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Concilier vie professionnelle et vie familiale n’est pas chose simple. Une enquête réalisée en début d’année par le réseau des UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) laisse apparaître de vraies difficultés. Soucieux du bien être des familles, l’organisme liste plusieurs mesures pour faciliter l’accès des parents à l’emploi, et notamment celui des mères, tout en leur permettant de pouvoir assumer pleinement leur rôle éducatif.  Plein Air a rencontré Karima Rochdi, la présidente de l’UDAF du Doubs.

Le constat

A la suite de l’observatoire régionale que le réseau des UDAF  a réalisé en début d’année, 74% des parents interrogés disent « rencontrer des difficultés à remplir leurs responsabilités familiales Â». Et ce, « pour avoir passé trop de temps au travail Â». Pour un tiers d’entre eux, ces difficultés sont fréquentes. Ils les éprouvent au moins une à plusieurs fois par mois. Cette difficile conciliation concerne toutes les catégories de parents ayant des enfants à charge.

Les causes sont multiples. Mais l’étendue des horaires de travail arrive en tête. Près de quatre  parents sur dix l’évoquent. Par ailleurs, trois  parents sur dis  ont déjà interrompu ou réduit leur activité professionnelle plus d’un mois (en dehors des congés parentaux) pour s’occuper de leur enfant. Logiquement, cette réduction d’activité a des conséquences financières négatives pour 84 % des parents qui y ont eu recours.  Enfin,  25% des parents qui ont réduit leur temps de travail l’ont fait pour éviter des frais de garde trop lourds. 

Quelles mesures ?

« La conciliation est la clef d’ accès des parents à l’emploi. L’améliorer, c’est réduire la pauvreté des enfants, faciliter la réalisation du désir d’enfant, et promouvoir l’égalité professionnelle entre mères et pères Â» explique Karima Rochdi. C’est la raison pour laquelle, le réseau des Udaf propose plusieurs initiatives telles que : la création d’un congé parental, indemnisé  Ã  hauteur de 75% du salaire,  jusqu’au 1 an de l’enfant, la prolongation  du congé maternité de deux  semaines post-natales et un meilleur encadrement  des  prix des crèches, notamment le reste à charge des crèches privées.

L'interview de la rédaction : Karima Rochdi

 

Deux élus bisontins, la centriste Karima Rochi et le socialiste Nicolas Bodin,  ont pris des décisions différentes concernant la manifestation de ce samedi 4 novembre à Besançon, portant sur le conflit entre Israël et le Hamas. Les manifestants se rassemblaient pour demander « un cessez-le-feu à Gaza Â».

La Bisontine Karima Rochdi faisait partie des manifestants. Pour Mme Rochdi, « Il faut absolument que les armes se taisent pour laisser place à une trêve humanitaire dans un premier temps, à des discussions sur le fond dans un second temps Â». L’élue précise : « Cette situation d’escalade de la violence ne donne aucune perspective pour l’avenir, elle divise les peuples, elle divise le monde, elle augmente les risques de tensions planétaires Â». Et de terminer : « Les droits universels des populations civiles, partout, doivent être respectés. Toutes les vies se valent Â».

NICOLAS BODIN

Le socialiste Nicolas Bodin a fait le choix de ne pas participer à ce rassemblement. Il s’en explique en ces termes. Selon lui, les revendications exprimées, notamment à travers les affiches communiquant sur l’évènement sont insuffisantes. Il pointe plusieurs omissions dans l’appel à manifester, telles que «  la libération des otages, la relance du processus de paix et l’absence du drapeau israélien Â». Nicolas Bodin dénonce également les actions antisémites que la ville de Besançon a dernièrement connu. « La paix impliquera des efforts de toutes et tous Â» conclut-il.

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, les réactions se multiplient dans la région. Pour Barbara Romagnan, l’ancienne députée du Doubs, « un travail de fond de reconstruction d'une offre politique de gauche crédible, face à la crise écologique, capable de reconquérir les couches populaires Â» est une nécessité. Elle voit en l’union populaire, qui s’est imposée à gauche, « la légitimité et la responsabilité d’organiser la gauche écologiste pour les semaines qui viennent Â».

BARBARA ROMAGNAN

Karima Rochdi, soutien local d’Emmanuel Macron,  souligne « la performance Â» du président de la république candidat, « qui améliore son score de 4 points par rapport à 2017 Â». Elle prévoit une deuxième partie de campagne « dure Â». Et de conclure : « certains points du programme, comme les retraites, doivent être expliqués. Nous avons maintenant deux semaines pour rassembler une majorité contre le danger que l’extrême droite fait courir au pays Â».

KARIMA ROCHDI

Karima Rochdi, conseillère municipale à la ville de Besançon, réagit au déroulement du dernier conseil municipal. L’élue bisontine dénonce « des débats sectaires et caricaturaux Â» auxquels majorité et opposition participent. A ce sujet, elles s’interrogent sur l’image qui est renvoyée aux Bisontines et Bisontins. « Ce triste spectacle ne peut qu’éloigner un peu plus du débat démocratique les habitants, qui aimeraient que l’on traite les sujets qui les concernent avec lucidité et efficacité Â» écrit Mme Rochdi.

Et de conclure : « Plan de circulation, stationnement, sécurité, accueil des migrants, dynamique commerciale, quartiers de la politique de la ville, équipements sportifs, politique culturelle,… il y a pourtant tellement à faire dans un climat qui gagnerait à être moins conflictuel, plus soucieux de l’intérêt général Â».

Ce mercredi, le comité de soutien à l’action et à la réélection d’Emmanuel Macron a donné sa première grande conférence de presse. Un moyen pour ses militants et quasiment soutiens de la première heure de préciser le rôle qu’ils entendent mener auprès du Président de la République pour l’aider à conserver l’Elysée.

A travers cette démarche, le collectif, constitué d’élus, enseignants, soignants, journaliste, ancien travailleur social, souhaite multiplier les présences sur le terrain pour aller à la rencontre des habitants du Grand Besançon, et notamment celles et ceux vivant dans les secteurs où les taux d’abstention battent des records. La tâche s’annonce difficile, mais le groupe y croit. Tout l’enjeu sera de trouver une méthode adaptée et les bons outils pour intéresser et convaincre.

ROCHDI

Une application en ligne

Expliquer, montrer les effets de la politique nationale sur le quotidien des Bisontins, recenser les besoins et les attentes, telles sont les missions que l’équipe s’est fixée. Comme le rappellent Karima Rochdi et Robert Dard, cette campagne présidentielle doit se faire sur le terrain. Il faudra alors trouver les bons mots et surtout faire changer l’image que le Président de la République porte, à tort ou à raison. Porte-à-porte, présence sur les marchés, réunions publiques, réunions thématiques, l’équipe à des idées. Soucieuse de s’adresser le mieux possible à la nouvelle génération, elle entend s’appuyer sur trois étudiants qui viennent de la rejoindre. Dans le même état d’esprit, le collectif vient de mettre en ligne l’application « je m’engage Â», qu’il est possible de télécharger.

L'interview de la rédaction / Robert Dard. Karima Rochdi

Dans un communiqué de presse, Karima Rochdi, élue bisontine et animatrice du Comité de soutien à l’action du Président de la République, fait savoir qu’elle rejoint « Horizons Â», le parti politique crée par Edouard Philippe. Elle précise néanmoins qu’elle est toujours adhérente à La République En Marche. « Toutes les énergies doivent être consacrées au bilan du quinquennat et à la réélection d’Emmanuel Macron Â» écrit-elle. Et de conclure : « Ce n’est jamais par  le rétrécissement qu’on crée une dynamique, mais par un élargissement des bases Â».