Comme c’est le cas depuis 2017, l’association du Vieux Manoir, spécialisée dans l’encadrement et l’organisation de chantiers de jeunes, s’est installée depuis le 30 juillet dernier à la Citadelle de Besançon.
En compagnie de 16 jeunes volontaires, venus de toute la France, la structure mène quatre chantiers dans le but de préserver le patrimoine local. Cette année, les adolescents, encadrés par trois animateurs, dont Martin Ruchou (directeur de chantier au sein de l’association), travaillent sur la réhabilitation d’un muret en pierres sèches, du mur du noctarium et de la guérite du roi et procèdent à la protection du puits à l’entrée du site. Au cours de ces journées, les jeunes s’investissent dans ces travaux de maçonnerie, mais ils participent également à des activités culturelles et collectives. 15 jours non-stop pour le plus grand plaisir de ces ados qui ont appris à se connaître et à vivre ensemble.
L'interview de la rédaction / Martin Ruchou et Jhaïh
La réhabilitation du puits de la Citadelle
Cette activité a du sens. Elle permet à des jeunes de se réaliser, de grandir, de s’enrichir et d’apprendre collectivement. Cet investissement est pleinement récompensé car, grâce à eux, une partie du patrimoine bisontin est protégée et peut continuer à se montrer aux nombreux visiteurs qui viennent découvrir ou redécouvrir le célèbre site bisontin, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Après plusieurs sessions de travail, les participants sont parvenus à venir à bout du pavage du puits de la Citadelle. Après avoir dépavé et décaissé l’endroit, il a fallu réaliser des dessins techniques, les faire valider par les services de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, commandé des pierres taillées à une entreprise spécialisée et les poser. Le résultat est bluffant. Réaliser à l’identique, le travail est solide et de qualité. Malgré les milliers de visiteurs qui piétinent l’endroit chaque année, le nouveau parterre ne bouge pas et l’édifice va retrouver dans quelques jours ses plus belles couleurs, effaçant ainsi les stigmates et l’usure apparue au fil du temps.
C’est reparti pour les U18 du Racing Besançon. Après le retour des U17 nationaux la semaine dernière, leurs aînés ont fait leur retour ce lundi. Préparation physique et technique et matches amicaux seront au programme jusqu’au 12 septembre, date de la reprise du championnat.
Il faut dire que la pression est importante pour cette classe d’âge, qui sait qu’elle devra être opérationnelle dès le début de la compétition. Effectivement, l’organisation du championnat a changé. Désormais, pour espérer décrocher en fin de saison l’accession en national, il faudra terminer parmi les deux meilleures équipes de la phase de brassage. Ensuite, seule la meilleure des huit formations en lice pourra disputer la dernière ligne droite.
« Un groupe travailleur et déterminé »
L'interview de la rédaction : Alexandre Radreau
Alex Radreau reconnaît la qualité de son groupe. Certains, en U17, ont connu la saison dernière, même si elle fut très brève, le niveau national. Ce qui fut très formateur. Néanmoins, pas d’emballement. Le coach sait que la saison ne sera pas des plus faciles et que chaque opposition devra être âprement disputée. Pour le Racing Besançon, l’enjeu est important. Il s’inscrit dans un parcours de formation. « Voir nos joueurs évoluer en U17 et U19 national est un plus. Ils sont mieux armés pour évoluer ensuite avec les seniors » conclut le technicien bisontin.
La Ville de Besançon fait savoir que des postes d’animateurs périscolaires restent à pourvoir pour la rentrée scolaire, qui s’effectuera le 2 septembre prochain. Ainsi, un nouvel appel à candidatures est lancé.
La Ville emploie chaque année environ 400 animateurs chargés d’encadrer des groupes d’enfants et de leur proposer des activités à caractère éducatif favorisant leur bien-être et leur développement. Les animateurs travaillent les jours d’école, matin, midi et après-midi (soit environ 21 heure semaine). Ils peuvent bénéficier d’un CDD de 3 ans avec une rémunération de 590€ mensuelle. Les titulaires du BAFA ou équivalent sont recrutés en priorité mais la Ville continue à offrir la possibilité aux personnes sans qualification de se former gratuitement au BAFA.
L’offre de recrutement et les modalités pour postuler sont visibles sur la rubrique offre d’emploi / CDD https://www.grandbesancon.fr/infos-pratiques/economie-emploi/offres-demploi/
Depuis une semaine maintenant, les U17 nationaux d’Alexandre Casoli ont repris l’entraînement. Il faut bien avouer que ces aficionados du ballon rond attendaient ce moment depuis le mois d’octobre dernier, date à laquelle les instances du football français avaient mis un terme à la compétition en raison de la pandémie.
Le virus est toujours là, mais les nouvelles mesures sanitaires permettent aux clubs de pouvoir reprendre une activité sportive. Il faudra néanmoins, d’ici le 30 septembre, être vacciné ou présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures si l’on veut espérer s’entraîner ou disputer une rencontre. Il en sera de même pour accéder aux tribunes ou aux vestiaires.
« Un bon état d’esprit »
Alex Casoli et ses petits protégés savent que cette saison ne sera pas de tout repos, mais le groupe veut faire honneur à ses couleurs. « On sait que ce sera très compliqué, qu’il faudra être très fort mentalement. On jouera un football sans pression, avec l’ambition d’aller accrocher ce maintien » confirme le coach bisontin.
Un début de championnat en fanfare
L'interview de la rédaction / Alex Casoli
Il faudra répondre présent dès le coup d’envoi de la nouvelle saison. Lors de la 1ère journée, le 29 août, les jeune Racingmen recevront le FC Lyon. Puis, le groupe enchaînera avec des confrontations contre six centres de formation. « Tous les matches vont être durs à jouer. Il va falloir être bon sur le terrain et avoir un comportement exemplaire sur et en dehors de la pelouse » complète Alex Casoli.
Surtout la formation
C’est avec un groupe de jeunes formés au club que le racing Besançon ira défier ses adversaires. Fidèle à ses valeurs, le RB n’est quasiment pas allé se renforcer à l’extérieur. Seules quatre nouvelles recrues ont rejoint la cité comtoise pour combler le départ des jeunes qui ont quitté Besançon pour évoluer dans des centres de formation professionnelle capés. « Des jeunes issus de Belfort, Pontarlier et Lure ont été retenus ». Actuellement, la préparation se décline en cinq ou six séances hebdomadaires. Au programme cette semaine, quatre séances d’entraînement et deux matches. Il n’y a pas de question à se poser, les U17 nationaux du Racing sont dans les starting-blocks.
On connaît le tirage au sort du 1er tour de la Coupe Gamberdella, la Coupe de France des U19. Les matchs se disputeront le dimanche 5 septembre prochain. Parmi les rencontres à suivre en Bourgogne Franche-Comté :
Besançon Football – Les Quatre Monts
Sous Roches – Pays Maîchois
Grand Besançon FC – Doubs
GJ de L’Arche – Etalans Vernierfontaine
Saint Vit – Besançon Clémenceau
Mouchard-Arc-et-Senans – Bresse Jura Foot
Baume les Dames – Bart
Pierrefontaine Laviron – Belfort Sud
Valdahon Vercel – ABC Foot
US Doubs Sud – Pouilley-les-Vignes
Jura Lacs – Arcade Foot
CS Frasne – Mont-Sous-Vaudrey
Jura Stade – La Joux Nozeroy
Pour terminer intelligemment les vacances, à Besançon, le Bastion organise quatre jours de découverte et d’initiation aux musiques actuelles et à la musique assistée par ordinateur. Encadré par une équipe d’intervenants en MAO, percussions, chant, guitare et design graphique, ce tour d’horizon des musiques actuelles se déroule sur une semaine et s’adresse aux enfants de 11 à 14 ans, musiciens ou non.
Rendez-vous du 23 au 27 août. Ce stage permettra à nos musiciens et musiciennes en herbe de découvrir les secrets de la création musicale d'aujourd'hui. De la composition à la création du visuel, en passant par la pratique instrumentale, l’enregistrement et le mixage : une véritable expérience en studio pro.
Lien de réservation : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Jeudi dernier peu avant 19h, les U19 du CA Pontarlier ont refoulé la pelouse pour la première fois depuis la fin de la saison 2021-2022. Evoluant au niveau national, la génération 2003/2004 débute la préparation athlétique quatre semaines avant la reprise du championnat sous les ordres du nouveau coach Romain Pogeant.
Vingt joueurs sur vingt-deux étaient présents lors du premier entraînement. C’est sur une pelouse bien verte d’un des terrains de Pourny que les jeunes lycéens et étudiants se sont retrouvés. Si une bonne ambiance est visible dans le groupe, les joueurs et l’entraîneur sont conscients de la difficulté de la saison 2021/2022. “Notre championnat est composé que de trois clubs amateurs”, déclare Romain Pogeant, entraîneur des U19 Nationaux au CA Pontarlier. Face à de nombreuses formations professionnelles (Olympique Lyonnais, le FC Sochaux Montbéliard, Clermont Foot 63…), les Pontissaliens vont jouer le maintien. Pour cela, le club est allé chercher de nouvelles têtes : “nous avons recruté localement, des garçons de Valdahon, Vesoul et Champagnole”. Pour atteindre son objectif, l’équipe et le staff comptent notamment sur les matchs à domicile “pour déjouer les formations professionnelles”.
Une préparation pour plus de cohésion
Au programme de la première séance, du jeu avec ballon pour retrouver les sensations et quelques exercices de course pour remettre la machine en route. “Vont venir se greffer à ce travail nos principes de jeu au fur et à mesure des entraînements et des matchs de préparation”, poursuit l’ancien joueur formé au club. L’aspect physique et technique n’est pas le seul facteur pour réaliser une bonne saison. Romain Pogeant souhaite insister sur le lien entre le staff et les joueurs. “Une activité de cohésion est prévue dans deux semaines pour que chacun apprenne à se connaître”. L’objectif de la préparation est aussi de fédérer le groupe.
Les U19, un tremplin vers les équipes séniors
Avec des déplacements à travers la France et des confrontations face à des centres de formation professionnels, l’ancien dirigeant des U15 du CAP espère “faire progresser individuellement et collectivement” les joueurs qu’il entraîne. A moyen terme, le passage en U19 au CA Pontarlier est un tremplin pour atteindre éventuellement l’équipe sénior en National 3 dans le meilleur des cas ou en Régional 1.
L'interview de la rédaction / Romain Pogeant
La sixième édition de la Ponta’beach touche à sa fin. Après quatre semaines de sport et d’animations, les pontissaliens pourront en profiter jusqu’à ce dimanche.
Si la météo n’a pas toujours été clémente, le soleil ainsi que de nombreux participants ont fait leur retour cette dernière semaine. Des plus jeunes et plus âgés ont pu profiter d’un terrain de basket, de structures gonflables, d’un mini-golf, du ventri-glisse et bien d’autres activités. Que serait la Ponta’beach sans ses activités de plage ? On peut y retrouver un terrain de beach volley ou encore un terrain de foot en sable. Après l’effort, les buvettes peuvent être un moyen de se reposer.
“Les familles viennent avec le sourire aux lèvres”
Lorsqu'on lui demande le bilan de la Ponta’beach, l’adjoint aux Sports de la Mairie de Pontarlier, Philippe Besson, se félicite de la tenue de la manifestation dans une période chamboulée par la Covid-19. La météo a fait des siennes en ce mois de juillet mais il retient les jours de beau temps où “les familles et les enfants viennent avec le sourire aux lèvres”. Et enfin, le rôle des associations a encore été très important cette année pour faire vivre la Ponta’beach. Diverses animations sur le site sont organisées par plusieurs clubs sportifs. Un tournoi de beach-volley a lieu ce week-end, alors qu’un tournoi de pétanque s'esr déroulé dans les semaines précédentes. Les activités sportives se conjugent avec les activités culturelles. “On retrouve une belle synergie entre les clubs, la ville et tous les publics sportifs rencontrés sur le site” remarque l'élu.
La question de la durée de la manifestation
Cette sixième édition de la Ponta’beach est spéciale. Après s’être déroulée sur une durée de deux semaines lors des cinq éditions précédentes, la municipalité a fait le choix d’avancer la durée à un mois. “Il y avait une forte demande de prolongement de la durée émanant des participants lors des années précédentes”, précise Philippe Besson. Victime de son succès, les visiteurs sont nombreux à demander un nouvel allongement de la durée, sur deux mois cette fois-ci. “Les frais à la charge de la ville et essentiellement les frais de gardiennage seraient trop lourds à porter” conclut l'élue en charge des sports.
Si le Tour de France ne dure que trois semaines, le sien s’effectue sur cinq mois. Bosco Dumon, fraîchement diplômé en économie à HEC Paris, s’est lancé en avril dans la découverte de tous les départements métropolitains français.
A 24 ans et après six ans d’études, Bosco Dumon, est parti de la capitale mi-avril avec pour objectif de pédaler sur plus de 10 000 kilomètres. Il réalise ce parcours grâce au financement participatif et à un sponsor. Le trajet, l’hébergement, la recherche de matériel, le cycliste a tout prévu tout seul. “Je me suis bien occupé cette année”, dit-il le sourire aux lèvres. Celui qui n’a eu que quatre jours de pause après les examens ne part pas sans entraînement : “En vacances l’été dernier pendant un mois, je parcourais cent kilomètres par jour pour jauger mes capacités”.
Découverte des paysages et rencontre avec des élus
Deux objectifs, en plus de la performance sportive, motivent Bosco Dumon : la découverte des paysages français et les rencontres avec les élus. Il découvre le décor franc-comtois pour la première fois, même s’il “regrette de ne passer que quelques jours dans chaque département”. Cette expérience lui permet également de discuter avec les élus territoriaux “de tout bord politique”, précise-t-il. Il leur montre les résultats de son mémoire sur l’hétérogénéité du choc lié à la crise du Covid, avant d’aborder des sujets plus larges. Le jeune diplômé confie que les échanges portent beaucoup sur “le lien entre l’Etat et les collectivités marqué par un fort jacobinisme, où tout est concentré à Paris”. Il aborde aussi les problèmes posés par la gestion uniforme de la crise du Covid par l’Etat alors que les territoires locaux sont touchés différemment par le virus.
Après avoir franchi la ligne d’arrivée de son tour de France fin août, Bosco Dumon envisage de postuler pour un travail en tant qu’économiste dans une institution qui relève de l’Etat ou des collectivités territoriales.
Tout au long de ce cette semaine, le CIRFA de Besançon, le Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées, organise une opération de communication sur trois départements de Franche-Comté afin de sensibiliser la jeunesse et l’inviter à rejoindre l’armée française. Cette année, la grande muette propose 16.000 postes dans des domaines très diversifiés. Les offres sont nombreuses et concernent 116 spécialités différentes.
L’armée ne recrute pas que des combattants, elle recherche d’autres compétences comme des météorologue, des spécialistes en téléphonie, des personnes chargées de la maintenance des équipements, des mécaniciens, des pilotes d’hélicoptère, des parachutistes, des chasseurs alpins, des cuisiniers… . Pour occuper ces fonctions, les jeunes gens, âgés entre 17 et 32 ans, sans Bac à Bac +5, sont les bienvenus. Comme le souligne le Capitaine Olivier, chef de CIRFA, « l’armée est le premier partenaire de l’emploi des jeunes en France ».
Sengager.fr
Le capitaine Drouhain le confirme. « Chaque jeune peut se faire connaître et en fonction de ses compétences un projet personnalisé lui sera proposé" pour lui permettre de grandir et de s’épanouir professionnellement. Pour obtenir de plus amples informations, il suffit de se rendre sur le site www.sengager.fr. Les jeunes disposeront déjà de premières réponses à leurs questions, puis ils seront mis en lien avec un conseiller en recrutement qui affinera leur projet. Des permanences sont assurées à différents endroits du territoire. C’est le cas par exemple à Maîche, Morteau, Pontarlier, Valdahon et Baume-les-Dames pour le secteur du Haut-Doubs.
Promouvoir le métier
Après Lons-le-Saunier, Dole et Besançon, et avant Vesoul, l’opération « 5 jours, 5 villes » s’est arrêtée à Pontarlier ce jeudi. Pour animer l’espace spécialement créé sur la place Jules Pagnier, sept régiments et unités avaient fait le déplacement. C’est dans un esprit ludique et d’information que cette sensibilisation s’est effectuée.