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La grande élection des Miss départementales se tiendra ce vendredi 23 février au Grand Kursaal de Besançon. Cette soirée se déroulera en présence d’Eve Gilles, Miss France 2024, et Sonia Coutant, Miss Franche-Comté 2023. Le public participera à l’élection des quatre Miss départementales et leurs dauphines. Le rendez-vous est fixé à 20h. Pensez à réserver votre place.

Ce sera l’évènement de ce week-end. Le Zénith de Dijon accueille ce samedi la grande finale de Miss France. Trente candidates sont en lice pour tenter de décrocher l’écharpe tant  convoitée. Le coup d’envoi du show sera donné à 21h10.

Rappelons que la région Franche-Comté est représentée par la jurassienne de 24 ans, originaire de Champagnole, Sonia Coutan. Cette jeune femme, aide-soignante dans un EHPAD, a également exercé dans la gendarmerie. Atteinte d’endométriose, elle souhaite reprendre ses études pour devenir chirurgienne thoracique.

Sonia a décroché le titre Miss Franche-Comté le 20 octobre dernier à Dole. Sa ville de Champagnole a d’ores et déjà appelé à la mobilisation. « Si Sonia est sélectionnée par le jury parmi les 15 finalistes (le « Top 15 ») le soir de l’élection, il lui faudra le soutien des Champagnolais pour accéder au « TOP 5 ». Peut-on lire sur le site internet de la cité jurassienne.

Sonia Coutant a remporté le titre de Miss Franche-Comté à la Commanderie de Dole. Depuis vendredi soir, la vie de cette aide-soignante de 24 ans a changé. Ce lundi, elle a débuté une large tournée médiatique, avant de s’envoler pour la Guyane pour préparer le grand show télévisé de décembre prochain au Zénith de Dijon. Sonia Coutant veut rassembler en Franche-Comté et se montrer à la hauteur de la responsabilité qui est désormais la sienne.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Sonia Coutant. Je suis originaire de Champagnole. J’ai 24 ans. Je suis aide-soignante en Ehpad. Ce qui est peu courant pour une Miss. C’est vrai que les Miss suivent encore des études. Ce qui n’est plus mon cas.

Que représente pour vous cette victoire ?

C’est un objectif que je m’étais fixée et que j’ai réussi à atteindre. Cela faisait quelques années qu’une Jurassienne n’avait pas été élue en Franche-Comté. C

Y-avait-il une pression particulière vendredi soir ?

Oui. Surtout que j’étais à Dole dans mon département. J’espérais vraiment remporter ce titre.

Vous avez également remporté le concours de culture générale.

Cela fait doublement plaisir. C’est aussi un ticket d’or pour l’élection. C’est un point en plus. J’étais très fière de l’obtenir.

Comment les Jurassiens ont répondu à cette soirée de gala ? Sont-ils venus vous soutenir ?

Bien sûr. On est venu me soutenir. Il y avait énormément de monde dans la salle. Il y avait quasiment 1700 personnes. Il y avait du monde pour chacune des candidates. C’était vraiment super.

Il est important ce soutien, je pense ?

Bien sûr. C’est ce qui nous porte sur scène. C’est ce qui nous donne envie de donner encore plus d’énergie et de rendre fier tous ceux qui sont venus nous soutenir.

Pourquoi avez-vous choisi de participer à cette aventure ?

J’ai attendu que ce soit le bon moment. C’était l’occasion cette année.  Il fallait que je sois prête à prendre toutes les responsabilités que cela engendre. Je  n’avais pas encore les épaules assez solides. Il ne faut pas oublier que l’on devient une personnalité publique. Il faut accepter les critiques et le fait que l’on ne pourra pas plaire à tout le monde. Je pense qu’il faut être assez mature pour pouvoir l’accepter et ne pas prendre les choses trop pour soi.

Ce nouveau statut vous inquiète-t-il ?

Il y a une pression parce que j’ai envie de rendre fière ma région. J’ai envie de les emmener le plus loin possible. Il faut aussi garder les pieds sur terre et profiter de cette aventure unique dans une vie.

Comment concevez-vous votre rôle ? C’est un rôle d’ambassadrice de la région ?

Oui. C’est un rôle d’ambassadrice. Il faut se présenter aux Francs-Comtois et aux Français et montrer que l’on a quelque chose à apporter en plus en étant Miss France.

Quel choix avez-vous fait ? Travaillerez-vous encore ou avez-vous choisi de vous consacrer pleinement à cette nouvelle responsabilité ?

J’ai choisi de mettre mon travail de côté pour me consacrer pleinement à la préparation du show.  Quand le temps me le permettra, je pourrai reprendre mon activité professionnelle. Néanmoins, à cet instant, j’ai envie de me consacrer pleinement à cette aventure.

Comment expliquez-vous cette victoire ?

Ce n’est pas facile à expliquer car toutes les candidates avaient quelque chose à apporter. Tout le monde  aurait pu remporter cette couronne. Je pense que la culture générale à jouer un rôle important. J’ai vraiment tout donner sur scène. Je pense que le jury a remarqué que je m’amusais avant tout et que je profitais de la soirée.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que ce concours est rétrograde et qu’il ne met pas en valeur la femme, qu’il la dévalorise ?

Je réponds que c’est moi qui aie pris la décision de défiler sur ce podium. J’ai envie de montrer que l’on peut saisir une opportunité dans la vie. Se donner à 100% et réussir. Tout le monde n’a pas forcément envie de faire les Miss. En ce qui me concerne, c’est mon choix. Cela dépend aussi du regard que la personne va porter sur ce show. On est dans un moment où l’on voit de choses assez dramatiques. Cela fait du bien  de regarder un spectacle en toute légèreté et de profiter pleinement du moment.

La vie va forcément changer pour vous.

La vie a changé. Me concernant, je n’ai pas changé. On m’a offerte cette écharpe en plus. C’est plus intense. Je ne sais pas où je serai et ce que je ferai dans un an. Je ne me ferme aucune porte. Je laisse les choses venir à moi.

Le monde de la communication et des médias vous intéresse-t-il ?

Pourquoi ne pas me trouver une vocation dans les médias.  Je me ferme aucune opportunité. Je laisse le destin faire les choses.

Que se passe-t-il à partir d’aujourd’hui et jusqu’au mois de décembre dans un premier temps ?

Je commence une tournée médiatique pour me présenter plus amplement. Je décollerai ensuite pour la Guyane, aux alentours du 20 novembre,  pour le voyage de préparation et pour les répétitions pour le show. J’ai hâte d’y être.

L'interview de la rédaction : Sonia Coutant

Le vendredi 20 octobre prochain, 13 jeunes femmes défileront à la Commanderie de Dole pour l'élection de Miss Franche-Comté 2023, concours qui débouchera ensuite sur Miss France 2024. Une cérémonie qui se déroulera avec la présence d’Indira Ampiot, Miss France 2023, ainsi que Marion Navarro, Miss Franche Comté pour Miss France 2023 et 2ème Dauphine Miss France. Originaire de Baume-les-Dames, Marion Navarro avait été élue le 11 septembre 2022 à Pontarlier, devant un public l’ayant largement plébiscité avant de s’arrêter sur la troisième marche du podium de Miss France quelques mois plus tard. Un résultat prestigieux pour la Franche-Comté, qui n’a plus connu de Miss France depuis 1980. Plus que dix jours avant de connaître celle qui succèdera à Marion Navarro, et qui portera fièrement l’écharpe afin de représenter au mieux la région. Le rendez-vous est donné vendredi 20 octobre, à partir de 20h, pour suivre la cérémonie depuis la Commanderie de Dole.

Parmi les candidates à cette élection :

 

 Représentantes du Doubs :

Miss : Naomi Rivière

Première dauphine : Jessye Lamoureux

Deuxième dauphine : Mathilde Louyot

 

 Représentantes du Jura :

Miss : Sonia Coutant

Deuxième dauphine : Manon Guespin

 

Représentantes de la Haute-Saône :

Miss : Tiffany Ringot

Première dauphine : Noémie Tarik

Deuxième dauphine : Marie-Lys Mouroux

Troisième dauphine : Lucie Bobert

 

Représentantes du Pays de Belfort-Montbéliard : 

Miss : Romane Fernandez

Première dauphine : Valentine Geng

Deuxième dauphine : Camille Quenot

Troisième dauphine : Morgane Alapetite

Il y a trois mois, Naomi Rivière était coiffée de la prestigieuse couronne de « Miss Doubs » à Besançon. Désormais, le prochain grand rendez-vous pour l’hôtesse de l’air se tiendra le 20 octobre à la Commanderie de Dole avec l’élection de miss Franche-Comté. Une dernière étape avant de prétendre au titre de miss France. La rédaction a pu s’entretenir avec Naomi. Une femme indépendante, authentique, et à l’écoute.

 

Naomi est née en Guadeloupe, aux Abymes, au sud de Point-à-Pitre. Elle arrive en France 5 ans plus tard avec sa mère et sa grande sœur, après le décès de son père. Très modestement, c’est à Flangebouche que grandit la jeune fille, et sur les terres Doubistes qu’elle se construit et rencontre ses amis. Et puis, petit à petit, Naomi tombe amoureuse de la région Franche-Comté. Titulaire d’un bac scientifique, Naomi reste très indécise, hésite entre la fac de droit ou de médecine. « Je voulais être médecin légiste. J’ai quand même fait deux années de droit, je pense que c’est ce qui me définissait le mieux. J’ai toujours été juste, et avec tout ce qu’il m’est arrivé quand j’étais à l’école, j’avais besoin de représenter cette justice » explique Naomi. « Mais je me suis aperçue que ça ne correspondait pas à mon tempérament, toujours en quête d’aventure. J’ai la bougeotte, j’ai toujours envie d’aller à droite à gauche, à la rencontre des gens » poursuit la miss Doubs. Elle travaille ensuite pour ses parents, dans un restaurant, et décide de se lancer dans l’aventure de fille au pair à Denver, aux Etats-Unis. « C’était la première fois de ma vie que je prenais l’avion, et j’ai eu le déclic. J’ai été très bien accompagnée sur le vol, et je me suis rendu compte que je voulais travailler dans les avions ».

 

Pour raconter l’histoire de ta vie, tu as d’abord vécu une jeunesse difficile, notamment à cause du harcèlement scolaire ?

Effectivement, j’ai toujours été mise de côté, j’étais un peu différente. J’avais un style vestimentaire pas comme les autres, mes parents avaient peu d’argent, ils étaient gérants d’un petit casino, et j’aidais tous les étés. Je n’avais pas de vêtements à la mode, ni les derniers sac-à-dos, je ne partais pas en vacances où tout le monde allait. D’ailleurs c’est drôle, car beaucoup de personnes qui me harcelaient quand j’étais jeune, reviennent en s’excusant profondément. C’est bien de réaliser ce qu’on a fait, du moment qu’on ne recommence pas.

 

De ce fait, j’imagine que c’est une cause qui te tient à cœur et que tu vas défendre ?

Bien sûr. Le harcèlement, c’est vraiment ce qui me touche et ce sur quoi je veux mettre l’accent. Par ailleurs, le harcèlement aujourd’hui est très différent de ce que j’ai vécu. Il prend des proportions pharamineuses sur les réseaux sociaux, il ne s’arrête plus. Il faut sensibiliser dès le plus jeune âge. Harcèlement que je continue d’ailleurs de vivre à travers les réseaux sociaux. C’est minime, mais dès l’instant où l’on est mise sur la place publique, on est forcément la cible de ce genre de choses. Mais je suis rodée, aujourd’hui j’ai 27 ans, ce sont des choses que j’ai déjà vécues, et ma maturité m’aide énormément. C’est devenu une force. Quand je vois qui j’étais il y a 10 ans et qui je suis aujourd’hui. Ça m’a donné l’envie de me battre et de réaliser de grandes choses.

 

Cette force que tu dégages aujourd’hui, vient en grande partie de tous les malheurs et incidents que tu as vécus en étant plus jeune ?

Oui, j’étais très introvertie, je serais restée la même, incapable de réaliser une aventure comme celle-là. Je ne serais jamais rentrée non plus dans cette compagnie aérienne si je n’avais pas un mental comme le mien. Elle ne m’aurait d’ailleurs jamais recruté si je n’étais pas quelqu’un sur qui on peut se reposer, surtout dans ce métier. Les gens l’oublient, mais ce n’est pas que du commercial. Sécurité et sûreté en permanence. J’ai la vie de 450 personnes entre les mains, y compris celles de mes collègues, qui pour la plupart sont d’ailleurs plus âgés. Et c’est pour cette raison que le lien intergénérationnel m’importe beaucoup. C’est pour ça que ce concours est un peu en décalage, je suis une des miss les plus âgées, alors que dans mon travail, je suis souvent la plus jeune.

 

De ton côté, tu mets en place beaucoup d’initiatives personnelles. Tu peux nous en parler ?

Au-delà des événements organisés par le comité, j’organise énormément de choses qui me tiennent à cœur ! Je suis allée à la Croix-Rouge, à la SPA, faire un marché nocturne pour une association contre le cancer du sein, je suis allée voir des personnes âgées dans un EPHAD parce que ma sœur y travaille. Tout est organisé par moi-même. Mais ça me prend énormément de temps, et il faut les autorisations pour pas mal de choses. Je suis très présente avec Oncodoubs, une association en rapport avec ma mère qui a eu le cancer du sein. Et l’une des membres de l’association et une des personnes qui s’est occupée de ma maman pendant son cancer. Ça avait beaucoup de sens.

 

Finalement, cette aventure, à peine débutée, t’ouvre énormément de possibilités.

Oh que oui. Je vais faire 24h de garde avec les pompiers, et si je n’avais pas eu l’écharpe de miss, je n’aurais sans doute jamais pu le faire alors que ça m’intéresse beaucoup. Je profite de cette écharpe pour m’amuser certes, pour véhiculer des messages, des valeurs, et pour essayer d’être présente sur de nombreux terrains. Ce qui reste très compliqué, parce que je n’ai pas envie de trop m’éparpiller, de m’égarer, et que les Français pensent que c’est faux. Mais je fais de mon mieux, énormément de causes me tiennent à cœur.

 

Tu évoques souvent ton travail. Il a une place capitale dans ta vie, et t’a apporté énormément de choses ?

J’ai tellement appris en 5 ans dans ce travail. Les voyageurs s’ouvrent à vous, ils se déplacent pour tellement de raisons différentes. Et de rencontrer toute cette diversité, ça m’a fait prendre énormément de maturité. On est confronté à tout, au pire comme au meilleur, c’est si intéressant. Je vois de tout. Tout ce qui existe. C’est pour ça que je suis persuadée que je peux apporter quelque chose de très différent dans cette aventure, un regard nouveau, des idées. J’en suis convaincue.

 

« Je pense qu’il n’y a pas plus flexible que moi avec mon travail. Quand je suis censée rentrer lundi, je peux finalement rentrer jeudi. Quand je suis censée atterrir à un endroit, je peux finir à dérouter n’importe où. Je sais m’adapter. Dans ma valise il y a des tongs, des bottes, des baskets et un imperméable »

 

Tu es une candidate assez différente des profils « traditionnels ». Comment peut-on te définir ?

Ce n’est pas mon rêve de petite fille, mais c’est une aventure que j’ai envie de vivre à fond. Et ce n’est pas parce que ce n’est pas mon rêve que j’en ai moins envie que d’autres. Je pense vraiment mériter cette écharpe parce que je peux faire de très belles choses, qui sortent un peu de tout ce qui a été fait ces dernières années. Je pense que j’apporte vraiment une certaine maturité et quelque chose de différent. Ce qui est le plus important pour moi, c’est le lien que j’ai avec les gens. C’est pour ça que j’ai choisi de faire cette aventure. Ce n’est pas pour réaliser d’innombrables photoshoot. Je sais que ça fait partie du jeu, et ça m’intéresse aussi. Mais ce qui m’importe vraiment, c’est tout ce que je fais à côté. Je pense que porter mon écharpe, c’est un peu comme porter mon uniforme, c’est beaucoup de responsabilités.

 

Le concours a beaucoup évolué, revoyant ses critères de sélection, ce qui a permis ta participation. J’imagine que tu es ravie que ces normes changent ?

Concernant les tatouages, j’étais évidemment bien contente car j’en ai. J’ai fait le choix, si je vais à Miss France, d’en cacher certains. Même s’ils font partie de moi, s’il s’agit d’une partie de mon histoire. Il suffit de les maquiller, c’est comme en vol, où c’est interdit. Il y a un manuel du port de l’uniforme à respecter. On nous demande une certaine élégance, représentativité et prestance. Il y a tellement de similitudes entre Miss France et Air France. C’est aussi pour ça que je me suis lancée dans l’aventure, c’est cohérent avec ce que je fais dans la vie de tous les jours. Cela étant, je pense que beaucoup de personnes y seront réticentes, et je peux l’entendre. Mais je pense que les Français sont aussi en train de s’ouvrir de plus en plus. Je suis très soutenue, par des personnes qui malheureusement avaient en tête, et à mauvais titre, l’image d’un concours un peu superficiel, et se rendent compte à travers moi que ce n’en est pas un. Contrairement à ce que l’opinion public peut penser, les miss sont très intelligentes. Et je pense qu’ouvrir le concours à un âge plus avancé, c’est une super chose.

 

Tu as une personnalité très authentique, on ressent une certaine sincérité aussi bien dans ton discours que dans ton style.

Je suis très authentique et les gens s’en rendent compte. J’écris avec le cœur que ça plaise ou non. Je publie des story où je montre comme j’étais avant, avec mes 34 kg en plus. Je n’ai pas de filtres. Je n’ai pas envie de faire croire que j’ai toujours été comme je suis aujourd’hui. J’ai justement envie de prouver que même en ayant vécu les pires choses pendant très longtemps, un jour, on peut se réveiller en ayant envie d’être une personne différente. Ça a été très compliqué, mais j’ai réussi. Ce que les gens apprécient sur les réseaux sociaux avec moi, c’est que je me montre autant maquillée que démaquillée, en basket et pantalon. Je suis très naturelle. C’est surprenant, j’aurais pensé que les gens attendaient de moi de toujours être en robe et talons, ce qui ne me dérange pas du tout parce que j’adore. Je reçois beaucoup de messages où on s’identifie à moi. Ma personnalité est très différente et particulière. Oui je suis très authentique, et c’est à double tranchant. Ça peut plaire ou déplaire. J’espère que le comité Miss France va adorer et se dire qu’il faut envoyer une fille comme moi, qui a de la pêche, du charisme, du caractère, mais qui sait aussi écouter, entendre, et faire ce qu’on attend d’elle.

 

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Tu partages beaucoup sur tes réseaux, en dévoilant certaines périodes compliquées de ta vie d’avant.

Oui, j’ai fait des post assez difficiles, où je raconte mon histoire. Je pense que c’est ce qui fera la différence le 20 octobre. Ce n’est pas le physique, parce que toutes les candidates sont évidemment très jolies. On a toutes quelque chose qui fait qu’on pourra gagner. Mais mon histoire c’est mon pilier, et j’espère qu’il m’emmènera à Miss France. Mon harcèlement scolaire, mon arrivée en France suite au décès de mon papa, les problèmes de santé de ma mère qui ne peut plus travailler aujourd’hui, comment je me suis battu pour entrer dans mon entreprise, et bien d’autres choses encore. Cette force, car je vous assure qu’il faut être forte pour juxtaposer ces trois aventures, entre Miss France, Air France et ma vie personnelle et familiale, peut faire la différence.

 

Quel est ton ressenti dans cette aventure jusqu’à présent ?

J’avoue que j’y prends vraiment goût. On rencontre des gens super. Je me suis fait des amis, j’ai rencontré des personnes qui m’ont tendu la main alors qu’elles ne me connaissaient pas. J’ai déjà à cœur dans mon travail de mettre en valeur mon département et ma région, donc c’était plus ou moins la suite logique. Et la raison pour laquelle je ne participais pas était cette image collée au concours. Et quand j’ai été élue, je me suis dit que c’était l’occasion de montrer aux Français que ce n’est pas le cas. Ce sont de très belles personnes qui participent à l’aventure, aussi bien physiquement qu’intérieurement, et il ne faut pas rester sur cette idée que c’est un concours superficiel ou autre. Il s’ouvre de plus en plus à la maturité. Je pense que cette année, ce sera très intéressant.

 

La prochaine étape, c’est Miss Franche-Comté le 20 octobre à Dole. Et ensuite, peut-être que le rêve se poursuivra jusqu’à Miss France. J’imagine que c’est tout ce qu’on peut te souhaiter !

Même si je ne gagne pas Miss Franche-Comté, j’ai déjà gagné tellement de choses. Je suis déjà gagnante aujourd’hui. Les gens qui me font avancer sont toutes ces personnes qui m’envoient des messages. J’essaye de répondre à tout le monde. C’est très compliqué, mais tous les soirs, je me donne 1h pour répondre, et si je n’ai pas le temps de finir, je recommence le lendemain, et ainsi de suite. C’est avec eux que j’avance, cette écharpe je leur dois, donc je ne peux pas me permettre de ne pas leur répondre. Ça risque d’être plus compliqué si jamais je suis élue par la suite. Mais le fait d’être proche de ces personnes, c’est quelque chose qui compte beaucoup pour moi. J’ai tout fait toute seule, et si un jour j’arrive à être sur le plateau de Miss France, je veux me dire que j’y suis parce que je me suis donné les moyens en étant seule. Je gère toute seule. J’ai payé mon permis, ma voiture, mes études, mon portable dès très jeune. J’ai énormément de soutien de mon entourage, mais je suis seule, j’organise tout, toute seule. Et je veux vraiment gagner en restant authentique, en mettant simplement en avant mon département et ma région.

 

Ce samedi, Marion Navarro, 19 ans, originaire de Baume-les-Dames, représentera la Franche-Comté lors de Miss France 2023. A deux jours du concours de beauté la plus célèbre de France, la rédaction a pu s’entretenir quelques minutes avec sa représentante.

 

Bonjour Marion, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Marion Navarro, j’ai été élue Miss Franche-Comté le 11 septembre dernier à Pontarlier, et je suis actuellement dans le mois de préparation Miss France, pour tout donner le 17 décembre.

 

Racontez-nous votre sacre ce 11 septembre à Pontarlier. Ça devait être un moment exceptionnel pour vous, avec la ferveur qu’il y avait autour.

Ça fait des années que je m’y prépare, donc toucher mon rêve du bout des doigts, et accéder à Miss France pour représenter ma région au niveau national, et ensuite tenter de représenter toute la France, ça a été un grand moment de joie pour moi. Entourée de ma famille, mes amis, c’était vraiment magique.

 

Votre maman, Natacha, a dit à de nombreuses reprises qu’il s’agit de votre rêve le plus cher depuis toute petite.

Oui c’est vrai, ça a toujours été un rêve pour moi, depuis très longtemps. J’ai travaillé énormément pour en arriver là.

 

Comment vous sentez-vous, à deux jours de ce grand rendez-vous ?

Je suis évidemment un petit peu stressée parce que l’échéance se rapproche. Après je prends énormément de plaisir, je profite du moment présent, c’est une aventure unique qu’on ne vit qu’une fois, donc il faut en profiter à chaque instant.

 

Quel message souhaiteriez-vous transmettre aux français, pour les convaincre que vous seriez une bonne représentante, une bonne Miss France ?

Je dirais que je suis quelqu’un qui s’adapte beaucoup, que ce soit dans les petits villages ruraux ou dans les grandes villes comme Paris. Je me suis préparée pendant des années, et aujourd’hui je me sens prête à donner 100% de mon temps, de mon énergie et de mon amour aux Français.

 

La Franche-Comté n’a pas eu de Miss France depuis 1980. Est-ce que Marion Navarro peut être la prochaine ?

J’espère, je vais tout faire pour. Ce serait déjà magnifique de faire partie du top 15. Et ensuite, j’espère que les francs-comtois et que les autres régions seront présentes afin de m’emmener le plus loin possible. Et enfin, j’espère bien évidemment gagner cette couronne.

 

Rendez-vous ce samedi 17 décembre pour connaître la future Miss France 2023. 

 

Ce dimanche aura lieu l’élection de Miss Franche-Comté à l’espace Pourny de Pontarlier. Cléo Trouttet, 21 ans, originaire de Dompierre-les-Tilleuls, rêve de succéder à Julie Cretin. La jeune femme, titulaire d’une licence et scolarisée à l’Université Lyon 2 poursuit des études de journalisme. Elle s’apprête à passer les concours d’entrée lors de son année de Miss, afin d’intégrer l’ESJ de Lille. Polyglotte, Cléo parle anglais, italien, espagnol… et l’islandais qu’elle a pu apprendre lors d’un séjour sur l'île de glace et de feu. La rédaction s’est entretenue avec Cléo, à l’aube d’une aventure qui peut changer sa vie.

 

« Je vais participer le 11 septembre à l’élection de Miss Franche-Comté. Je suis actuellement la première dauphine de Miss Doubs, et je serai la candidate numéro 13 » confie Cléo. Une écharpe obtenue lors de son élection à Micropolis durant la foire comtoise en mai dernier, aux côtés de Diane Leyre, Miss France 2022, et des anciennes miss et dauphines des quatre départements de la région. Ce dimanche sera l’occasion de concrétiser cette belle aventure à l’espace Pourny de Pontarlier. Toutes les places ont déjà été vendues et le public votera pour les 5 finalistes. C’est ensuite le jury qui attribuera les places. « On va être jugé sur tout ce qu’on a fait depuis notre élection à Micropolis, depuis qu’on porte notre première écharpe. Mais également sur notre côté intellectuel, avec un test de culture générale, sur notre capacité à danser, être fluide, sourire, se tenir droite, notre bienséance en quelque sorte. Tous ces critères vont être très importants lors de l’élection » souligne Cléo Trouttet.

 

« J’aimerais porter au plus loin ma région, et surtout le Haut-Doubs, ma terre natale et celle où ma famille a toujours vécu. Je suis d’ailleurs la seule candidate qui provient du Haut-Doubs. Mais j’aimerais aussi porter la Franche-Comté à bout de bras, parce que c’est une magnifique région, que je trouve encore trop méconnue » 

 

D'où t'es venue cette envie de participer à cette élection ?

« Le second confinement a été très difficile. J’étais seule dans mon appartement, je ne sortais pas, et je ne voulais pas revivre un moment pareil. J’ai pris le taureau par les cornes, et je me suis bougée pour faire changer les choses ! Je me suis orientée vers l’Islande, parce qu’il n’y avait pas de confinement et de contraintes trop intenses. Je suis donc partie en Erasmus, du mois d’août jusqu’en décembre. J’ai d’ailleurs validé mon semestre avec 14 de moyenne. Et comme j’ai toujours été intéressée par les Miss, c’est là-bas que j’ai eu un déclic. De me lancer, d’arrêter d’avoir peur, de ne pas avoir confiance en moi. Je me suis dit que moi aussi, je pouvais tenter l’expérience »

 

Comment as-tu vécu cette aventure jusqu’à présent ?

« Au début, j’avais très peur. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Et puis finalement, je me trouve vraiment à ma place, j’aime beaucoup ce qu’on est toutes en train de faire. Je me sens bien, je me sens suffisamment mature, et je sais que j’ai les épaules pour cette aventure fabuleuse »  

 

Quelles seraient tes qualités principales ?

Certaines de mes qualités se transforment parfois en défauts. J’ai une profonde empathie, qui parfois me fait défaut, surtout avec les animaux ! J’ai aussi, quelquefois, du mal à cacher ce que je ressens. Ça se voit sur mon visage, je suis comme un livre ouvert, et de temps à autre, c’est difficile à porter. Sinon, je ne suis pas la meilleure danseuse, on n’a pas toutes pratiqué la danse, mais ça reste bon enfant, on rigole ensemble, c’est assez sympa et convivial. C’est vrai que ce n’est pas facile de danser en talons, se tenir droite et sourire. Ce n’est pas quelque chose d'inné. Il ne faut pas être trop rigide non plus, ce n’est pas évident ! Heureusement qu’on a des répétitions. Sinon, concernant le test de culture générale, ça devrait bien se passer. En préparant les concours de journalisme, on acquiert beaucoup de connaissances très diverses, ça aide pas mal ! J’aimerais d’ailleurs beaucoup faire du journalisme dans le domaine culturel, c’est un milieu qui m’intéresse énormément »

 

L’élection se tiendra le 11 septembre à l’espace Pourny de Pontarlier. Ce sont 13 candidates qui vont se mesurer au public et au jury, dans l’espoir de décrocher la couronne de Miss Franche-Comté 2022. Diane Leyre, Miss France 2022, sera présente. L’élection se déroulera en deux étapes. Le public sélectionnera sept candidates parmi les treize grâce à leurs votes. Le jury décidera ensuite qui des sept miss qualifiées aura l’honneur de représenter la Franche-Comté à l’élection de Miss France 2023.

 

Cléo Trouttet : 

 

C’est terminé pour Miss Franche-Comté. Julie Cretin n’a pas été retenue par le jury pour figurer parmi les quinze dernières prétendantes au titre de Miss France. La jeune femme, originaire de Mouthe, domiciliée à Bouverans, a été une superbe ambassadrice pour notre belle région de Franche-Comté, dont elle portera encore les couleurs une très grande partie de l’année 2022.

Julie Cretin, jeune Doubienne de 21 ans originaire de Bouverans, a gagné son ticket pour Miss France samedi dernier, à la Commanderie à Dole. La 2ème dauphine Miss Doubs représentera ainsi la Franche-Comté lors de l’élection le 11 décembre prochain. Elle succède à Coralie Gandelin élue en 2020. Un rêve de petite fille pour cette étudiante en master marketing communication.

 

Tout d’abord, félicitations. Vous avez été élue Miss Franche-Comté hier soir, à la Commanderie de Dole. Que ressent-on lorsqu'on reçoit le diadème de Miss Franche-Comté 2021 ?

C’est un moment où le temps s’arrête. Vraiment, j’ai eu un mélange d’émotions que je ne saurais décrire. Je pense qu’il faut le vivre pour pouvoir en parler. C’est tellement de joie, d’émotions très fortes, je suis vraiment ravie et je n’attends qu’une chose : aller à la rencontre des francs-comtois et essayer de les représenter le mieux possible à l’élection de Miss France.

 

Racontez-nous le déroulement de cette soirée magique, comment l’avez-vous vécu ?

Cette soirée a été préparée en amont depuis pas mal de temps, on a fait pas mal de répétitions, parce que tout était vraiment chorégraphié. Il y avait des pas à apprendre, pour pouvoir offrir un spectacle incroyable à toutes les personnes qui se sont déplacées. On a aussi accueilli notre Miss France, Amandine Petit, qui est venue rencontrer les francs-comtois pour la première fois. Et puis la soirée s’est merveilleusement bien passée puisque j’ai remporté le titre, et j’ai atteint mon objectif. Mon rêve de petite fille.

 

Vous vous sentez prête depuis longtemps ?

Oui et non. On ne se prépare jamais vraiment à ce que ce soit nous. Mais en tout cas, j’y pensais depuis longtemps. Depuis toute petite j’aime les Miss, je suis les Miss, et je voulais tenter ma chance. C’est chose faite et j’en suis trop heureuse.

 

Le programme doit être bien chargé maintenant ! Qu’est-ce que Julie Cretin va faire dans les prochains jours ?

Le programme est très chargé ! L’élection de Miss France arrive très bientôt, en décembre prochain. Et c’est une élection qui se prépare. Quelque chose qui me tient vraiment à cœur c’est d’aller à la rencontre des francs-comtois, pour pouvoir les mettre en avant, partager leur passion, leur belle personnalité, et pour pouvoir ensuite les représenter du mieux possible. L’élection se prépare aussi physiquement et mentalement, comme avec des cours de catwalk (NdlR : la scène que parcourent les mannequins dans un défilé de mode), du média training, en apprenant à bien parler, à bien s’exprimer, c’est important. Et à toujours s’intéresser à ce qui nous entoure, pour se préparer au mieux à cette élection.

 

Il y a des engagements que vous aimeriez porter jusqu’à Miss France ?

C’est vrai que je n’ai pas très bien vécu mes années de collège. Et aujourd’hui j’aimerais bien parler du harcèlement scolaire avec la voix qui m’a été donnée. Et si ça peut permettre d’aider des jeunes, ce serait encore mieux.

 

Comment est-ce qu’on représente la Franche-Comté à l’élection de Miss France ?

En s’y préparant ! J’ai vraiment envie d’aller à la rencontre des francs-comtois, de prendre connaissance de leurs projets, de leurs ambitions, pour pouvoir les représenter de la meilleure manière possible.

 

Être candidate à l’élection de Miss France, c’est un rêve qui est dans la tête de beaucoup de jeunes filles. Vous y êtes parvenue, qu’est-ce que vous pourriez dire à ces filles qui en rêvent ?

Je leur dirais qu’il faut vraiment se lancer. Miss France c’est un rêve, pour moi la première. Je ne pensais pas forcément pouvoir l’atteindre, mais il faut oser, il faut franchir le pas, se lancer, s’inscrire. Il faut tenter sa chance et honnêtement, on n’a rien à perdre. Parce que même celles qui n’ont pas eu d’écharpes hier soir, ont été très heureuses de cette soirée. C’est une aventure qui nous a toutes fait grandir. Personnellement, je me suis fait onze copines samedi soir, c’était incroyable. C’était une aventure magique, et même pour celles qui n’ont pas eu d'écharpes, l'aventure continue parce qu’elles restent Miss dans leur département toute l’année.