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Dans le cadre de l’opération nationale « 100 Å“uvres qui racontent le climat », le Musée Courbet d’Ornans accueillera,  en mars prochain, « la Truite Â», réalisée par le peintre de la Vallée de la Loue, et exposée au musée d’Orsay. Cette Å“uvre, peinte à son retour en Franche-Comté après son emprisonnement en 1871 des suites de sa participation à la Commune , sera exposée du 22 mars au 19 septembre prochain.

A compter du 14 décembre, et jusqu’au 20 avril, le Musée Courbet d’Ornans présente une exposition consacrée à la jeunesse de l’artiste, entre 1835 et 1844, date du 1er tableau du peintre franc-comtois  accepté au Salon officiel et exposé au Louvre. Il s’agit d’un portrait, baptisé « Courbet au chien noir Â». L’exposition proposée permet au public de découvrir la personnalité artistique de Courbet, son cheminement, ses recherches, ses tâtonnements,… .

Un véritable travail scientifique a été mené pour construire cette exposition. La réflexion a été portée par Benjamin Foudral et ses équipes du Musée d’Ornans, mais également Carine Joly, conservateur de l’Institut Gustave Courbet, et Bruno Mottin, conservateur honoraire du centre de recherche et de restauration des Musées de France. Plusieurs salles sont réservées à l’exposition « devenir Courbet Â». Elles reçoivent une trentaine d’œuvres, mais également de nombreux documents : correspondances, cahiers d’école, passeports, témoignages, carnets à dessin…

L'interview de la rédaction : Benjamin Foudral, directeur et conservateur du musée et Pôle Courbet

L'interview de la rédaction : Benjamin Foudral, directeur et conservateur du musée et Pôle Courbet

Le parcours de l’artiste

L'interview de la rédaction : Benjamin Foudral, directeur et conservateur du musée et Pôle Courbet

Durant cette exposition, le public se voit relater la jeunesse de l’artiste et son objectif manifeste de devenir artiste peintre. Alors qu’il s’apprête à rejoindre Paris, en 1839, « pour poursuivre sa destinée Â», on peut lire sur son passeport : Courbet, Jean Désiré Gustave, âgé de 20 ans, « profession de peintre Â». De sa scolarité classique à Ornans, puis au collège royal de Besançon, en passant par son aventure parisienne, où il fera des rencontres prépondérantes et enrichira sa culture et sa pratique, une décennie est ainsi déclinée. La  reproduction de tableaux et la fréquentation des expositions officielles et des ateliers de maîtres de l’époque concourront à la formation du peintre et lui permettront de nourrir son art.

L’exposition « Devenir Courbet Â» est à découvrir tous les jours, du mercredi au dimanche de 10h à 12h et de 14h à 17h. Le lundi de 14h à 17h. Plein tarif : 6 euros. Tarif réduit : 4 euros. Moins de 18 ans : gratuit.   

A l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Musée départemental Gustave Courbet présente l’exposition « Colosses. Lutteurs, culturistes et costauds dans les arts Â». Précisons que cette création a bénéficié du label « Exposition d’Intérêt National Â» et du label « Olympiade culturelle Â» du comité d’organisation de Paris 2024. Grâce à la présentation de plus de 200 Å“uvres et objets, composés de peintures, de sculptures, d’affiches, d’imprimés, d’un film, … répartis dans cinq salles, cette exposition évoque, à travers ces combattants, le culte du sport, du corps sportif, de l’image, des stéréotypes et  du développement de la culture physique et leur impact, physique et moral,  sur nos sociétés modernes.  Une vraie exposition de l’art et du visuel qui nous plonge dans cet univers, qui devient un véritable phénomène de société.

expo colosses 2

L’idéal sportif devient un idéal corporel et masculin. On suit avec grand intérêt le parcours de ces apollons, mis en lumière par le tableau « les lutteurs Â» de Gustave Courbet au 19è siècle. Ce voyage artistique nous emmène dans les méandres de la médiatisation et la spectacularisation du corps sportif, faisant évoluer le statut de ces personnes, les considérant comme des nouvelles vedettes populaires. Elles passeront ainsi de phénomène de foire au statut de canon physique et artistique.

L'interview de la rédaction / Benjamin Foudral, conservateur-directeur du musée et pôle Courbet.

Cet évènement a bénéficié de la participation exceptionnelle de l’Etablissement du Musée d’Orsay et du Musée national du sport de Nice qui a prêté plus de 50 pièces. Cette exposition est à découvrir du 1er juin au 13 octobre au musée départemental Gustave Courbet à Ornans.

Jusqu’au 4 février, le Musée Gustave Courbet d’Ornans présente l’exposition « Delacroix s’invite chez Courbet Â». Pour la première fois à Ornans, plus de 60 Å“uvres de Delacroix sont présentées. Une immersion dans la vie artistique et privée du peintre,  Ã  la rencontre d’œuvres souvent méconnues,  qui feront toute la lumière sur la psychologie « plurielle et complexe Â» de ce dernier. Ce rendez-vous est également un formidable trait-d’union entre Courbet et Delacroix. Deux artistes, talentueux et majeurs du 19è siècle, qui ne s’appréciaient guère. Et ce, même si chacun d’eux reconnaissait le travail de l’autre.

A compter du 15 février prochain, le musée départemental Gustave Courbet d’Ornans présentera trois nouvelles œuvres dans le cadre du parcours permanent qu’il propose à ses visiteurs. L’objectif étant pour le conseil départemental du Doubs, le propriétaire des lieux, de mettre en lumière la plus vaste collection d’œuvres de l’artiste.

Les trois nouvelles arrivées, provenant de trois institutions publiques, sont les suivantes :

  • Gustave Courbet (attribué à), Paysage, Dépôt du Palais des Beaux-arts de Lille ;
  • Jean Carriès, Buste de Gustave Courbet, 1883, Dépôt du Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris ;
  • André Masson, La Loue, 1952, Dépôt du Centre national des arts plastiques.

Deux expositions sont à retrouver en ce début d’année au Musée Courbet à Ornans et à la ferme familiale Courbet à Flagey. Jusqu’au 26 mars, à Ornans, le public peut apprécier les Å“uvres de Jean Ricardon, artiste peintre et professeur des Beaux-Arts de Besançon. En parallèle, le site de Flagey invite les visiteurs à s’immerger, jusqu’au 23 avril,  dans le volet marchand de l’œuvre de Gustave Courbet à travers les institutions, les pratiques et les grands noms du marché de l’art du 19è Siècle. Pour tout savoir sur ces deux évènements : www.musee-courbet.fr


A l’occasion des travaux du Musée national Eugène Delacroix, rattaché depuis 2004 à l’établissement public du musée du Louvre, une partie de ses collections rejoindra, dans le cadre d’un partenariat exceptionnel, le musée départemental Gustave Courbet. Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre et Christine Bouquin, Présidente du Département du Doubs, ont signé ce document mercredi à Ornans. En octobre prochain, le Musée de la Vallée de la Loue proposera une exposition évènement, baptisée « Delacroix s’invite chez Courbet Â». Elle sera proposée jusqu’en février 2024. 70 Å“uvres seront à découvrir.

Du 27 juin au 16 octobre prochain, le musée Courbet d’Ornans exposera plus de 80 œuvres sur le thème du monde paysan à travers divers courants artistiques en commençant par les célèbres peintres Gustave Courbet et Jean-François Millet par le Réalisme, suivi du Modernisme de Vincent Van Gogh.

C’est au travers de plus de 80 Å“uvres d’artistes aussi importants que Courbet, Millet, Breton, Gauguin, Rodin, Van Gogh et bien d’autres, que le musée Courbet propose pour cette saison estivale, une exposition sur la thématique de la ruralité et du monde paysan. Ces Å“uvres provenant d’une quarantaine de prestigieuses institutions françaises et internationales seront regroupées en 5 salles distinctes. « Ceux de la Terre Â» vise à appréhender le regard propre de chaque artiste derrière l’élaboration du monde rural comme sujet pictural. En effet pour Benjamin Foudral, conservateur du musée Courbet, cette thématique faisait sens avec le regard que la société porte aux agriculteurs. La mission principale de cette expo est d’aller à la rencontre de la population agricole en espérant qu’ils franchiront les portes du musée pour une visite.

Une collection riche et symbolique

Grâce au soutien du musée d’Orsay et de la coopération de près de 40 partenaires nationaux comme internationaux, l’événement propose un éventail d’œuvres rares et uniques de la peinture paysanne de la seconde moitié du XIXème siècle. On y retrouve un regroupement d’œuvres charnières qui ont marqué une rupture dans l’art de cette époque. Millet et Courbet, peintres des paysans par excellence, démontrent la paysannerie contemporaine en provoquant le scandale à travers des tableaux réalistes sur la scène artistique mondiale. On peut également retrouver dans les salles d’exposition deux dessins de Paul Gauguin d’une rareté exceptionnelle. Chaque section met en avant une problématique particulière bien précise avec des iconographies du modèle « Le semeur Â» de Millet, des sculptures et ouvrage en tous genres.

Vincent Van Gogh à l’honneur

« La méridienne Â» dite aussi « La sieste Â» est une pièce phare de cette édition. Réalisé par Vincent Van Gogh lorsqu’il était interné à l’hôpital psychiatrique de Saint-Rémy, le tableau est une reprise de la gravure de Millet. Van Gogh donne un nouveau souffle à l’œuvre original en jouant sur sa palette chromatique habituelle tout en étant profondément influencé par la production authentique.