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Les lycéens de seconde générale et technologique connaissent cette échéance. En juin prochain, du 17 juin au 28 juin, ils devront participer à un stage d’observation dans l’objectif de permettre aux élèves de découvrir différentes facettes du monde professionnel, pour ensuite envisager un choix d’orientation. Dans ce contexte, depuis le 6 mars, la plateforme « 1jeune1solution Â» a été mise en ligne. Elle permet aux entreprises, associations, collectivités locales, administrations de l’état, … d’offrir un ou plusieurs stages. A partir du 25 mars, les jeunes pourront lancer leurs recherches.

Pour se connecter au site : https://www.1jeune1solution.gouv.fr/

Ce mercredi 11 octobre était inaugurée la nouvelle filière odontologie à l’UFR Santé de Besançon. En décembre 2021, Jean Castex, le Premier ministre, avait annoncé la création de nouveaux sites universitaires pour pallier une densité trop faible de praticiens sur certains territoires. En Franche-Comté, le nombre de chirurgiens-dentistes par habitant est inférieur dans tous les départements à la moyenne nationale. Elle était de 64 professionnels pour 100.000 habitants en 2019. 25 premiers étudiants ont fait leur rentrée en odontologie l’année dernière au sein de cette filière, et 36 cette année.

 

Cette nouvelle formation s'inscrit dans une démarche nationale et résulte d'un travail engagé depuis plusieurs années par les acteurs de l'éducation et de la santé en Bourgogne-Franche-Comté, avec le soutien des collectivités territoriales. Avec une filière qui a également ouvert à Dijon, elle permettra une meilleure implantation des professionnels sur le territoire. Auparavant, les étudiants en première année de médecine à l'université de Franche-Comté qui souhaitaient devenir chirurgiens-dentistes étaient envoyé à Nancy et Strasbourg. Désormais, ils poursuivent leur formation à Besançon à l'UFR Santé, grâce à l'ouverture de cette filière. 25 étudiants ont fait pour la première fois leur rentrée en filière d'odontologie à l'UFR Sciences de la Santé et de l'université en Franche-Comté il y a un an, en septembre 2022. Cette année, ce sont 36 nouveaux étudiants qui sont concernés. 59 au total suivent désormais cette formation, en alternant cours théoriques médicaux et enseignements spécifiques à l’UFR Santé, avec une partie des cours pratiques au CFA Hilaire de Chardonnay à Besançon.

 

 

Une pénurie de chirurgiens-dentistes dans la région ?

Il y a un peu plus de 2 ans maintenant, le 2 décembre 2021, Jean Castex annonçait la création de nouveaux sites universitaires en odontologie, pour résoudre la problématique d’une densité trop faible de chirurgiens-dentistes sur certains territoires. La densification des villes au détriment des communes rurales accentue les inégalités d'accès aux soins et les installations des professionnels à l'étranger ne cessent d'augmenter. En Franche-Comté, le nombre de chirurgiens-dentistes par habitant est inférieur dans tous les départements à la moyenne nationale, qui était en 2019, de 64 professionnels pour 100.000 habitants. Dans le Doubs, elle est de 48 chirurgiens-dentistes pour 100.000 habitants. Ce nouveau cursus permettra de maintenir une offre de soins et de chirurgie dentaire sur le territoire dans les années à venir. Les UFR Sciences de la Santé de Besançon et de Dijon ont été accrédités en même temps, ont d'ailleurs élaboré leur programme d'enseignement en commun, et bénéficient des mêmes équipements.

 

Le Professeur Edouard Euvrard, chirurgien-dentiste et vice-doyen du département d’odontologie de l’UFR Santé : 

 

Les jeunes sapeurs-pompiers (JSP) sont des jeunes Ã¢gés de 12 à 16 ou 18 ans, selon les sections, formés aux missions par des sapeurs-pompiers afin qu’ils puissent par la suite, une fois le brevet national des jeunes sapeurs-pompiers passé, intégrer un centre d’incendie et de secours en tant que sapeurs-pompiers volontaires.

 

Un tiers des nouvelles recrues provient des jeunes sapeurs-pompiers

La formation se déroule sur une demi-journée le mercredi ou le samedi selon les sections et comprend 3 formes d’apprentissage : manÅ“uvres, sport, cours théoriques d’incendie et d’éducation civique. Il y a également la possibilité de suivre une formation de secourisme. Au terme de la formation, les jeunes passent alors le brevet national de JSP, qui comprend différentes épreuves, et grâce à ce diplôme, ils peuvent se présenter au service départemental d’incendie et de secours du Doubs, et être recruté en tant que sapeur-pompier volontaire sans passer par les 240h de formation initiale. Dans le département du Doubs, un tiers des nouvelles recrues provient des jeunes sapeurs-pompiers. « Les jeunes sont invités à venir dans les casernes au sein des sections une fois par semaine, les mercredis ou samedis. Pendant les cours, ils vont apprendre tous les rudiments du métier de sapeurs-pompiers, que ce soient les techniques de lutte contre l’incendie, du secourisme, de la culture administrative, et toutes les valeurs chères à notre profession Â» indique Jérôme Defrasne, président de l’association départementale des jeunes sapeurs-pompiers du Doubs (ADJSP). « La mobilisation est toujours aussi forte, on a beaucoup de jeunes qui souhaitent s’engager dans cette voie civique. On n’a pas de baisse d’effectif sur ce recrutement Â» poursuit le président de l’association.

 

Un manque criant d’encadrants

S’il n’y a pas de problème d’engagement des jeunes sapeurs-pompiers, on ne pourrait pas en dire autant des encadrants. Ce sont pour la grande majorité, des sapeurs-pompiers volontaires, bénévoles. « Ils ont leur profession, leur loisir personnel, leur vie de famille, en plus ils donnent du temps aux sapeurs-pompiers en prenant des gardes, en assurant des interventions et du temps de formation Â», indique Jérôme Defrasne. Mais cet engagement à tendance à diminuer ces derniers temps, mettant à mal la formation des JSP. « On a du mal à recruter des encadrants bénévoles pour nous aider à former ces jeunes Â» poursuit le président de l’ADJSP. S’il fallait dire une chose pour convaincre et attirer à nouveau ces encadrants, indispensables à la formation des JSP ? « La plupart d’entre nous sont recrutés par le biais des jeunes sapeurs-pompiers. On a eu cette chance d’être JSP parce que dans nos casernes, certains se sont engagés bénévolement pour pouvoir encadrer des jeunes. Donc ça me paraît être un juste retour des choses que de donner un petit peu de temps de manière organisée et concertée avec la section locale. Et puis, pour ceux n’étant pas passé par la case JSP, c’est un formidable outil pour se remettre le pied à l’étrier dans la formation Â» souligne Jérôme Defrasne.  

 

Jérôme Defrasne, président de l’association départementale des jeunes sapeurs-pompiers du Doubs :