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Présidentielle 2022 : La jeunesse et Europe Ecologie Les Verts

Publié le 23 Mar. 2022 à 09:03
Tags: election presidentielle 2022 | Politique | europe ecologie les verts | jeunesse |
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Présidentielle 2022 : La jeunesse et Europe Ecologie Les Verts

À l’approche de l’élection présidentielle, dont le premier tour aura lieu le dimanche 10 avril, puis le second tour le dimanche 24 avril 2022, Plein Air a rencontré des jeunes engagés politiquement. Nous leur donnons la parole ces prochaines semaines afin d’évoquer quelques thématiques, portant notamment sur la jeunesse. Chaque parti politique acceptant de répondre sera représenté. Cette semaine nous nous sommes entretenus avec Nathan Sourisseau, 21 ans, coordinateur des jeunes écologistes de Franche-Comté, engagé aux côtés de Yannick Jadot.

 

Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi EELV ?

Alors ça dépend ce qu'on entend par engagement. J’étais déjà engagé au lycée mais plutôt sur la dimension militante, pas forcément politique. Il s’agissait par exemple de clubs développement durables, de lutte contre la précarité, et des choses comme ça. Et quand je suis arrivé à Besançon pour les études, je me suis engagé au moment des municipales, sans forcément être encarté au début, mais en essayant de regarder comment les choses se passaient. Et ensuite j'ai fait le choix d'adhérer en janvier 2020, à la fois à Europe Ecologie les Verts et aux jeunes écologistes.

 

Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique d’Europe Ecologie Les Verts ?

 J'ai l'impression que c'est le parti qui porte des sujets qui sont complètement en adéquation avec les enjeux du moment. On parle beaucoup des enjeux climatiques et environnementaux, mais aujourd'hui l'écologie politique s'est structurée en allant sur aussi tous les champs. C'est un organe qui est prêt à gouverner. Nous sommes présents tant sur les enjeux sociaux, que sur les enjeux de démocratie, de justice et bien d'autres encore. Ce qui fait qu'aujourd'hui, je me reconnais pleinement dans ces idées-là. Personnellement, j'ai passé le cap en adhérant à Europe écologie les Verts, et je ne l'aurais pas fait avec d'autres partis, parce qu’au sein d’EELV, les politiques sont structurelles. On ne va pas juste répondre à un enjeu de court terme. On va répondre tout en n'oubliant pas de prendre en compte une vision de long terme. C'est l’idée du développement durable, d'être en adéquation avec le bien-être des générations futures.

 

Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Yannick Jadot est favorable à cette idée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes écologistes ?

Il y a différents arguments sur ce sujet-là. La position qu'on porte c'est d'y être très favorable, et j'y suis à titre personnel, très favorable. On pense que le droit de vote à 16 ans permettrait un engagement plus fort des jeunes dès le départ. On sait qu'il y a une grande abstention aujourd'hui. Ça permettrait en particulier dans le cadre du lycée de vivre sa première élection, où il pourrait y avoir un accompagnement, des débats au sein de l’établissement scolaire, et ça serait une manière de raccrocher un petit peu les jeunes vis-à-vis de la politique, de tous ces enjeux-là. Moi je suis toujours alarmé quand je vois qu’aux dernières élections, 85% des jeunes n'ont pas voté. Donc je pense que malgré ce que d'autres peuvent dire, le droit de vote à 16 ans peut être un levier pour lutter contre ça. Et il y a plein de pays dans le monde dans lesquels c’est déjà en place, où ça ne se passe pas si mal. À 16 ans, un jeune est tout à fait en mesure de porter des idées. Il a des convictions et je pense que ça peut tout à fait s'imaginer.

 

Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Europe Ecologie Les Verts, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui inciteraient les jeunes à se mobiliser aux urnes en avril prochain ?

On a une maire qui est écolo, et Besançon est une ville écologiste. Ça veut dire qu’il y a un contexte local avec un certain nombre de militants et de militantes, et ça fait aussi quelques mois maintenant qu'on a vraiment restructuré les jeunes écologistes. Aujourd'hui on a pas mal de jeunes, des hommes et des femmes, des lycéens et lycéennes, des étudiants et étudiantes, des jeunes actifs, on a vraiment de tout. On a décuplé le nombre de jeunes écologistes à Besançon pendant la campagne. On sent qu'il y a une vraie appétence pour ces sujets-là, et quand on tracte, les jeunes sont en immense majorité intéressés par nos propositions.

 

Quelle qualité ferait de Yannick Jadot un bon président de la République ?

Je pense que c'est le seul aujourd'hui à même de répondre aux enjeux actuels, en permettant vraiment une société du bien vivre. Et le bien vivre ça intègre plein d'éléments. Je pense que l'objet du politique aujourd'hui, c'est de faire en sorte qu'entre la naissance et le décès d’une personne, cette dernière ait vécu la meilleure vie possible. Et Yannick Jadot porte cette vision-là.