Alors qu’une deuxième journée de procès débute ce mardi matin pour Nicolas Zepeda devant la cour d’assises de Haute-Saône. Le meurtrier présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, en décembre 2016, à Besançon, a clamé de nouveau son innocence hier. « Je conteste avec toutes mes forces les faits qui me sont reprochés » a-t-il déclaré. Son père et sa mère se sont également exprimés devant la cour d’assises. Humberto Zepeda a exprimé le souhait de voir son fils être innocenté le 22 décembre prochain.
Nouveau coup de théâtre dans l’affaire Nicolas Zepeda. Le chilien, condamné à 28 ans de réclusion criminelle au printemps 2022 pour le meurtre de sa petite amie Narumi Kurosaki, doit être jugé en appel à partir du 4 décembre devant la cour d’Assises de Haute-Saône. Alors que ce procès devait être jugé en février, il n’avait pu se tenir puisque Nicolas Zepeda avait récusé son avocat quelques heures avant le début de l’audience. Ce vendredi, on apprend une nouvelle fois que ses deux avocats, Me Julien Dreyfus et Me Renaud Portejoie ont annoncé ne plus assurer sa défense. Aucune explication n’a été donné pour l’heure.
Nicolas Zepeda, le tueur présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, a fait l’objet d’une nouvelle expertise psychiatrique. Celle-ci a été réalisée lundi à la maison d’arrêt d’Orléans-Saran. Les conclusions seront versées au dossier. Rappelons que le prochain procès du chilien se tiendra du 4 au 20 décembre à Vesoul. En février dernier, Zepeda, à la surprise générale, avait récusé son avocat, provoquant le renvoi du procès en cours.
Ce mardi devait s’ouvrir le procès en appel de Nicolas Zepeda à Vesoul. En avril 2022, le Chilien avait été condamné à 28 ans de prison pour avoir assassiné son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki sur le campus de la Bouloie à Besançon. Un crime qu'il continue de nier, alors que le corps de la victime reste introuvable. Premier retournement de situation ce matin, à peine commencée et avant même le tirage au sort des jurés, l’audience est suspendue. Pour cause, Nicolas Zepeda n’a plus d’avocat.
Les rumeurs s’intensifiaient ces dernières heures, elles sont désormais réalité. Me Antoine Vey, du barreau de Paris, ne défendra finalement pas Nicolas Zepeda. François Arnaud, président de la cour, a indiqué que Me Vey lui a adressé un courrier ce 18 février. « J’ai été informé que mon client n’entendait plus maintenir mon mandat de représentation. Je vous informe que je ne serai pas présent mardi matin. La situation m’empêchera en conscience d’assurer sa défense », a écrit Me Vey dans ce document. C’est alors Me Catherine Bresson, du barreau de Besançon, qui a été commise d'office pour la défense de Nicolas Zepeda, avant que l'audience ne soit suspendue pendant une heure. Une fois de retour dans la salle, nouveau rebondissement, et prise de parole de Me Bresson. « Nicolas Zepeda nous a indiqué qu'il avait un avocat choisi, Me Portejoie Renaud, du barreau de Clermont-Ferrand, lequel a accepté le mandat. Il sollicite un délai d'une journée complète pour préparer la défense de monsieur Zepeda". L'avocat général Etienne Manteaux s’est dit favorable à cette demande. Le procès en appel de Nicolas Zepeda est reporté à jeudi 23 février à 9h.
On connaît les dates du procès en appel de Nicolas Zepeda. Il se déroulera du 21 février au 10 mars au palais de justice de Vesoul. Rappelons qu’en première instance, le Chilien a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, à Besançon, en décembre 2016.
On a appris ce mercredi que la première présidente de la cour d’appel de Besançon a désigné, après avoir recueilli les observations du ministère public et des parties, la cour d’assises de Haute-Saône , dont le siège est à Vesoul, pour statuer en appel dans le dossier Zepeda.
L’audience devrait se tenir au premier semestre 2023. Rappelons que le Chilien Nicolas Zepeda a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat, en 2016 à Besançon, de son ancienne petite amie, l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki.
La décision a été rendue publique ce mercredi, en fin de matinée. Le Chilien Nicolas Zepeda, condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, a interjeté appel de l’arrêt rendu hier à Besançon. Un nouveau procès est donc d’ores et déjà prévu.
Après deux semaines intenses, nous connaissons l’épilogue du procès Zepeda. Ce mardi, la cour d’assises du Doubs a condamné le Chilien Nicolas Zepeda à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki, en décembre 2016 à Besançon. Une fois sa peine purgée, il sera interdit de territoire français. Il a désormais 10 jours pour faire appel.
Maître Jacqueline Lafont, avocate de Nicolas Zepeda
La cour déclare Nicolas Zepeda entièrement responsable des préjudices. Il devra payer à chaque parent de la victime la somme de 50 000 euros, et à chacune de ses sœurs 40 000 euros au titre des dommages et intérêts. Arthur Del Piccolo, petit ami de la victime au moment des faits recevra quant à lui 5 000 euros.
Maître Schwerdorffer, avocat des parties civiles
A l'annonce du verdict, le Chilien est resté figé, droit face au juge, sans aucune réaction. Une impassibilité totale, dans une salle suspendue aux lèvres du président d’audience Matthieu Husson. Zepeda n'a pas tourné une seule fois la tête en direction de ses parents, assis à sa droite, qui eux aussi ont détourné leurs regards. En face, la mère de Narumi Kurosaki a sorti le portrait de sa fille.
Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon
Aux assises du Doubs. Dernier jour de procès dans l’affaire Narumi Kurosaki, cette étudiante japonaise dont le corps n’a jamais été retrouvé et qui avait rejoint Besançon pour y effectuer ses études en 2016. Depuis le 29 mars dernier, son ancien petit ami Nicolas Zepeda, incarcéré à Besançon, suspecté du meurtre de la jeune femme, est auditionné.
Le trentenaire continue de nier les faits. Hier, l’avocat général a requis la réclusion criminelle à perpétuité, l’interdiction de territoire à la fin de sa peine, et une période de sûreté de 18 ans. Ce mardi matin, à compter de 9h30, la cour et le jury se retireront pour délibérer. Le verdict devrait être connu en début d’après-midi. Maître Schwerdorffer, un des deux avocats des parties civiles, est au micro de la rédaction. Il revient sur la plaidoirie de la défense, assurée par Maîtres Lafont et Benedetti, avocates au barreau de Paris.
L'interview de la rédaction / Maître Randall Schwerdorffer
Après neuf jours de débats, le procès de Nicolas Zepeda touche à sa fin. Cette journée de lundi est consacrée aux plaidoiries. Après celles de Me Schwerdorffer et Me Galley pour les parties civiles, Étienne Manteaux a pris la parole pour son réquisitoire. Au terme de deux heures de discours, l’avocat général a prononcé ses réquisitions concernant l’accusé chilien : la réclusion criminelle à perpétuité, l’interdiction de territoire à la fin de sa peine, et une période de sûreté de 18 ans. Dernière étape de la journée, les plaidoiries de Me Laffont et Me Benedetti pour la défense. Ensuite l’audience sera suspendue, et ne reprendra que demain matin, afin de procéder aux délibérations, et d’annoncer le verdict.