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Les premiers touristes sont déjà arrivés dans le Haut-Doubs, mais une première affluence est attendue d’ici le 14 juillet à Métabief et les territoires environnants. Si la tendance du printemps dernier se confirme, la saison estivale devrait être intéressante. Aujourd’hui, et plus que jamais, la promotion et le développement du tourisme local se conjuguent avec l’utilisation de l’outil numérique.

Cela passe bien entendu par le renseignement des différents supports et sites de consultation du grand public, mais également par la mise en place d’outils et d’applications capables de  mettre en valeur le territoire et d’assurer des sorties et des activités  les plus ludiques, divertissantes et instructives possibles. Les touristes qui choisissent la destination du Massif du Jura et du Haut-Doubs  sont friands de ce genre d’initiatives.

Explore games

Ces applications ludiques permettent de partir à la découverte des paysages et secrets du Haut-Doubs. Différents thèmes sont ainsi proposés. Le choix s’est enrichi cette saison. Les Fourgs, le Morbier, les alpages du Mont d’Or se dévoilent ainsi. De superbes jeux de piste numériques qui se vivent en famille à pied, en vélo ou pourquoi pas en trottinettes électriques.

Cirkwi

Grâce à cette application, les promeneurs peuvent découvrir tous les itinéraires équestres, VTT et pédestres balisés. Rien de plus simple. Grâce au moteur de recherche avancé, vous trouverez à coup sûr le circuit qu’il vous faut : discipline, difficulté, temps… . Vous pourrez ensuite télécharger le tracé et enregistré les traces GPX, autrement dit les points GPS du circuit, pour une randonnée en toute autonomie et sécurité, sur son téléphone.  Tous à l’assaut des sentiers du Haut-Doubs cet été.

La fin des offices de tourisme ?

Bien sûr que non. L’utilisation des nouvelles technologies ne signe pas la fin de ces établissements, si importants pour la promotion et la mise en valeur de nos territoires. Il s’agit tout simplement d’adapter le fonctionnement et les missions aux nouveaux usages. Rappelons, qu’en Bourgogne Franche-Comté, l’activité touristique a toute sa place dans l’économie locale.

L'interview de la rédaction / Julien Vrignon, directeur de l'office de Tourisme du Pays du Haut-Doubs

Le 9 juillet prochain, le tour de France partira de Dole. La plus célèbre course cycliste au monde passera ensuite dans tout le Jura dans les villes d’Arbois, de Champagnole ou encore de Bois d’Amont pour finalement rejoindre l’arrivée en Suisse à Lausanne. L’obtention de ce départ pour la sous-préfecture du Jura est un grand moment qui, en plus de contribuer au rayonnement touristique de la ville sur tout l’été, permet à Dole d’être vue à l’internationale en cette année si particulière du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur. 

Une étape hommage

Le Tour de France partira de Dole seulement pour la troisième fois depuis 1947. Avec deux éditions touchant la ville natale de Pasteur depuis 5 ans, le lien avec Amaury Sport Organisation, l'organisateur du Tour de France, s’intensifie. Cette décision est aussi dû au fait que Christian Pernot, président du conseil départemental du Jura, siège au conseil d'ASO.Jean-Baptiste Gagnoux, le maire de Dole, déclare que ce choix de départ a été en grande partie fait par Christian Prudhomme en fonction de la portée historique de la ville et pour rendre hommage au grand chimiste Louis Pasteur. Après avoir porté ce dossier auprès du directeur du Tour de France, Dole a donc été choisi et a dû débourser 80 000 euros pour s’offrir ce départ. 

Un financement collaboratif

En réalité, cette somme n’a pas été déboursé par la municipalité seule. Celle-ci a financé le départ à hauteur de 20 000 euros tandis que le département du Jura s'est aligné sur la même somme : 20 000 euros et la région Bourgogne Franche-Comté finance le reste : 40 000 euros. Aussi, Monsieur Gagnoux rappele que ces dépenses sont “raisonnables” par rapport à d’autres subventions culturelles “3 à 4 fois plus onéreuses”. En ce qui concerne le calcul dépenses-recettes, il est difficile à réaliser selon le maire puisque les retombées précises sont “incalculables” : “on sait simplement que, comme en 2017, la ville sera bondée, les restaurants, les hôtels et le camping complets”. 

Une grande journée festive

Cette étape sera aussi bien sûr sportive et cette décision vient également récompenser “les efforts de la politique du vélo de la ville” selon Jean-Baptiste Gagnoux. L’enjeu sportif se jouera surtout à Lausanne avec une arrivée dans un col en 3ème catégorie mais le passage à Dole sera inscrit sous le signe des festivités : passage de la caravane publicitaire à 11h30, départ fictif à 13h puis officiel peu après et enfin d’autres concerts, événements, feux d’artifices à partir de 17h. 

Tout est mis en place pour fêter à la fois le cyclisme, l’histoire, le patrimoine et la science dans la ville doloise : les spectateurs n’ont plus qu’à prendre place. 

 

L'interview de la rédaction / Jean-Baptiste Gagnoux   

Concerts, visites et spectacles animeront l’été 2022 du Grand Besançon. Pour cette occasion, Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole, a présenté  ce jeudi 23 juin  le programme des mois à venir. Il s’annonce festif, riche et des plus instructifs.

La saison estivale du Grand Besançon Métropole a débuté sous la pluie avec la fête de la musique le 21 juin dernier. Que les Bisontins se rassurent, de nombreuses autres animations sont programmées pour profiter au mieux de l’été sur le territoire Franc-comtois. Les mardis des rives sont de retour cette année, du 5 juillet au 30 août. Dès 19 h, le public pourra se rendre sur chaque site pour jouir d’un service de buvette, du bibliobus et de divers stands. Le concert débutera quant à lui aux alentours de 20 h. « En pleine expansion, la fréquentation touristique sur le territoire de Grand Besançon Métropole est en hausse de 38 % ». La collectivité veut également encourager les visiteurs à réduire leur emprunte carbone. Des navettes de bus gratuites seront mises à disposition et la ville incite à se rendre sur les lieux à vélo ou en covoiturage.

Le tourisme pour tous

Des visites guidées auront lieu tout au long de l’été afin de promouvoir le territoire et le patrimoine bisontins. Certaines d’entre elles ont un aménagement au niveau des horaires pour permettre aux personnes qui travaillent de pouvoir profiter de ces expéditions. “L’office du tourisme a  complété son offre en matière de visites guidées, nocturnes, gourmandes et théâtralisées à pied ou à vélo, programmées dans les communes du Grand Besançon Métropole” annonce Marie-Anne Spony, directrice de l’office du tourisme. “30 % des touristes sont Français” ajoute-t-elle. Locaux et visiteurs ont de quoi trouver leur bonheur cet été avec les nombreuses initiatives proposées.  

L'interview de la rédaction : Marie-Anne Spony, directrice de l’office du tourisme

 

Jura Tourisme lance ce lundi une application sur smartphone, baptisée « Jur’Aventures, qui permet à tout un chacun de découvrir le territoire en s’amusant. Une expérience innovante, ludique et transgénérationnelle qui, à travers une série de jeux et d’énigmes, initiera les utilisateurs au patrimoine naturel et cultuel jurassien.

Les utilisateurs partiront à la recherche des pierres de secrets. L’application Jur’Aventures est disponible sur Google Play et App Store.

Une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent profiter de la plage d’Osselle à quelques kilomètres de Besançon. Keolis  indique que jusqu’au 31 août des voyages sont assurés, depuis le Pôle Micropolis.

Ce service est assuré en juin : les mercredis, week-ends et jours fériés et tous les jours en juillet et août. Les départs s’effectuent de Micropolis à 10h, 14h et 15h et d’Osselle à 14h30, 17h, 18h, et 19h. Départ supplémentaire à 21h le vendredi.

Précisons également que la ligne 56 vous emmène aussi à la base de loisirs. Un départ est prévu de Micropolis à 12h35, avec une arrivée à Osselle à 13h. Un départ de la plage est programmé à 13h10, pour un retour à Micropolis à 13h35. Et ce, du lundi au samedi.

La saison estivale connaît un très bon départ dans le Haut-Doubs grâce à une météo clémente et des températures en hausse ces dernières semaines. Les derniers préparatifs se finalisent et tout se met en place afin de recevoir les touristes et vacanciers dans les meilleures conditions. Aux abords du Lac Saint-Point, la rédaction a rencontré des travailleurs saisonniers et des professionnels du tourisme dans le secteur de la restauration et des activités nautiques.

 

« Elle a commencé un peu plus tôt que prévu cette année car nous avons ouvert au premier mai » confie cette saisonnière travaillant dans la restauration à Saint-Point-Lac. De belles journées ensoleillées, un mercure qui flirte quotidiennement avec les 30°, des paysages à couper le souffle, des jours fériés et un cadre idyllique : toutes les conditions étaient réunies. De quoi satisfaire pleinement le monde du tourisme après deux années particulièrement compliquées.  

 

 

Une météo déterminante

Qu’ils soient restaurateurs, saisonniers, professionnels du tourisme, des sports nautiques ou dans bien d’autres domaines, tous sont unanimes : les conditions météorologiques seront déterminantes et décideront de la saison estivale. « C’est quelque chose qui joue énormément. Nous sommes à proximité du lac de Saint-Point, de nombreuses plages, nous proposons beaucoup d'activités nautiques mais aussi de de plein air. Si le beau temps est au rendez-vous, ça ne peut que motiver les touristes » nous affirme ce salarié de l’office du tourisme de Malbuisson. Même constat pour cette responsable d’une base nautique. « Si la météo peut être clémente, et le soleil de la partie, ce serait génial. Dans l’idéal il nous faut quelques rayons de soleil, un petit peu de vent pour ceux qui veulent faire de la voile, et puis on sera au top pour cette saison ! »

 

Au niveau des réservations

« Le premier week-end de mai, nous avons eu énormément de monde. C'est vrai que par rapport aux autres années, on sent une grosse différence au niveau de l'affluence » explique cette saisonnière dans la restauration. « C'est difficile d'envisager l'avenir, mais je pense que post COVID, les gens ont envie de ressortir. Et à mon avis, avec les températures qui seront assez élevées cet été, je pense qu' on peut s'attendre à avoir pas mal de monde. Il va falloir qu'on bosse un peu le recrutement parce qu’on va en avoir besoin ! » poursuit-elle. Si le début de la saison est une franche réussite pour le secteur de la restauration, c’est un peu plus timide du côté du sport nautique. « Pour l'instant, les week-ends sont plutôt calmes. On espère un peu plus sur le mois de juin. Cependant en semaine, nous sommes complets jusqu'à la fin du mois de juin pour tout ce qui est groupe. Tout le matériel a été préparé en amont de la saison, nous sommes prêts à accueillir tous les publics en juillet août ! Nous avons déjà pas mal de réservations sur juillet et août, il n’y a plus qu’à attendre la clientèle de vacances » souligne cette responsable de base nautique.

 

Après la crise sanitaire, le renouveau

Même si de nombreux cas sont encore à déplorer dans l’hexagone et par-delà ses frontières, peut-on enfin émettre que la crise sanitaire de la Covid-19 est désormais derrière nous ? En tout cas, tout reprend petit à petit, et de nombreux acteurs y participent activement. « Suite à cette période très difficile, il commence à y avoir de plus en plus d'événements qui sont préparés, ça bouge plutôt bien, nous avons pas mal d'activités notamment dans le cadre des longs week-ends avec les différents jours fériés » se félicite ce professionnel du tourisme. « C’est vrai que nous avons eu une très bonne année juste après la Covid, ça nous a fait extrêmement de bien. Mais malheureusement, l'année dernière, le temps était très moyen tout l’été, ce qui nous a remis un petit coup de blues ». Comme on pouvait s’y attendre, même si toutes les conditions sont réunies, la météo risque une nouvelle fois de dicter le tempo estival.  

 

L'interview de la rédaction : 

 

Comme l’an dernier, les deux ports  du Grand Besançon : la halte de Deluz et la halte de Besançon – Moulin Saint-Paul conservent le label « pavillon bleu ». Cette année, 536 sites en France ont été labellisés. Le pavillon bleu est un label de tourisme durable remis aux collectivités et aux ports de plaisance qui mènent, de façon permanente, une politique respectueuse de l’environnement, dans le cadre de la gestion de leurs équipements. On notera également que la plage du grand lac de Clairvaux, dans le Jura,  bénéficie également de cette reconnaissance.

La cour administrative d'appel de Nancy a confirmé le rejet de la modification d'une partie du plan local d'urbanisme (PLU) de Poligny qui devait permettre la construction d'un Center Parcs. La communauté de communes et la commune de Poligny demandaient l'annulation d'une délibération datant d’avril 2019,  émanant du tribunal administratif de Besançon, qui avait retoqué une modification du PLU autorisant la construction dans un massif forestier d'une zone de près de 89 ha pour l'implantation d'un projet de 400 cottages. La municipalité ne devrait pas saisir le Conseil d’Etat. Le groupe Pierre et Vacances connaît une situation financière difficile en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.

Le château de Vaire,  situé à une vingtaine de minutes de Besançon, est un lieu qui mérite le coup d’œil. Avec son château construit en 1713 et ses jardins à la française, Virginie, qui fait visiter ce monument nous en dit plus.

Ce château a vu défiler un grand nombre de personnages de l’histoire, tout d’abord la famille Boisot, qui va acquérir la baronnie de Vaire par un don que leur fait Louis XIV, va construire un édifice de type classique. La famille va œuvrer pour que la Franche-Comté soit annexée à la France. Le château restera dans la même famille jusqu’en 1770 où à cette date une des demoiselles de la famille Jean Jacques Pourcheresse d'Estrabonne s’y installera après avoir épousé le marquis de Verseilles. Elle vendra par la suite le château à une famille de maitre de forge, les Cugnotet Finot qui auront l’idée de faire réaliser un plan du jardin. Cette famille restera propriétaire jusqu’en 1930. Ce seront ensuite des marchands de bien qui vont acheter et en 1948 le château revient à une société d'industrielle du textile les Boussac, qui va le transformer en colonie de vacances. En 1985, les parents de Virginie rachètent le château, le remettent en état, et le remeublent.

Des jardins à la française depuis 1718

La date d’aménagement du jardin est connue car la présence d’un acte notarié explique que deux jardiniers, un Dijonnais et un Parisien s’engageaient à entretenir les structures mises en place. Dézallier d'Argenville reprend la théorie du jardinier de Louis XIV, le Nôtre. Il en simplifie les plans. « Le mot « perspective » résume le jardin à la française de Vaire », raconte la guide car un dialogue se crée entre le paysage et l’architecture. Tout cela se symbolise par la présence du chiffre trois, qui représente la Sainte Trinité. Chiffre que l’on retrouve dans le nombre de terrasse, d’allée de tilleuls ou encore dans les parterres d’eau.

Des visites pour l’été

C’est depuis les années 2000 qu’il est possible de visiter le château. Ces dernières auront lieu cet été,  tous les dimanches à partir du mois de juillet et tous les jours durant le mois d’août. Le château ouvrira également ses portes le 14 juillet ainsi que le dimanche du Patrimoine.

Les interviews de la rédaction : Virginie, guide des lieux

 

 

Après presque un an de travaux, le Château de Joux ouvrira ses portes aux visiteurs lundi 16 mai. Les pont-levis, le pont dormant et la porte d’honneur ont été restaurés. Des nouveautés sont attendues pour l’été.

Plusieurs mois de travaux ont été nécessaires pour retrouver de manière authentique les pont-levis et la porte d’honneur du Fort de Joux. C’est une fierté pour Lauren Mansuy, directrice du château de Joux et des musées pontissaliens : « Les visiteurs pourront retrouver ces éléments complétement restaurés, qui retrouvent ainsi leur prestige d’antan ». Au-delà de ces grosses restaurations, les visites guidées auront toujours lieu, sept en semaine et neuf le week-end, et ce tous les jours.

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Le château fort dans les nouveautés

Dès le 7 juillet, seront manipulés les pont-levis tous les mercredis à 14h. De plus, il sera possible de déambuler dans le château en suivant un parcours historique dessiné par un dessinateur de BD,  qui racontera les grands épisodes du château. Des animations familles seront prévues chaque matin à 10h30 avec une chasse au trésor et des spectacles en soirée, notamment avec le Festival des Nuits de Joux. Pendant que les visites guidées auront lieu, une nouveauté attend les visiteurs. En effet, pour les faire patienter, ils auront la possibilité de découvrir une exposition de dix panneaux sur l’histoire du château et avec une grande maquette de ce dernier. Le mardi et le jeudi se tiendront des visites nature théâtralisées.

CHATEAU DE JOUX

Des travaux jusqu’en 2030

Le château n’en a pas encore fini avec les chantiers. En effet des travaux sont prévus jusqu’en 2030. Ils concerneront toute une partie du monument pour donner naissance à différents musées. Pour financer ces investissements, le château bénéficie du soutien de la Mission Patrimoine portée par Stéphane Bern. La saison devrait être bonne  : « Les groupes et les scolaires ont déjà réservé. Cela s’annonce très bien », se réjouit la directrice qui rappelle qu’en moyenne la fréquentation s’élève à 45 000 visiteurs par an.

L'interview de la rédaction / Lauren Mansuy, directrice du château de Joux et des musées pontissaliens