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Préval et les commerces du Haut-Doubs ont lancé le défi "Sans emballage svp" du 1er au 31 mars. Les consommateurs sont invités à apporter leurs propres contenants lors de leurs courses alimentaires.

Durant tout le mois de mars, de nombreux stands sont animés par les lycéens du territoire chez des commerçants du Haut-Doubs. Ils proposent des animations afin d’accompagner les consommateurs à changer leurs habitudes. A travers ce défi, Préval et les commerces qui participent souhaitent encourager les clients à réduire les emballages jetables. L’occasion idéale pour passer à l’action et changer ses habitudes en apportant ses contenants lors d’achats alimentaires chez les commerçants participants. L’objectif du défi est de réaliser 10 achats sans emballages pour accéder à un tirage au sort. Un bon moyen de soutenir les commerces locaux et de réduire sa consommation d’emballages jetables.

 

Acheter sans emballage

Préval, cet établissement public pour la prévention et la valorisation des déchets, travaille depuis plus d’un an avec 120 commerçants du Haut-Doubs pour réduire considérablement les emballages. Il faut savoir qu’un ménage français, par jour, jette 10 emballages. « C'est énorme. Alors qu’il existe de nombreuses alternatives » indique Ophélie Rochat, chargée de projet à Préval Haut-Doubs. « Que ce soit un sac en tissu pour le pain et les légumes, un contenant en verre pour la viande, un bocal pour les pâtes ou le riz, et même une verrine pour récupérer sa crème à la fruitière » complète Ophélie Rochat. Pour participer, c’est très simple. Il suffit de récupérer une petite carte chez l’un des commerçants participants. Ensuite, à chaque achat sans emballage effectué, le commerce colle un adhésif sur la carte. Une fois 10 achats effectués, il suffit de déposer cette carte dans une urne, disponible chez les commerçants. Un tirage au sort aura lieu le 18 avril avec les cartes ayant recueilli 10 adhésifs. Vingt bons d’achat seront à gagner, allant de 20€ à 180€. L'idée, c'est de mettre un grand coup de projecteur sur cette pratique pour qu'elle devienne de plus en plus naturelle, et qu’elle permette aux clients de se sentir à l'aise. « Qu’ils se disent, oui je j'emmène mon contenant, c'est bien reçu par mon commerçant » indique la chargée de projet à Préval. « Ce n’est pas une nouveauté, beaucoup le faisait déjà, de façon un peu officieuse. On le faisait aussi il y a des décennies en arrière, donc on revient à des pratiques qui semblent plus naturelles, et meilleures pour la santé. Parce qu'on sait que le plastique peut être toxique, c’est long à fabriquer et aussi à recycler. Donc on est vraiment sur un cercle vertueux » ajoute Ophélie Rochat.

 

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Des jeunes à la baguette

Pour véhiculer cette démarche, Préval s’est adressé aux jeunes. Parmi les établissements impliqués dans ce défi, le lycée Toussaint Louverture, les Augustins et Jeanne d’Arc de Pontarlier, le lycée Lasalle de Levier, les MFR des Fins et de Vercel, ainsi que le lycée des Fontenelles. Dans une boulangerie de Pontarlier, Cassie et Mélissa, toutes deux étudiantes à l’UFA Jeanne d’Arc en bac professionnel, participent à ce projet dans le cadre de leur chef d’œuvre, cette réalisation collective ou individuelle, qui permet d'exprimer ses talents en lien avec son futur métier, tout en montrant et en valorisant ses compétences. Les jeunes filles occupent un stand avec des animations, permettant de faire gagner différents contenants, comme des sacs à pain ou encore des « bee wrap », un tissu recouvert de cire d’abeille permettant de remplacer la cellophane. « On présente aussi ce que Préval met en avant, ce jeu avec la petite carte qui lance le défi aux clients de venir avec son contenant. On trouve ça assez sympa, qu'on soit là pour présenter l'animation » expliquent les lycéennes. « C’est super de réaliser ce partenariat avec Préval, pour nous sensibiliser dans un premier temps, de sensibiliser aussi les clients, et en même temps participer à la finalité de notre bac professionnel » ajoutent Cassie et Mélissa.

Ce sont environ 70 élèves qui participent à l'opération, dont sept établissements scolaires répartis sur le Haut-Doubs. « On trouve que les jeunes ont travaillé remarquablement bien, avec un grand investissement. C'est un partenariat gagnant-gagnant. Ce sont vraiment de bons ambassadeurs au sein de notre dynamique de territoire. Une grande dynamique qui se développe entre les commerçants, les lycéens et puis Préval. Et puis, ça permet à ces lycéens d'approfondir leur technique de communication, leur projet, et d'aller au-devant des clients et des commerçants. De créer du lien au niveau de leur futur métier, et de se créer un réseau au niveau professionnel » explique Ophélie Rochat.

 

A Besançon, le lycée Jules Haag, ancienne école nationale d’horlogerie, poursuit son travail de recherche et de collecte de données pour son site internet dédié aux lycéens résistants. Pour rappel, plus d’une soixantaine d’anciens élèves de ce lycée ont perdu la vie au moment de la seconde Guerre Mondiale.

C’est un travail de mémoire colossal qui est réalisé par les lycéens de l’école nationale d’Horlogerie. Depuis plusieurs années, ces jeunes se transmettent le flambeau, un site internet, pour raconter et retracer la vie des résistants de l’établissement, mettre un visage et une histoire sur ces héros sacrifiés, et faire revivre l’engagement de ces jeunes gens au quotidien. Car oui, l’histoire de la seconde Guerre Mondiale est très ancrée au sein du lycée Jules Haag. Dans l’entrée de l’établissement, des plaques rappellent ce tragique épisode historique. Sur ces plaques, 66 noms de braves gens qui ont fait le choix d’accomplir leur devoir envers la patrie, donnant leur vie afin de libérer la France.

 

Un site internet dédié aux élèves résistants

Lors de la guerre 1939-1945, le lycée Jules Haag a perdu beaucoup d’élèves, certains mobilisés dans l’armée, d’autres déportés en Allemagne ou encore qui ont rejoint la résistance. D’innombrables actions menées, mais peu de traces laissées. A travers ce site internet se transmettant de génération en génération, « A nos camarades de l’Horlo disparus pendant la 2nde Guerre Mondiale », les élèves souhaitent recenser et récolter le plus d’informations possibles (photos, témoignages, actes de naissance/décès, service militaire, etc), afin d’étoffer davantage la plateforme. Et redonner vie à ces héros. « Il nous semblait important de retracer la vie de ces anciens élèves qui étaient dans notre lycée. Il y a certains lycéens de cette époque dont on ne connait pas la vie. Et ce qu’on voudrait, c’est demander de l’aide à d’éventuelles personnes qui les connaissent, ou qui ont des informations sur eux pour compléter leur fiche sur le site » explique Emile, lycéen à Jules Haag.  « C’est un appel à témoin. On demande d’apporter cette visibilité en plus, qu’on n’a pas depuis le lycée, et qui nous permettra de remplir le site internet et d’honorer la mémoire de ces anciens combattants » poursuit Adam, impliqué dans le projet.  

 

Emile et Adam exposent le projet : 

 

« Un projet réalisé dans le cadre du cours d’Education Morale et Civique avec notre professeur, en echo avec le programme de terminale en histoire et constitue notre devoir de mémoire à tous. En effet, notre travail a pour dessein de mettre un visage, une histoire, derrière les noms gravés sur les plaques de marbre se situant dans le hall d’honneur du Lycée Jules Haag. Ce ne sont pas juste des noms, dont la plupart des élèves ignorent l’existence, mais la vie de jeunes gens dont nous allons vous raconter l’histoire […] Ce fut un projet difficile à construire puisque ces personnes décédés la plupart du temps très jeunes sont donc sans descendance et les personnes les ayant connues ont malheureusement disparu elles aussi. C’est la raison pour laquelle nous ne disposons, pour certains noms, que très peu d’informations. Aussi espérons-nous pouvoir poursuivre et parfaire ce beau projet avec vous, si vous êtes en possession d’informations complémentaires »

QR Code et concours de la résistance

En mars prochain, cette classe de terminale de l’Horlo devrait passer une semaine à Caen, dans le cadre du concours de la résistance. L’occasion de présenter l’ambitieux projet mené depuis des années, qu’ils espèrent enrichir le plus possible d’ici-là. Avec comme aboutissement, la création de QR Codes, des sortes de petits codes-barres disposés dans un carré à fond blanc, qui renvoient à une page internet lorsqu’on les scanne avec un téléphone portable. « L’objectif, c’est de créer un QR Code pour chaque personne, renvoyant directement au site internet, plus particulièrement à la fiche de l’élève. Et de faire une plaque qu’on posera devant le lycée, avec un code en face de chaque nom, pour que toutes les personnes intéressées puissent flasher ce QR Code et se renseigner, à n’importe quelle heure, n’importe quelle période de l’année » détaille Emile. Le voyage en Normandie pourra aussi être l’occasion pour les élèves de l’Horlo, de compléter leurs informations en ayant accès aux archives locales. Tout cela entrecoupé bien évidemment par la visite des plages du débarquement, d’abbayes, et tout le patrimoine historique de la guerre de 1939-1945.

 

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Exemple de QR Code

 

Des élèves résistants, tout comme certains professeurs

A l’école nationale d’horlogerie, si les lycéens s’impliquaient dans la résistance, c’était aussi le cas de certains professeurs. Mr. Trincano par exemple, ce proviseur contraint de fuir au sud pendant l’occupation, sous le régime de Vichy. Il revient deux jours plus tard dans la cité comtoise, et expulse les Allemands du lycée pour en reprendre le contrôle. Emile nous parle aussi de son grand-père, un ami très proche de Mr. Petitot, professeur d’horlogerie. Ce dernier s’est fait arrêter par la Gestapo en plein cours, et envoyé au camp de concentration de Mauthausen, en Autriche. « Mon grand-père et lui étaient de grands amis. Cet homme lui a tout raconté sur sa vie en tant que résistant, alors qu’il n’en avait jamais parlé à personne ».

 

Emile et Adam racontent l'histoire de professeurs résistants : 

 

 

Annoncés la semaine dernière, les résultats du BAC en Franche-Comté pour les lycées généraux se sont trouvés en baisse par rapport à l’année dernière. 91,5% des francs-comtois ont obtenu leur diplôme dès la première session. Pour le lycée Victor Considerant en revanche, ce taux de réussite se porte à 98%, dans la lignée des bons résultats des dernières années. 

Un lycée à taille humaine

La CPE du lycée, Mme Richard, arbore un grand sourire au moment de nous donner les résultats précis de son établissement : “85 élèves sur 87 ont obtenu leur bac dès la première session”. Avec 10 mentions très bien et un élève qui frôle les félicitations du jury avec une moyenne de 17,5, le lycée Victor Considerant peut être fier du travail des élèves et de son équipe. En dehors de l'accompagnement de l'équipe enseignante et administrative, Maryline Richard nous confie que les ingrédients de cette réussite se trouvent aussi dans la taille réduite de l'établissement. “On accueille 250 à 300 élèves chaque année, c’est sûr que ça permet un accompagnement plus personnalisé, on est là pour les élèves pour parler autant de leurs problèmes scolaires que personnels".

Un accompagnement continu

Après la période compliquée socialement pour les élèves avec les confinements successifs, cette réussite est d’autant plus significative. Mme la CPE le rappelle : “ce sont des élèves qui ont vécu deux années de seconde et de première anormales”. De plus, avec la réforme du Baccalauréat, les équipes du lycée ont dû s'adapter pour faire face à cette nouvelle formule. Celle-ci "occasionne un stress différent, échelonné sur la durée et non sur une semaine”, selon Mme Richard, qui nécessite forcément un accompagnement différent. Un accompagnement qui n’en finit pas et qui est encore présent cette semaine, au moment des rattrapages, pour les deux derniers élèves passant les épreuves de deuxième session aujourd’hui et vendredi.

Demain, les résultats définitifs seront donc enfin disponibles et on pourra savoir si le lycée de Salins-les-Bains réalise le résultat parfait avec 100% de réussite pour ses élèves de terminale : “les deux élèves ont pu choisir et travailler les matières spécifiques avec leurs professeurs, on a confiance” conclut Mme Richard. 

 

L'interview de la rédaction / Maryline Richard     

Le mineur de 15 ans ayant survécu à l'accident ayant couté la vie à 4 de ses camarades a été entendu par les enquêteurs le samedi 29 janvier. Il a confirmé que c'était la jeune majeure, seule titulaire du permis de conduire dans le groupe, qui était au volant du véhicule. Il n’a pas constaté de vitesse excessive, ce qui a été confirmé par l’exploitation d'une vidéo filmant la route en amont du lieu de l'accident. Par ailleurs, les examens toxicologiques ont établi que la conductrice n'avait consommé aucun produit susceptible d'affecter sa vigilance ou ses capacités à la conduite.

 

Une route verglacée qui conduit au drame

Mercredi 19 janvier, le groupe d'amis avait projeté de se rendre au bord du lac de Chalain à un endroit bien connu de la conductrice pour y passer un peu de temps. Cependant une barrière interdisant l'accès au lieu où ils avaient prévu d'aller, ils avaient alors décidé d'aller au domaine de Chalain, dans un endroit où ils ne s'étaient jamais rendus ensemble auparavant, a expliqué le témoin. Il précise ensuite que la conductrice roulait à une vitesse adaptée, mais que dans une légère courbe à droite, le véhicule serait allé tout droit. Et que malgré les tentatives de la conductrice pour rectifier la trajectoire, le véhicule avait quitté la route, pour ensuite tomber dans la pente en faisant des tonneaux avant d'entrer dans l'eau à l'envers.

 

Un témoin miraculé

Le jeune homme a indiqué avoir pu se détacher et sortir du véhicule par une vitre brisée. Il se trouvait alors à un endroit où il n'avait pas pied. Il a ensuite nagé sur environ un mètre pour rejoindre la berge, avant de remonter sur le chemin conduisant à la route où il a arrêté un véhicule conduit par une femme. Cette dernière a alerté les secours, puis est retournée avec le jeune garçon sur les lieux de l'accident pour les guider. Les gendarmes sont ensuite arrivés quasi simultanément sur les lieux de l'accident, et les pompiers quelques minutes plus tard. Les examens médicaux légaux ont déterminé que les 4 victimes sont décédées de noyades intervenues très rapidement pour 3 d'entre elles. Un des mineurs avait survécu jusqu'à l'arrivée des gendarmes, mais il a succombé à la conjugaison de l'hypothermie et de la noyade avant l'arrivée des pompiers. Les investigations vont encore se poursuivre.  

Ce mardi 7 décembre, des élèves de seconde en bac professionnel Accompagnement Soins et Services à la personne (ASSP) scolarisés au lycée professionnel Toussaint Louverture ont pu participer à une action de sensibilisation à la vie affective et la sexualité.

Une intervention éducative

Effectué dans les locaux du point information jeunesse de Pontarlier, cette intervention est organisée et animée par des membres de ce même point information jeunesse, en partenariat avec l’Association départementale du Doubs de sauvegarde de l'enfant à l'adulte (ADDSEA). Porté autour des thèmes de la vie affective et de la sexualité, cette action a pour but d’apporter des connaissances supplémentaires aux lycéens. Différents sujets ont pu être abordés lors de cette matinée par les animateurs en utilisant comme point de départ les questions posées anonymement par les élèves. Les adolescents ont alors pu obtenir des réponses quant à leurs interrogations sur les différents moyens de contraception, les maladies sexuellement transmissibles, le rôle du planning familial, mais également sur les normes et le rapport à la sexualité dans notre société.

Essayer de briser le tabou

La sexualité est encore aujourd’hui un sujet tabou. Cette action permet aux lycéens de se libérer sur ces sujets qui sont très difficiles à aborder, notamment dans la sphère familiale. Les informateurs jeunnese, qui effectuent ce genre d’actions depuis plusieurs années maintenant, sont témoins des difficultés rencontrées par les jeunes étudiants à parler de ce sujet. « La sexualité est un sujet assez complexe et vaste. C’est également très difficile de l’aborder lorsque l’on est en famille » nous confie une animatrice. L’importance est de donner des clés aux jeunes pour leur permettre d’appréhender de meilleure manière l’entrée dans la vie sexuelle. L’objectif reste d’essayer de briser le tabou encore très présent. « La sexualité interroge énormément et est la source de beaucoup d’idées reçues. On intervient dans le but de casser ces idées reçues et de répondre à leurs craintes et interrogations ».

Interview de la rédaction, Fanny et Gael (Informateurs jeunesse au Point Information Jeunesse de Pontarlier) :

 

Une action appréciée par les étudiants

Au terme de la matinée, les jeunes lycéens âgés pour la plupart de 15 et 16 ans, étaient contents d’avoir pu bénéficier de cette intervention. Un sentiment mis en lumière par le témoignage de deux étudiantes. « C’était très intéressant, notamment parce que c’est un sujet qu’on a du mal à aborder avec nos parents. On a appris plein de choses au sujet du SIDA, mais aussi sur comment utiliser et mettre un préservatif ». Étant un sujet compliqué à aborder, les jeunes sont heureux de trouver une oreille attentive. « C’est très important de participer à ce genre d’actions, car plus le temps passe, et plus la sexualité devient un sujet tabou. C’est vraiment pratique de savoir qu’il y a des gens pour nous écouter ». Des étudiants satisfaits donc, et qui ressorte du point information jeunesse avec moins d’appréhensions sur la vie affective et la sexualité.

 

Interview de la rédaction, étudiantes de seconde au lycée professionnel Toussaint Louverture :

 

Depuis hier, 8 jeunes du lycée Granvelle de Dannemarie-sur-Crête participent au Service National Universel (SNU) au Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs. Décliné en trois phases, le SNU est un programme mis en place par Édouard Philippe à partir de 2019 pour succéder indirectement au service militaire en France. Il devrait être obligatoire dès 2025 pour les jeunes de 16 ans et concernerait environ 800.000 français.

 

Un programme en 3 phases

 

La première phase du SNU est une phase d’immersion, où les jeunes se retrouvent éloignés de leur foyer familial pendant une douzaine de jours. Ils sont pris en charge par des éducateurs, des formateurs, et les sapeurs-pompiers du Doubs, qui participent de manière active, en leur prodiguant la formation des gestes qui sauvent. Aussi au programme dans cette première phase, un forum des métiers, avec une présentation des différentes activités, de police, de gendarmerie, et de tout le ministère de la défense. Ensuite, arrive la deuxième phase qui est la mission d’intérêt général. Développée sous l’égide du lieutenant-colonel Colard, chef du groupement territorial Ouest, cette mission d’intérêt général est intitulée : « Je découvre l’engagement chez les sapeurs-pompiers ».

 

« J’ai sélectionné 8 jeunes qui se sont positionnés sur le site du SNU pour venir faire leur mission d’intérêt général qui regroupe 84h de présence. Et donc, cette semaine du 25 au 29 octobre représentera 35h des 84h qu’ils ont à faire. Et dans cette semaine, je leur fais découvrir avec des formateurs et des sapeurs-pompiers, ce qu’est l’engagement d’un sapeur-pompier. Par exemple, ils ont participé hier de manière active au port de l’appareil respiratoire isolant, ils ont découvert les contraintes de se déplacer lors des interventions, et notamment dans les incendies, avec ces appareils respiratoires » William Guyot, responsable de la formation des RH et du développement du volontariat au groupement territoriale ouest au SDIS du Doubs

Pompier SNU 1

 

Un engagement possible 

 

Ce mardi, ces jeunes effectuaient leur premier secours civique de niveau 1 au sein du service départemental d’incendie et de secours du Doubs. Le reste de la semaine sera tout aussi complet et formateur, car ils découvriront notamment le centre de traitement de l’alerte, ils iront visiter le vaccinodrôme, puis la plateforme logistique du SDIS. « Ils verront de cette façon que les sapeurs-pompiers vont bien au-delà de leurs missions aujourd’hui, et qu’ils participent de manière active à des opérations de gestion de crise dans la société » souligne William Guyot. « Je leur apprendrai aussi un petit peu à marcher au pas, parce que je ne vous cache pas que je souhaiterais que pour la fin de leur deuxième phase, ils puissent être avec nous le 14 juillet 2022 » poursuit le sapeur-pompier. Cette mission se terminera au mois de juillet 2022, mais les jeunes devront avoir réalisé leurs 84h afin d’obtenir leur diplôme de SNU. Et s’ensuivra alors peut-être pour ceux qui le souhaitent, une troisième phase, qui est la phase de l’engagement. S’ils ont été satisfaits et s’ils ont bien appréhendé la structure qui les a accueillis pour cette deuxième phase de mission d’intérêt général, ils pourront s’ils le souhaitent, contracter un engagement de sapeur-pompier volontaire au sein du SDIS du Doubs.