Un rassemblement s’est tenu ce matin, devant la mairie de Maîche, en soutien aux salariés de la firme Oerlikon. Rappelons que 38 postes sont menacés en France voisine. 24 postes sont concernés à Maîche et 14 à Mamirolle. « Derrière cette entreprise, ce sont des hommes et des femmes au savoir-faire exceptionnel, qui font la fierté de notre industrie. Réindustrialiser la France commence par ne pas la désindustrialiser » écrit Christine Bouquin, la présidente du Conseil Départemental du Doubs, qui s’est rendue sur place
Aux côtés de Régis Ligier, l’édile maîchois, le député Matthieu Bloch, proche d’Eric Ciotti, et le sénateur Jean-François Longeot, la patronne du département demande à Catherine Vautrin, ministre du travail, et Marc Ferracci, ministre chargé de l’industrie et de l’énergie, « d’agir ».
L’Etat continue de se soucier du sort des salariés des deux sites de l’entreprise Oerlikon, implantés à Maîche et Mamirolle. 38 postes, dont 24 à Maiche, sont concernés. Deux points d’accroche animent les discussions avec le groupe suisse : la pertinence des licenciements et l’acquisition, par le plan de relance, de deux machines qui ont été financées, à hauteur de 30% de leur coût, par ce dispositif.
Pour l’heure, aucun projet de délocalisation de ces outils n’est prévue. Oerlikon étant un groupe suisse, les élus et autorités françaises ne disposent pas de toutes les informations, permettant de mesurer pleinement la situation du groupe industriel.
Ce mercredi, le Sénateur doubiste Jean-François Longeot a interrogé le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique concernant l'annonce du groupe suisse Oerlikon pour les sites de Maîche et de Mamirolle. Rappelons que 34 postes seront supprimés sur ces deux sites, soit un quart des effectifs.
Le parlementaire rappelle que l’entreprise a bénéficié « d’aides dans le cadre du plan France Relance pour le financement de machines d’usinage ». Il dénonce d’autant plus « le projet de délocalisation ». « A l’heure où le gouvernement prône la réindustrialisation du pays, le Sénateur demande les intentions du ministre face à ce projet de délocalisation de l’outil de travail de l’entreprise Coeurdor qui laisserait échapper les savoir-faire issus d’années d’expériences des salariés ».
Un coup dur pour le secteur maîchois et de Mamirolle, qui est confirmé par Régis Ligier, le Maire de la commune du Haut-Doubs. Un plan de licenciement s’annonce au sein de la société Oerlikon, qui prévoit 38 suppressions de postes, 24 à Maîche et 14 à Mamirolle. L’édile du Haut-Doubs regrette que quatre ans après la reprise de Coeurdor, il en soit ainsi. Une réunion est prévue ce lundi pour comprendre la situation et trouver des solutions.