Vaincre sa peur et sa timidité

Si le plaisir de jouer est bien réel, les jeunes comédiennes sont venues également chercher d’autres bienfaits. Beaucoup se sont lancées dans cette aventure par défi personnel. Vaincre sa peur, vaincre sa timidité, gagner en confiance et être plus à l’aise à l’orale font partie des qualités recherchés. Des compétences qui s’ajoutent aux préoccupations que se posent tout comédien qui se respecte : la mémorisation du texte et la capacité d’interpréter un personnage. Ce qui permet également de s’oublier un peu.

Les Egarés vous attendent nombreux le vendredi 1er avril. La troupe vous donne rendez-vous à 20h30  Ã  l’Atalante. L’entrée est gratuite.

L'interview de la rédaction / Océance, lycéenne et jeune comédienne

A compter de ce jeudi 24 mars, et jusqu’au samedi 26 mars, la Ville de Morteau organise la 26è édition de sa fête du livre de jeunesse. Tout au long de ces trois journées, des animations, des ateliers, des temps de rencontre avec les auteurs-illustrateurs, un  stand libraire et un coin lecture seront proposés.

Pour participer à cet évènement, rendez-vous à la salle des fêtes de la cite du Haut-Doubs.  Pour de plus amples informations, il suffit de contacter la médiathèque de Morteau au 03.8168.56.88

Les Frères Lumières sont nés à Besançon, mais à Pontarlier aussi, le cinéma a son histoire. Des passionnés comme Claude Bertin Denis sont là pour nous rappeler cette fabuleuse épopée. « Pontarlier est une véritable ville de cinéma Â» rappelle M. Bertin Denis. Les souvenirs ne manquent pas. Il y a bien sûr les films et les prestigieux acteurs et réalisateurs qui sont venus tourner dans la capitale du Haut-Doubs, mais aussi tout le riche patrimoine culturel de la cité, que les façades et autres archives nous relatent encore

Jadis, Pontarlier a compté jusqu’à six cinémas. Certes, pas autant que de distilleries, mais quand même. L’Olympia, qui a survécu à toutes ces décennies, a vu le jour en 1913. Dans les années 20, implanté dans les anciens locaux de l’église Saint-Pierre, un cinéma muet, « le Marigny Â» animait également la vie culturelle locale. On notera aussi la croustillante épopée des salles obscures tenues  par des catholiques, qui n’hésitaient pas à censurer des films ou certains de leurs passages, lorsqu’ils les jugeaient parfois tendancieux. D’ailleurs, à l’office du dimanche, il n’était pas rare que certains prêtres prennent position et menacent leurs fidèles les plus curieux. « Les projectionnistes avaient la mission de passer leur main devant la lumière lorsqu’il y avait une scène à peine équivoque. Un baiser assez prononcé les dérangeait. L’apparition d’un lit à proximité d’un couple pouvait également être masquée au moment de sa diffusion Â» explique M. Bertin Denis.  Impossible également d’oublier le Rex, apparu en 1919, dont l’inscription apparaît encore sur une des façades du centre-ville.

Un formidable outil de diffusion de la culture

Malheureusement, « la nouvelle vague Â» et ses nouveaux codes vont faire évoluer les mentalités et les pratiques.  Ils auront raison de cette forme de cinéma et certaines salles, gérées par le clerger,  seront contraintes de fermer leurs rideaux. Le choix de la programmation, manquant d’ouverture et d’audace, et leur conservatisme ont sans doute contribué à cette mort programmée. Claude Bertin Denis regrette cette époque, où le cinéma était un formidable vecteur culturel et d’émancipation. Les tarifs appliqués étaient très abordables (moins d’un franc la place) et permettaient à tout un chacun d’accéder aux salles obscures.

Le cinéma d’hier restera à jamais graver dans la mémoire de M. Bertin Denis, qui prend beaucoup de plaisir à continuer à le raconter via son impressionnante collection d’affiches de films. En amoureux du 7è art qu’il est, il continue de s’intéresser au cinéma d’aujourd’hui, même si les productions des années 50, 60 et 70 lui procurent toujours autant de plaisir.

L'interview de la rédaction / Claude Bertin Denis