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La gendarmerie de Besançon lance un appel à témoins dans une affaire de viols. Le mari d'une nounou de Saône est soupçonné d'avoir abusé de petites filles confiées à son épouse. Une huitième victime s’est fait connaître ce matin. Les enquêteurs cherchent à savoir s'il y en a eu d'autres.

 

De nombreuses victimes

 

Tout commence en mars 2021 dans le collège de Saône. Une jeune fille de 12 ans éclate en sanglots et s’effondre, avant de révéler des agressions sexuelles et des viols commis il y a plusieurs années, de la part du mari de sa nounou. Sa sÅ“ur, âgée de dix sans de plus, viendra plus tard témoigner à son tour, en expliquant avoir elle aussi été abusée par cet homme L'affaire rebondit cet été : la petite-fille du couple révèle à son tour des attouchements, dans le cadre familial, ce qui entraîne l'incarcération du suspect.  Trois jeunes filles sont identifiées, nées en 1999, 2003 et 2005 : toutes gardées par l'assistante maternelle pendant le temps périscolaire. La médiatisation de l'affaire entraîne aussi un nouveau témoignage : celui d'une femme aujourd'hui âgée de 56 ans, qui se dit victime de cet homme en 1973 à Besançon, quand il était voisin de ses grands-parents.

 

Un appel à témoin très important

 

"Il y a peut-être beaucoup beaucoup d'autres victimes" craint le procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux. Selon lui, l'ancien chauffeur routier aurait pu s'en prendre à d'autres fillettes âgées de 5 à 12 ans.  "J'ai peine à croire qu'il ne se soit rien passé entre 1973 et 2020..." confie Etienne Manteaux, qui décrit ce septième témoignage comme "très important". Le suspect, un ancien chauffeur routier, âgé de 74 ans aujourd’hui, incarcéré au début du mois d’août 2021, nie tous les faits. Sa femme, une ancienne nounou très connue à Saône, est décédée en juin 2021, où elle était installée depuis 1978, après avoir exercé à Besançon, dans le quartier de Montrapon.

 

Depuis la diffusion de l'appel à témoins ce jeudi, une huitième victime présumée s'est rendue à la gendarmerie : elle aussi aurait été agressée sexuellement par cet homme, alors qu'elle était chez sa nounou.

 

Pour tout signalement, vous pouvez contacter la gendarmerie de Besançon-Tarragnoz, au 03 81 81 32 23.

 

Une opération a été menée ce jeudi à 16h par la gendarmerie à Ecole-Valentin. Les militaires ont effectué un contrôle au cinéma Mégarama, afin de vérifier l’application du pass sanitaire et la possession de ce précieux sésame par les clients venant assister aux séances de l’après-midi. Ils se sont ensuite dirigés « au Bureau Â», un pub-brasserie situé à quelques mètres. Après plusieurs semaines de pédagogie, place aux verbalisations pour ceux qui ne se plieraient pas aux règles.

 

 

La fin de la phase de prévention

 

Elle aura duré quelques semaines, le temps de mettre au courant l’ensemble de la population, et selon les militaires c’est désormais chose faite. La population est suffisamment informée, et il n’y a plus d’excuse pour enfreindre les règles. « Nous sommes entrés dans une phase répressive, de fermeté, afin de veiller au bon respect de la loi. Mais toujours avec discernement, selon la situation Â» souligne le major Philippe Antoni, officier de communication et chef de cabinet communication RGFC. Ce jeudi, après avoir acheté leur billet, les clients du Mégarama d’Ecole-Valentin devaient donc se soumettre au contrôle des gendarmes, disposés de sorte que personne ne puisse accéder aux salles sans avoir présenté son pass sanitaire, accompagné d’une pièce d’identité. Et les clients ont joué le jeu, en respectant vigoureusement les nouvelles consignes mises en place. Preuve en est, aucun PV n’a été dressé ce jeudi par les gendarmes lors de ces contrôles.

 

Les sanctions encourues

 

Avec cette mise en place du pass sanitaire, de nouvelles sanctions sont entrées en vigueur. Pour rappel, une personne ne disposant pas de ce précieux sésame dans les établissements où il est obligatoire s’expose à une amende de 135 â‚¬. Et si cette violation est constatée plus de trois fois en 30 jours, la sanction pénale est portée à six mois d’emprisonnement… et 3 750 â‚¬ d’amende. Même chose en cas d’utilisation du pass d’une autre personne. Les commerçants et les professionnels qui choisissent de ne pas contrôler ce pass encourent une mise en demeure et une éventuelle fermeture temporaire de l’établissement. Et si l’un d’eux est verbalisé plus de trois fois dans un délai de 45 jours, la sanction peut être portée à un an de prison et 9 000 â‚¬ d’amende. 

 

Major Philippe Antoni : 

 

 

 

Le 20 juillet dernier, la gendarmerie du Jura informait du bilan des sept derniers jours, relevé par l’Escadron Départemental de Sécurité Routière du Jura. Il a constaté :

  • 50 excès de vitesse
  • 14 conduites addictives
  • 7 défauts de permis
  • 5 téléphones au volant
  • 5 fautes de priorités
  • 3 accidents, dont 5 blessés