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Ce lundi soir, à 20h, une conférence sur le thème « protéger et nourrir. Quelles perspectives pour demain . » se tiendra à Valdahon à l’espace Ménétrier. Elle prendra la forme d’une conférence gesticulée, qui fera le point sur l’état des rivières. Une situation qui interpelle, puisque 80% de la biodiversité a disparu de la Loue. Manon Silvant du collectif SOS Loue et rivières comtoises et Benoît Biteau, paysan et député européen écologique,  animeront les débats ensuite. Entrée gratuite et sans réservation.   

Dans un communiqué de presse, Europe Ecologie Les Verts dénonce le positionnement de la Région Bourgogne Franche-Comté et de son vice-président aux transports, Michel Neugnot, qui souhaitent se désengager de la ligne Neuchâtel-Travers-Pontarlier-Frasne. Les Verts jugent ce choix politique incompréhensible « dans un contexte de réchauffement climatique Â». Il est précisé que les élus seront « très vigilants quant à la position définitive de la Région Â» et  qu’ils sauront se mobiliser «  autant que nécessaire aux côtés des associations pour défendre l’offre ferroviaire Â».


Ce mercredi 11 octobre, à 17h30, Europe Ecologie Franche-Comté, organise un rassemblement devant la préfecture du Doubs, à Besançon, pour demander l’interdiction du glyphosate en Europe. Pour le parti, « il en va de la préservation de notre environnement, de la qualité de notre alimentation, des conditions de travail des agricultrices et agriculteurs et de la santé de toutes et tous Â».

Une mobilisation de fraternité et de soutien aux valeurs républicaines aura lieu ce samedi 24 juin, à 11h, devant le Monument aux Morts de Clairvaux-les-Lacs, dans le Jura. Cette action fait suite à la distribution de tracts néo-nazis dans les boîtes aux lettres de la commune. Europe Ecologie Les Verts Franche-Comté annonce d’ores et déjà son soutien et sa participation à cet évènement.

Pour Dominique Voynet, la secrétaire régionale EELV Franche-Comté,  ces faits doivent provoquer  l’indignation et ne pas laisser indifférents. Elle appelle à la mobilisation pour que « ces actes abjects ne se banalisent pas Â». « Notre pays a toujours accueilli au fil de l’histoire. On doit prendre conscience que l’on vit tous ensemble sur une même planète. On a besoin des uns et des autres. On a besoin aussi de l’énergie de populations nouvelles Â».

« Les communes ont leur rôle à jouer Â»

Pour Dominique Voynet, ces violences sont l’affaire de tous. L’ancienne ministre à l’écologie de Lionel Jospin  regrette « la violence qui règne au sein du débat public Â». « Les gens ne s’écoutent pas. On ne cherche jamais les compromis et à construire ensemble Â» explique-t-elle. Et de poursuivre : « on veut exister contre les autres Â». Apprendre à débattre et à ne pas toujours être d’accord sont quelques-unes de valeurs que la responsable politique aimerait voir exister davantage. Selon elle, cet idéal passe par l’éducation, mais aussi par une capacité des élus à rassembler et fédérer au sein de leur territoire de vie. « Dans les communes où il y a des projets collectifs, où des gens construisent ensemble, cette tentation du rejet de l’autre est moins forte Â» conclut-elle.

L'interview de la rédaction : Dominique Voynet

 

Ce week-end, Besançon accueille le forum national des jeunes écologistes. 130 jeunes venus de toute la France sont attendus. Plusieurs rendez-vous rythmeront ces trois journées, du 27 au 29 mai. Au programme : des conférences, avec deux eurodéputés écologistes, un atelier sur le droit d’asile avec Amnesty International, des temps d’échange et de formation. Parmi les thématiques abordées, celles portant sur l’Europe, les prochaines élections européennes et le changement climatique et plus surprenant, des temps pour aborder les violences policières, les premiers soins, en cas de blessures,  lors des manifestations et les gardes à vue.

Après la manifestation anti-bassine et ses débordements survenus  dans les Deux Sèvres et le blocage de l’A6 par des militants écologistes,  nous avons voulu savoir s’il fallait obligatoirement passer par ces actions pour affirmer ses idées et ses combats. La rédaction a rencontré l’élu écologiste bisontin Nathan Sourisseau, également membre du bureau exécutif des jeunes écologistes français.

Est-on obligé d’en passer par là pour affirmer ses idées. N’est-ce pas contreproductif  et à l’inverse des messages que l’on veut faire passer ?

De mon point de vue, au-delà de la violence, c’est aussi la question de la désobéissance civile que l’on interroge. C’est un moyen pour moi de se faire entendre. C’est le principe même des manifestations. Si ces éléments,  que vous appelez violence, n’avaient pas été initiés, vous ne m’auriez peut être pas donné la parole aujourd’hui et je n’aurais pas pu m’exprimer sur l’urgence que nous constatons en matière de réchauffement climatique. Je crois en une complémentarité des actions. Je suis élu à la ville de Besançon et nous avons des militants sur le terrain. Tout cela se conjugue.

Qu’en pensez-vous de la prise à partie de Yannick Jadot dans les Deux-Sèvres le week-end dernier ?

Il y a forcément des limites. Yannick Jadot reste un militant actif de la cause climatique. Il a agi au sein de Greenpeace il y a quelques années. Ce son des éléments que je ne soutiens pas. Pour autant, le fait de pouvoir organiser des manifestations pour revendiquer un certain nombre de choses me paraît tout à fait important.

Ne craignez-vous pas que l’on ne retienne que la violence et pas le message ?

Il y a encore quelques semaines, les écologistes étaient considérés comme des bisounours, des islamogauchistes. Cette fois-ci, nous serions violents. Je remarque que nos opposants cherchent à nous discréditer davantage sur la forme.

Comment tout ceci s’organise. La forme que va prendre une action est prise collectivement ?

A Besançon, je suis fortement engagé au niveau des jeunes écologistes. Ca nous arrive de nous réunir pour réfléchir à des actions que l’on pourrait mener, effectivement un peu plus choc. Par exemple, nous avons choisi, au cours d’une nuit, d’éteindre les lumières des vitrines des magasins pour sensibiliser sur cette question. Puisque la loi entre 1h et 6h du matin oblige les magasins à éteindre et  ils ne le font pas nécessairement. Effectivement, la plupart du temps, ce ne sont pas des éléments isolés.

Est-ce que l’on devient plus sage lorsque l’on est un élu ?

Je crois qu’il y a une part de cela. Néanmoins, nous gardons toujours au fond de nous notre ADN. Il y a pour moi une vraie dynamique complémentaire. Les élus vont effectivement porter des choses dans le cadre de la loi, faire évoluer notre société en profondeur, via l’aspect démocratique. Par contre, les militantes et les militants revendiquent des choses. Les deux démarches s’articulent à partir du moment où l’on reste dans le cadre, pour le militantisme, d’une désobéissance civile respectueuse. Typiquement, Europe Ecologie Les Verts est un parti non violent, mais qui défend la désobéissance civile.

Nous constatons qu’il y a une vraie urgence à agir. Je vous donne un exemple. Le mois d’octobre 2022, qui vient de se conclure, a été le mois le plus chaud jamais enregistré en France. Si on avait un gouvernement qui agissait davantage, nous n’aurions sans doute pas autant d’actions que celles que nous évoquons aujourd’hui. Mercredi, à l’Assemblée Nationale, nous avions, un nouveau 49-3 qui était proposé pour empêcher de mettre des moyens supplémentaires sur la rénovation des lignes de train ou sur la rénovation thermique des bâtiments. C’est un réel déni de démocratie, Tout cela est balayé d’un revers de main par le gouvernement.

Que répondez-vous à ceux qui disent que les actions qui sont menées sont politiques et à l’initiative de groupuscules d’extrême gauche et que les valeurs écologistes ne sont pas une priorité. Autrement dit, les gens sont plutôt là pour casser du Macron ?

L’idée n’est pas d’être pour ou contre Macron. Il s’agit d’être assez factuel sur ce qu’il a pu mettre en œuvre et ce qu’il produit maintenant. J’avais entendu durant la campagne présidentielle que son second mandat serait le mandat du climat ou ne serait pas. Il se trouve que pour le moment, il ne l’est pas. C’est aussi pour cela que ces actions sont initiées. Le fait d’avoir un parti écologiste en France et des écologistes de terrain, présents fortement, est extrêmement important.

L'interview de la rédaction / Nathan Sourisseau

 

Le complexe sportif envisagé entre Pirey et Ecole-Valentin ne passe pas chez les écologistes. Ils jugent ce projet « d’un autre temps Â». Il pointe une construction de 4,5 hectares sur des sols agricoles, pour un coût estimé à 11 millions d’euros. Prévoyant également « le déplacement du supermarché Aldi de Pirey, pour occuper un nouvel espace agricole de 4 hectares Â».

« Nous questionnons le modèle d’un équipement où la majeure partie de la surface est consacrée à des parkings, impliquant le recours massif et quotidien à la voiture individuelle. Nous questionnons le modèle qui consiste à construire horizontalement, amenant à consommer toujours plus de surfaces. Enfin, nous questionnons le modèle qui consiste à détruire des sols agricoles, réduisant notre capacité à nous nourrir et à stocker du carbone Â» s’insurge le collectif. Ils se questionnent également sur les besoins réels d’un tel projet.

Et de conclure : L’artificialisation des sols est une question majeure qu'on ne peut plus esquiver aujourd'hui, le temps des "bâtisseurs inconsidérés" est derrière nous.

Dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle, et en soutien à Yannick Jadot, Philippe Meirieu, spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie, sera à Besançon ce lundi 28 mars. Il animera une conférence sur le thème « avec l’écologie, une vrai politique d’avenir pour notre jeunesse Â». Elle se tiendra à 20h, à Besançon,  Ã  la maison de quartier Nelson Mandela, dans le quartier Planoise.

Dans le cadre de la campagne présidentielle, en soutien à la candidature du candidat écologiste Yannick Jadot, Julien Bayou, Secrétaire national d'EELV, sera présent à Besançon ce jeudi à 20h pour une réunion publique au Kursaal (salle Risset). Il rencontrera durant l'après-midi des associations étudiantes et des résidents du campus de la Bouloie, autour des questions de précarité étudiante et d'engagement des jeunes, en compagnie d'Anne Vignot, Maire de Besançon.

À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Nathan Sourisseau, 21 ans, coordinateur des jeunes écologistes de Franche-Comté, engagé aux côtés de Yannick Jadot.

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi EELV ?

Alors ça dépend ce qu'on entend par engagement. J’étais déjà engagé au lycée mais plutôt sur la dimension militante, pas forcément politique. Il s’agissait par exemple de clubs développement durables, de lutte contre la précarité, et des choses comme ça. Et quand je suis arrivé à Besançon pour les études, je me suis engagé au moment des municipales, sans forcément être encarté au début, mais en essayant de regarder comment les choses se passaient. Et ensuite j'ai fait le choix d'adhérer en janvier 2020, à la fois à Europe Ecologie les Verts et aux jeunes écologistes.

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique d’Europe Ecologie Les Verts ?

 J'ai l'impression que c'est le parti qui porte des sujets qui sont complètement en adéquation avec les enjeux du moment. On parle beaucoup des enjeux climatiques et environnementaux, mais aujourd'hui l'écologie politique s'est structurée en allant sur aussi tous les champs. C'est un organe qui est prêt à gouverner. Nous sommes présents tant sur les enjeux sociaux, que sur les enjeux de démocratie, de justice et bien d'autres encore. Ce qui fait qu'aujourd'hui, je me reconnais pleinement dans ces idées-là. Personnellement, j'ai passé le cap en adhérant à Europe écologie les Verts, et je ne l'aurais pas fait avec d'autres partis, parce qu’au sein d’EELV, les politiques sont structurelles. On ne va pas juste répondre à un enjeu de court terme. On va répondre tout en n'oubliant pas de prendre en compte une vision de long terme. C'est l’idée du développement durable, d'être en adéquation avec le bien-être des générations futures.

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Yannick Jadot est favorable à cette idée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes écologistes ?

Il y a différents arguments sur ce sujet-là. La position qu'on porte c'est d'y être très favorable, et j'y suis à titre personnel, très favorable. On pense que le droit de vote à 16 ans permettrait un engagement plus fort des jeunes dès le départ. On sait qu'il y a une grande abstention aujourd'hui. Ça permettrait en particulier dans le cadre du lycée de vivre sa première élection, où il pourrait y avoir un accompagnement, des débats au sein de l’établissement scolaire, et ça serait une manière de raccrocher un petit peu les jeunes vis-à-vis de la politique, de tous ces enjeux-là. Moi je suis toujours alarmé quand je vois qu’aux dernières élections, 85% des jeunes n'ont pas voté. Donc je pense que malgré ce que d'autres peuvent dire, le droit de vote à 16 ans peut être un levier pour lutter contre ça. Et il y a plein de pays dans le monde dans lesquels c’est déjà en place, où ça ne se passe pas si mal. À 16 ans, un jeune est tout à fait en mesure de porter des idées. Il a des convictions et je pense que ça peut tout à fait s'imaginer.

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Europe Ecologie Les Verts, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

On a une maire qui est écolo, et Besançon est une ville écologiste. Ça veut dire qu’il y a un contexte local avec un certain nombre de militants et de militantes, et ça fait aussi quelques mois maintenant qu'on a vraiment restructuré les jeunes écologistes. Aujourd'hui on a pas mal de jeunes, des hommes et des femmes, des lycéens et lycéennes, des étudiants et étudiantes, des jeunes actifs, on a vraiment de tout. On a décuplé le nombre de jeunes écologistes à Besançon pendant la campagne. On sent qu'il y a une vraie appétence pour ces sujets-là, et quand on tracte, les jeunes sont en immense majorité intéressés par nos propositions.

 

Quelle qualité ferait de Yannick Jadot un bon président de la République ?

Je pense que c'est le seul aujourd'hui à même de répondre aux enjeux actuels, en permettant vraiment une société du bien vivre. Et le bien vivre ça intègre plein d'éléments. Je pense que l'objet du politique aujourd'hui, c'est de faire en sorte qu'entre la naissance et le décès d’une personne, cette dernière ait vécu la meilleure vie possible. Et Yannick Jadot porte cette vision-là.