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L’édition 2023 de la période estivale arrive à son terme. Il est l’heure de tirer un bilan de ce nouvel exercice, qui ne restera pas dans les annales. Rencontre avec Julien Vrignon, le directeur de l’office de tourisme du Haut-Doubs.

« Rétrospectivement, sur les trois ou quatre dernières années, ce n’est pas la meilleure Â» explique M. Vrignon. Météo-dépendante, la fréquentation touristique locale a indéniablement souffert des caprices du temps. Les averses et la canicule ont ralenti l’activité du secteur. Tout n’est cependant pas à jeter. Les nombreux ponts du mois de mai ont permis de bien lancer la saison. La clientèle de proximité a répondu présent. Les Suisses ont franchi la frontière durant ces courtes périodes.

De plus en plus de sudistes

Effet thermomètre sans doute, même si notre région n’est pas épargnée par les fortes chaleurs, la clientèle du sud de la France privilégie de plus en plus notre territoire. « Certaines d’entre-elles fuient les grosses chaleurs. Le massif du Jura devient une destination refuge Â» confirme Julien Vrignon. Et de poursuivre : « Les territoires qui sont en zone de montagne ou de moyenne montagne profitent de ce genre de situation Â». Concernant la durée des séjours, elle est à nuancer. Si elle est plus courte sur le secteur de Pontarlier, elle est  plus longue sur les territoires de Chapelle des bois, Mouthe, Métabief, les lacs et Montbenoît. « On a de plus en plus de demandes de séjours longs, pouvant se décliner sur une ou deux semaines Â» ajoute le directeur. Julien Vrignon explique ce phénomène par plusieurs facteurs, notamment celui lié au contexte économique du moment. «  Quand on reste plus longtemps, on se déplace moins. Donc les coûts du carburant sont réduits. Par ailleurs, en séjournant une ou deux semaines, on obtient des tarifs plus intéressants sur la location Â».

Le succès des activités de pleine nature

Il est vrai que le massif a de nombreux atouts à faire valoir.  Les randonnées pédestres, à vélo ou encore les activités nautiques connaissent un franc succès. Les sorties et visites liées au patrimoine culturel et naturel suscitent également l’intérêt du public. Sans oublier, la gastronomie qui ne laisse pas indifférente les estivants.  

L'interview de la rédaction : Julien Vrignon


Cela fait partie des rencontres que seules les pérégrinations improvisées permettent. Lors d’une balade sur les hauteurs d’Ornans, nous avons fait la rencontre de Philippe de passage dans la Vallée de la Loue.

 Pour se ressourcer, appliquer une autre philosophie de la vie et découvrir notre belle, notre interlocuteur a décidé de se déplacer en quittant les chemins et autres routes habituelles. Depuis quelques années, Philippe pratique la via-ferrata. Une passion qu’il s’était découvert il y a quelques années, mais que les aléas de la vie lui avaient fait oublier. « Tout cela s’est réveillé lors d’un départ de via-ferrata dans le Vercors Â». Depuis, il s’est équipé et s’adonne à cette passion qui ne le quitte plus.

En 2022, il avait 34 parcours à son actif. Cette semaine, le touriste et aventurier peut enrichir son palmarès en ajoutant le difficile parcours ornanais. « Je fais des road-trip pour mon karma écologique et mon empreinte carbone. Je m’accorde ce plaisir de l’itinérance. Je dors au pied des via-ferrata. A l’aurore, je monte. C’est une façon fabuleuse de découvrir la France. Au sommet, nous avons des points de vue extraordinaires Â» explique-t-il. Et de conclure : « n’ayons pas peur de sortir de nos GPS Â».

L'interview de la rédaction

La Vallée de la Loue fait partie de ces écrins naturels en Franche-Comté. On y trouve des villages et des lieux de vie qui se sont façonnés le long de la rivière. A quelques kilomètres de Pontarlier et Besançon, Plein Air vous propose un petit tour d’horizon.

 

 

C’est un voyage dans le temps que l’on ne peut que vous conseiller. Une plongée dans l’histoire locale et le monde paysan d’hier. Grâce à la Pastorale, située en plein cœur du village de Bonnevaux, dans le Haut-Doubs, les visiteurs découvrent un riche patrimoine , qui les plonge dans la période faste du monde agricole. Rencontre avec Jean-Paul Lonchampt, le responsable des lieux.

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M. Longchampt est intarissable sur le sujet. Celui qui a acquis et refaçonné cette demeure, à partir d’une riche documentation, notamment émanant de l’abbé Jean Garneret,  et de rencontres, relate avec une grande précision et une incroyable passion ces tranches de vie et de labeur. La scène se passe au sein d’une immense bâtisse, qui a appartenu à la famille Baverey. On y comprend mieux pourquoi ces habitations étaient si grandes ? Qui et comment on y vivait à l’intérieur ? Ce que l’on y faisait ? Un retour dans le passé très instructif et qui met  en valeur les paysans d’hier. Ces femmes et hommes ingénieux, novateurs, précurseurs et cultivés.

 

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Un voyage en douze actes

C’est ainsi que sont organisées les visites. Cette incroyable bâtisse, véritable cathédrale, fleure bon le foin, les veillées d’antan, les longs hivers, les repas en famille, …  . Les deux granges du bas, l’écurie, la cave voutée, la chambre à coucher, la chambre à grain, le poêle ( pièce chaude), l’atelier, les vergers, … sont autant d’espaces que vous pourrez arpenter. Ici,  on vivait en totale autarcie, mais on n’oubliait également pas de faire des affaires. On y apprend, par exemple, que le Mont d’Or de Bonnevaux était acheminé à Versailles. Ce lieu est le témoin du dynamisme et de la force du monde agricole de l’époque. N'ayons pas peur des mots, ces belles fermes étaient de véritables PME. A Bonnevaux, cette grande et belle bâtisse accueillait, l’été, jusqu’à 25 personnes.  Jusqu’au début du 19è siècle, le monde rural et l’agriculture étaient les valeurs sûres de la France. 85% de la population vivaient à la campagne.

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Jean-Paul Longchampt a eu la bonne idée de partager son savoir sur cette grande épopée. Un livre sortira prochainement. D’ici là, le musée « La Pastorale Â» est ouvert jusqu’au 30 septembre. Des visites guidées sont organisées, tous les jours, à 15h30 et 16h30. Pour de plus amples informations : 03.81.89.77. 20.

L'interview de la rédaction : Jean-Paul Longchampt

La Vallée de la Loue fait partie de ces écrins naturels que regorge la Franche-Comté. On y trouve des villages et des lieux de vie qui se sont façonnés le long de la rivière et des autres éléments naturels. A quelques kilomètres de Pontarlier et Besançon, ces territoires assurent un dépaysement total. Plein Air vous propose de partir à la découverte de ces endroits où la nature et l’activité humaine y sont bien présents. Ce riche patrimoine culture, artisanal et industriel témoigne d’une activité économique de premier ordre qui, aujourd’hui, fait partie de l’histoire locale. Petit tour d’horizon.

Scey-Maisières 

Le miroir de Scey ne passe pas inaperçu. Ce petit coin paisible, entretenu et aménagé pour y faire de sympathiques pique-niques, concentre un environnement qui mérite le coup d’œil. Le reflet de la verdure environnante sur le point d’eau y est immanquable. Depuis un petit coin aménagé, on y voit, au loin, une ancienne forge, datant de 1499, qui fabriquait divers outils.

 

 

Ornans 

Le centre-ville ornanais, déjà très séduisant, n’est pas la seule curiosité à apprécier. Surplombant la cité, le château d’Ornans veille sur la ville et ses habitants. Un petit hameau s’y trouve également. Situé à l’extrémité d’une avancée rocheuse, l’édifice, dont il ne reste plus que des vestiges, est situé à plus de 130 mètres. Datant du Moyen Age, il a été détruit par les troupes de Louis XIV. Aujourd’hui, il ne reste que la chapelle Saint-Georges.

Le reportage de la rédaction

 

 

Lods

Le nom de la commune apparaît en 1189. La topographie de Lods ( Low) témoigne du passé de son activité économique, avec ses forges et ses vignes. Au fil du temps, la commune verra ses sites de production fermer les uns après les autres : la clouterie fermera en 1928, le laminoir en 1942 et les dernières scieries en 1970. Précisons que ce village authentique fait partie des plus beaux villages de France. Ses maisons vigneronnes et ses ruelles pittoresques séduisent également les touristes de passage.

Le reportage de la rédaction

 

 

Mouthier Haute-Pierre

Difficile de traverser la Vallée de la Loue sans faire une halte par Mouthier Haute-Pierre. Le  nom de la commune vient de « monastère Â». Elle fut la première localité du territoire à être habitée. Ses falaises abruptes surprennent et magnifient l’endroit. L’activité viticole marque l’identité locale de la commune. Touchée par la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle, les vignes sont remplacées par des cerisiers destinés à la fabrication d'un kirsch artisanal qui a fait la renommée de la commune.

 

 

Jusqu’au 31 août prochain, Ginko met en place des lignes spécifiques pour la période estivale. Plein Air fait le point.

Ligne Ginko Chailluz / Itinéraire : Pôle Orchamps <> Les Grandes Baraques (Forêt de Chailluz)

Mois de juillet

  • Départs du pôle Orchamps du lundi au samedi à 13h45 et 14h35 et le dimanche à 13h45 uniquement
  • Retours des Grandes Baraques du lundi au samedi à 17h15 et 18h15 et le dimanche à 17h15 uniquement

Mois d’août

  • Départs du pôle Orchamps du lundi au dimanche à 13h45
  • Retours des Grandes Baraques du lundi au dimanche à 17h15 uniquement

Temps de trajet : 10mn

Ligne Ginko Plage Osselle / Itinéraire : Pôle Micropolis <> base de loisirs d’Osselle

Du lundi au samedi en juillet/août :

  • Départs du pôle Micropolis à 10h, 11h et 14h
  • Retours d’Osselle à 14h30, 17h, 18h, 19h et 20h

Temps de trajet : 25mn.

Ligne Ginko Piscine / Itinéraire : Pôle Orchamps – Piscine de Chalezeule

Du lundi au dimanche en juillet/août :

  • Départs du pôle Orchamps à 13h25 et 14h15
  • Retours Piscine de Chalezeule à 17h40, 18h40 et 19h40

Temps de trajet : 5mn pour l’aller et 8mn pour le retour

Ligne Ginko Citadelle / Itinéraire : Pôle Chamars <>Citadelle

Du lundi au dimanche en juillet/août :

  • Départs de Chamars toutes les 10mn de 8h à 19h
  • Bus supplémentaires les soirs d’évènements à la Citadelle

(Cinéma en plein air tous les mardis de juillet août) : à partir de 19h, toutes les 30 mn pour l’aller et dernier départ à 23h45 de la Citadelle.

Temps de trajet : 10mn

Plus d’infos sur www.ginko.voyage ou au 03 70 27 71 60

Que la situation du lac de Chalain est compliquée à gérer ! La décision prise en septembre dernier par le conseil départemental et son président Clément Pernot est loin de faire l’unanimité.

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Entre l’obligation de sauver écologiquement le lac, le surtourisme et la préservation de l’économie locale et ses acteurs, les décisions politiques qui en découlent partagent acteurs et baigneurs.  Rappelons qu’en septembre dernier, la collectivité locale décidait de fermer le camping de Chalain. Suite à cette orientation, des commerçants ont quitté les lieux et ceux qui restent s’interrogent sur leur avenir. Dans le village de Doucier aussi, on fait également la grimace. « On ne se fait pas d’illusion et cela risque d’être très compliqué. On s’attend à des pertes de l’ordre de 30 à 40% Â» témoignent certains professionnels, installés à proximité de la plage ou dans le village. « Ceux qui ont pris cette décision ont-ils bien réfléchi ? » s’interrogent-ils. « Il faut parier que si Clément Pernot se présente aux Sénatoriales de septembre prochain, il n’en aura plus rien à faire de ses décisions antérieures Â» ajoutent-ils.

Le reportage de la rédaction :

 

Une décision trop brutale

Si dans leur majorité, les premiers concernés, les commerçants, admettent qu’il faut s’occuper de la santé du lac de Chalain, ils pointent la brutalité avec laquelle la décision a été communiquée. « Aucune concertation n’a été effectuée. On s’est retrouvé le bec dans l’eau en septembre dernier Â». Face à cela, tous espèrent que cette situation n’est que provisoire et que le site retrouvera son dynamisme d’hier. Certains ont choisi de s’adapter en diversifiant leurs activités. D’autres réduisent au maximum les charges pour continuer à faire vivre le site et à gagner leur vie de saisonniers. « Ce n’est certainement pas le Tour de France qui nous fera travailler cet été Â» ajoutent les professionnels. « Cela nous fait perdre une journée. C’est bien connu, cela fait trois ans que c’est ainsi, le public ne consomme pas sur place Â».

 

CHALAIN VILLAGE

 

Des vacanciers très partagés

Si certains applaudissent le courage politique affiché. D’autres y voient une décision rapide, peu efficace et manquant d’altruisme. Ils craignent pour l’avenir du site et de ses acteurs. La  baisse significative de fréquentation, les portes et volets clos des commerces et l’avenir imprécis qui se dessine interpellent. « Certes , il s’agit d’une année de transition, mais, pour l’heure, rien ne prouve qu’une nouvelle dynamique a été enclenchée Â» déclare Gérard.

Le reportage de la rédaction : des commerçants sur le site de Chalain

 

CHALAIN CAMPING

 

Un parking à 6 euros

Les mécontentements et les inquiétudes sont bien réels. Les barrières automatiques mises en place pour réguler l’accès, conjuguées aux six euros pour accéder au site, déclenchent la colère. Difficile également de passer sous silence, la fermeture de la piscine, pour des raisons liées au coût de l’énergie, et les nouveaux horaires d’accès, avec un  franchissement des barrières  interdit à partir de 20h. Pour l’heure, la nouvelle organisation peine à convaincre. Le conseil départemental du Jura va devoir se montrer plus pédagogue et déterminé pour retrouver la confiance de ses concitoyens dans ce dossier, qui n’a pas fini de faire parler et réagir. Affaire à suivre.

Le reportage de la rédaction : Des commerçantes au village

Cette période estivale est toujours propice à la découverte de lieux et de sites qui font partie de notre quotidien, auxquels on ne prête pas toujours attention. Il est  connu que l’on ne connaît pas toujours bien son environnement proche. Pourtant, le patrimoine franc-comtois compte de nombreux endroits qui méritent le coup d’œil. A Métabief, le musée de la Meunerie, situé à l’entrée du village, raconte une histoire peut être méconnue par de nombreux locaux. Rencontre avec Caroline Gérard, responsable culturelle à la commune.

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L'interview de la rédaction : Caroline Gérard

Le saviez-vous ? Au 19è siècle, la célèbre station de sports d’hiver du Haut-Doubs comptait encore neuf moulins. Jusqu’en 1985, un moulin à scierie y était encore en fonctionnement. On transformait encore le grain en farine en 1965.  C’est d’ailleurs ce lieu qu’une association locale a souhaité préserver et conserver. Désormais, c’est la commune de Métabief qui a pris le relais.

L'interview de la rédaction : Caroline Gérard

Le musée de la Meunerie

Au 12è siècle, le seigneur de la région, Jean de Chalon, a choisi Métabief pour y implanter ce moulin.  La présence du « Bief Rouge Â», un cours d’eau, et l’activité paysanne de l’époque ont été des arguments de taille. L’eau  apportait l’énergie nécessaire  et les paysans locaux assuraient le fonctionnement. C’est toute cette épopée que le musée raconte sur quatre étages. A l’aide de machines d’époque, dans le respect des installations d’hier, avec les commentaires d’un guide expérimenté, le public découvre une activité et un contexte économique local.

L'interview de la rédaction : Caroline Gérard

 

musee metabief

 

Le musée de la Meunerie de Métabief est actuellement ouvert. Il l’est jusqu’au dernier week-end de septembre. Des visites sont assurées tous les vendredis et samedis après-midis à 14h et 16h. N’hésitez pas à contacter le 07.56.41.79.35 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour vous inscrire et obtenir de plus amples informations.

En 2023, 511 plages et ports de plaisance français ont reçu le label pavillon bleu. Cette distinction récompense les territoires qui mettent en place une politique touristique respectueuse de l’environnement et de l’humain.

Trois plages et neuf ports de plaisance ont été récompensés en Bourgogne-Franche-Comté. Dans le Jura, la plage de Clairvaux-les-Lacs conserve son titre. Il en est de même pour les haltes de Deluz et de Besançon, avec le Moulin Saint-Paul.

Pour la 19è année consécutive, la Ville de Pontarlier figure dans le Guide « des 100 plus Beaux Détours de France 2023 Â». Ce document  de 176 pages,  Ã  l’initiative de l’association éponyme,  présente les caractéristiques des 100 plus beaux détours qui font le charme et la diversité du tourisme français. Créé en partenariat avec Michelin, il est diffusé à 180.000 exemplaires. Ce qui en fait le premier des guides touristiques français.

Ces livrets sont disponibles auprès de l’Office de Tourisme de Pontarlier, chez certains hébergeurs et professionnels du tourisme et aux différents pôles d’accueil de la collectivité. Il peut être aussi obtenu par correspondance ou en envoyant un chèque de 7 euros à l’ordre des Plus Beaux Détours de France (45 boulevard Richard Wallace – 92.800 Puteaux).