Choix du secteur :
Se connecter :
 

Jusqu’au 20 novembre se tient l’exposition « Charles Belle, un souffle de la Nature Â» au Musée de Pontarlier. Des classes scolaires de tout âge visitent régulièrement l’exposition depuis la rentrée et participent à des ateliers. Ce jeudi, une classe de CE2 de l’école Joliot-Curie réalisait des dessins au fusain en essayant de reproduire les taureaux de Charles Belle. 

 

Découvrir Charles Belle

« L’objectif, c’est de découvrir l’exposition Charles Belle, le peintre, ses Å“uvres, ses techniques, et puis que les élèves réalisent à leur tour les dessins au fusain […] Je pense que pour la plupart, ils n’ont pas trop l’habitude d’utiliser le fusain, donc c’est vraiment l’occasion d’essayer Â» indique Elise Berthelot, responsable du service des publics au Musée. Avec l'École de peinture comtoise du paysage qui constitue les collections du Musée, l’exposition met en valeur le lien puissant qui unit le peintre et la nature. En 2022, sept institutions culturelles franc-comtoises s’associent pour présenter la première grande rétrospective sur Charles Belle en France. « Le but est aussi d’essayer d’imaginer. Les tableaux, ce n’est pas juste regarder quelque chose. Mais essayer d’ouvrir l’esprit, de rêver, d’imaginer, de ressentir les choses. Et à travers ces petits exercices, essayer de concrétiser tout ça. C’est aussi l’occasion de sortir du cadre scolaire. Quand on est en classe, ce sont des questions, avec des réponses justes ou fausses. L’imagination ce n’est pas ça. On essaye de sortir de ce carcan, de se libérer, d’imaginer ce qu’on veut Â» explique Elise Berthelot.

 

Des ateliers qui plaisent

Ces visites se déroulent assez régulièrement au Musée de Pontarlier. Elles concernent tous les niveaux, de la petite section aux lycées, sont différentes en fonction des classes, mais font découvrir à chaque fois Charles Belle. Cela débute par la visite de l'exposition avec toute la classe, qui ensuite est divisée en deux groupes. Un qui va faire du dessin au fusain, et l’autre, un travail d’imagination avec l’enseignant. Une démarche qui plaît puisque « beaucoup de demandes ont été faites depuis la rentrée Â» souligne Elise Berthelot. « Ã‡a fonctionne vraiment bien. De mon côté, dans le groupe au fusain, les élèves sont toujours très concentrés, et les résultats sont toujours différents, c’est ce qui est intéressant. Ils ont le même fusain, le même modèle, et les résultats sont très différents. C’est sympa de voir tout ce qu’ils peuvent proposer, même pour les plus petits Â» indique Elise Berthelot.  

 

Elise Berthelot, responsable du service des publics au Musée :