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Le château de Vaire,  situé à une vingtaine de minutes de Besançon, est un lieu qui mérite le coup d’œil. Avec son château construit en 1713 et ses jardins à la française, Virginie, qui fait visiter ce monument nous en dit plus.

Ce château a vu défiler un grand nombre de personnages de l’histoire, tout d’abord la famille Boisot, qui va acquérir la baronnie de Vaire par un don que leur fait Louis XIV, va construire un édifice de type classique. La famille va œuvrer pour que la Franche-Comté soit annexée à la France. Le château restera dans la même famille jusqu’en 1770 où à cette date une des demoiselles de la famille Jean Jacques Pourcheresse d'Estrabonne s’y installera après avoir épousé le marquis de Verseilles. Elle vendra par la suite le château à une famille de maitre de forge, les Cugnotet Finot qui auront l’idée de faire réaliser un plan du jardin. Cette famille restera propriétaire jusqu’en 1930. Ce seront ensuite des marchands de bien qui vont acheter et en 1948 le château revient à une société d'industrielle du textile les Boussac, qui va le transformer en colonie de vacances. En 1985, les parents de Virginie rachètent le château, le remettent en état, et le remeublent.

Des jardins à la française depuis 1718

La date d’aménagement du jardin est connue car la présence d’un acte notarié explique que deux jardiniers, un Dijonnais et un Parisien s’engageaient à entretenir les structures mises en place. Dézallier d'Argenville reprend la théorie du jardinier de Louis XIV, le Nôtre. Il en simplifie les plans. « Le mot « perspective » résume le jardin à la française de Vaire », raconte la guide car un dialogue se crée entre le paysage et l’architecture. Tout cela se symbolise par la présence du chiffre trois, qui représente la Sainte Trinité. Chiffre que l’on retrouve dans le nombre de terrasse, d’allée de tilleuls ou encore dans les parterres d’eau.

Des visites pour l’été

C’est depuis les années 2000 qu’il est possible de visiter le château. Ces dernières auront lieu cet été,  tous les dimanches à partir du mois de juillet et tous les jours durant le mois d’août. Le château ouvrira également ses portes le 14 juillet ainsi que le dimanche du Patrimoine.

Les interviews de la rédaction : Virginie, guide des lieux

 

 

Après presque un an de travaux, le Château de Joux ouvrira ses portes aux visiteurs lundi 16 mai. Les pont-levis, le pont dormant et la porte d’honneur ont été restaurés. Des nouveautés sont attendues pour l’été.

Plusieurs mois de travaux ont été nécessaires pour retrouver de manière authentique les pont-levis et la porte d’honneur du Fort de Joux. C’est une fierté pour Lauren Mansuy, directrice du château de Joux et des musées pontissaliens : « Les visiteurs pourront retrouver ces éléments complétement restaurés, qui retrouvent ainsi leur prestige d’antan ». Au-delà de ces grosses restaurations, les visites guidées auront toujours lieu, sept en semaine et neuf le week-end, et ce tous les jours.

CHATEAU DE JOUX 2

Le château fort dans les nouveautés

Dès le 7 juillet, seront manipulés les pont-levis tous les mercredis à 14h. De plus, il sera possible de déambuler dans le château en suivant un parcours historique dessiné par un dessinateur de BD,  qui racontera les grands épisodes du château. Des animations familles seront prévues chaque matin à 10h30 avec une chasse au trésor et des spectacles en soirée, notamment avec le Festival des Nuits de Joux. Pendant que les visites guidées auront lieu, une nouveauté attend les visiteurs. En effet, pour les faire patienter, ils auront la possibilité de découvrir une exposition de dix panneaux sur l’histoire du château et avec une grande maquette de ce dernier. Le mardi et le jeudi se tiendront des visites nature théâtralisées.

CHATEAU DE JOUX

Des travaux jusqu’en 2030

Le château n’en a pas encore fini avec les chantiers. En effet des travaux sont prévus jusqu’en 2030. Ils concerneront toute une partie du monument pour donner naissance à différents musées. Pour financer ces investissements, le château bénéficie du soutien de la Mission Patrimoine portée par Stéphane Bern. La saison devrait être bonne  : « Les groupes et les scolaires ont déjà réservé. Cela s’annonce très bien », se réjouit la directrice qui rappelle qu’en moyenne la fréquentation s’élève à 45 000 visiteurs par an.

L'interview de la rédaction / Lauren Mansuy, directrice du château de Joux et des musées pontissaliens 

Située dans le petit village des Planches-près-d’Arbois, la cascade des Tufs fait partie du domaine de la reculée des Planches. C’est un domaine majestueux, très prisé par le tourisme qui demande à être protégé. 

La protection du lieu

Ce lieu, depuis plusieurs années, est très prisé par les touristes qui laissent parfois trace de leur passage. Ce qui entraîne la dénaturation de l’endroit.  De plus, le village, situé près de la cascade,  accueille plus de 150 à 200 voitures par jour en pleine saison pour apprécier la cascade, ce qui gènebeaucoup les habitants. Les offices du tourisme d'Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura, ont décidé de mettre certains événements en place pour éviter l'afflux de touristes et veiller à la sauvegarde de ce lieu.  Philippe Markarian directeur de l’office de tourisme évoque la possibilité de mettre en place une navette depuis le village d’Arbois comme cela a été fait l’année passée.
Mais il pense également organiser des randonnées guidées gratuites sur l’ensemble de la reculée des Planches pour comprendre l'histoire de la cascade.

L'interview de la rédaction / Philppe Markarian

Un dépliant éducatif

En plus des événements qui vont être mis en place pour la haute saison, l’office du tourisme propose de munir chaque promeneur d’une brochure intuitive.  Dans ce document, on retrouve des conseils, mais aussi les bonnes pratiques à mettre en place pour profiter de la cascade le plus longtemps possible. Elle est construite sous forme de dessins et personnages humoristiques pour une meilleure compréhension des conseils.
La brochure est distribuée à l’office du tourisme de Salins les Bains, Arbois et Poligny. 

Le micro-forêt de la rédaction

Info plus : La cascade comme son nom l’indique est composée de Tufs qui est une roche calcaire. Ce caillou est une roche secondaire composée de sédiments ce qui la rend particulièrement fragile.

Depuis les années 2012-2013, il est compliqué de trouver du personnel pour surveiller les plages. Didier Hernandez est maire de la commune des Grangettes et président du syndicat  mixte des Deux Lacs. Il a la charge d’organiser surveillance des plages. Il fait le point sur la situation.

La recherche des surveillants de baignade diplômés pour cet été a déjà commencé par l’intermédiaire de pôle emploi et de la faculté des sports de l’université de Franche-Comté. Tous les moyens sont mis en place pour éviter un manque de surveillants : « On a essayé de recontacter ceux qui ont assuré cette mission  l’an dernier. On va voir si on a des retours favorables », déclare le maire qui ne cache pas son inquiétude quant à la possibilité de fermer une ou plusieurs plages si le manque de surveillants est trop important. En tout ce sont six plages qui sont à surveiller mais le nombre trop faible de surveillants a fait que l’année dernière, seulement trois plages ont pu être surveillées.

Inquiétude pour cet été

« En 2008, on surveillait six plages, on avait à peu près quinze personnels et depuis 2013 on en trouve difficilement huit ou neuf ». Le nombre de plages a par conséquent été restreint. Cela  se limite à une plage surveillée sur les Grangettes, une à Labergement-Sainte-Marie  et une à Oye-et-Pallet à la sortie du lac Saint-Point. Le maire des Grangettes espère que les vacanciers pourront profiter aux mieux des plages cet été mais pour l’instant la situation reste délicate : « On verra avec le comité syndical comment on gère la situation ». Toutes ces plages rassemblent des milliers de personnes tous les ans.

Infos pratiques : Pour avoir des informations sur la surveillance des plages, contacter Sébastien Donzelot : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou la communauté de commune des lacs et montagnes du Haut-Doubs : 03 81 49 10 30.

L'interview de la rédaction / Didier Hernandez

La saison d’été est sur le point de démarrer à Métabief. Comme chaque année, c’est le VTT qui lance les hostilités. A compter de ce samedi 7 mai, les pratiquants pourront dévaler les 25 kilomètres de piste VTT descente et enduro pour tous les niveaux. Au menu, huit pistes : 1 verte, 2 bleues, 2 rouges et 3 noires.  Il est rappelé également que la piste verte Bike’All est toujours à disposition pour la découverte de la discipline en toute sécurité.  A l’occasion de la nouvelle saison, les vététistes pourront découvrir le tout nouveau tracé de la piste bleue Atlas à partir de la fin mai et d’un tout nouvel aménagement sur la piste Cordillère.

Le VTT à Métabief, c’est aussi…

Cinq itinéraires de rando VTT labellisés FFC, un télésiège, une école de VTT labellisée, deux zones ludiques pour l’apprentissage et trois itinéraires de montée en VTT électrique. Précisons également que ce samedi 7 mai marque aussi l’ouverture du bike park.

Pour de plus amples informations : https://www.station-metabief.com/fr/


Le secteur touristique a beaucoup souffert de la récente crise du Covid notamment le tourisme fluvial qui a été en grande partie gelé lors de cette crise. Malgré cet arrêt, ce début d'année 2022 semble être de bon augure pour le domaine fluvial qui séduit de plus en plus de personne notamment dans le Doubs, qui offre aux vacanciers des paysages rares pour des croisières fluviales.

 Un rapport qualité prix attractif

 Le tourisme fluvial est une manière de profiter pleinement de son temps en vacances : « on vit au rythme de l'eau » témoigne Thibaut Meyere pilote du bateau « La Jeannine » de la compagnie CroisiEurope. Le prix abordable de ces croisières est également un argument convaincant pour de nombreux vacanciers souhaitant s'y essayer. En effet, « une croisière sur un de nos bateaux coûtera moins cher qu'une nuit dans un hôtel deux étoiles à Paris ». De plus ce type de tourisme permet de « partir en vacance près de chez soi, souvent à moins de 100km ».

 Continuer à dynamiser le secteur

 Malgré le fait que depuis 2022 le tourisme fluvial soit reparti à la hausse et soit presque équivalent à la fréquentation de 2019, Voie Navigable de France ainsi que de nombreuses collectivités souhaitent « continuer à favoriser et dynamiser ce secteur » livre Christophe Huot-Marchand, responsable d'unité territoriale à Besançon. Différentes actions vont donc être menées, comme la rénovation de pontons, la multiplication des signalisations le long des canaux ou encore l'ajout de gîtes le long des canaux pour permettre aux usagers de se restaurer plus facilement. D'autres chantiers conséquents sont en cours comme une opération de dragage à Orchamps ou la réparation de différents digues suite aux récentes crues.

Le reportage de la rédaction

 

C’est une nouvelle saison qui se prépare à la base nautique des Grangettes. Gérée par les clubs de voile et de canoë kayak de Pontarlier, la structure a organisé son recrutement et va, dès ce dernier week-end d’avril, se soucier de la vérification et de la mise en place de sa flotte de bateaux, indispensables pour le bon déroulement des activités nautiques à venir. Pour cette nouvelle saison, que tout le monde espère la plus normale possible, c’est une vingtaine d’animateurs, cadres sportifs et agents d’accueil qui assureront l’encadrement des activités et l’animation de la base. Cette année encore, les visiteurs (estivants, locaux, colonies de vacances et centres de loisirs,…) pourront s’inscrire à des cours ou s’offrir de véritables  plaisirs nautiques en louant le matériel mis à disposition et en profitant pleinement du splendide lac Saint-Point, que le monde entier nous envie. Au programme : canoë kayak, voile, paddle, catamaran, … . La caravelle, qui avait été très appréciée l’été dernier, sera également de retour.

La restructuration du pont des Rosiers

Après les deux dernières années très compliquées, en raison de la crise sanitaire et des caprices de Dame Météo, avec notamment un mois de juillet « pourri » en 2021, Dominique Melet, coresponsable de la base, espère que cet été 2022 ne lui réservera pas de mauvaises surprises. Pour l’heure, sa seule inquiétude, concerne les répercussions que le chantier de restructuration du pont des Rosiers, situé sur la commune de la Cluse-et-Mijoux, pourrait avoir sur l’accès des visiteurs à la base et l’organisation des activités. Il s’est d’ailleurs empressé de le faire savoir auprès des élus du Conseil Départemental du Doubs afin que le site et le nouvel itinéraire soient le mieux indiqués possible. Une solution devrait être trouvée. Il en va de la bonne santé de l’économie touristique locale.

L'interview de la rédaction : Dominique Melet

 

Depuis le 16 avril, et jusqu’au 2 octobre, la Citadelle de Besançon invite la population à participer à son Escape Game. L’intrigue emmène les participants au temps de Louis XIV. Entre intrigues, logique, énigmes, indices, manipulations et autres jeux de dupes, les joueurs parviendront-ils à résoudre dans le temps imparti la sulfureuse « Affaire des poisons » ? Retrouvez toutes les informations et créneaux horaires sur www.citadelle.com

Dans un communiqué de presse, la société Keolis indique que la ligne Ginko Citadelle reprend du service à compter de ce samedi 26 mars. Elle vous dépose aux portes de la Citadelle en 10 minutes environ depuis Chamars avec un itinéraire au cœur de ville. Elle circule tous les jours (1er mai compris). Périodes et horaires détaillés sur ginko.voyage https://www.ginko.voyage/se-deplacer/bus-tram-car/ligne-ginko-citadelle

Ce mardi matin, Ludovic Fagaut est revenu sur le conseil d’agglomération de mercredi dernier, portant sur la réactualisation du schéma touristique du Grand Besançon. L’élu de l’opposition a poussé un véritable coup de gueule sur ce qui devait être le point d’étape nécessaire de la stratégie touristique.  

 

"Un fiasco de l'attractivité touristique"

Mercredi soir, le conseil d’agglomération a débattu sur la réactualisation du schéma touristique du Grand Besançon. Une orientation qui manque « clairement d’ambition, de renouvellement, et de courage politique » au plus grand dam des élus du parti « Besançon Maintenant » mené par Ludovic Fagaut. Ce dernier déplore un schéma touristique « fade et sans saveur » alors qu’il espérait un projet capable de relancer la dynamique économique touristique du Grand Besançon Métropole par le biais d’actions fortes. « Il n’y a aucune nouvelle idée de ce qui peut être fait sur le territoire, aucune fiche action de développée, et nous sommes mécontents de ce trop peu d’intérêt porté au schéma touristique sur notre territoire » regrette l’élu. « C’est un véritable fiasco de l’attractivité touristique, le rendu est consternant. On attendait un projet concret, des actions à effet immédiat. C’est ce qu’espèrent les habitants ! Il faut donner du sens économique à nos engagements touristiques. Malheureusement, nous sommes dans une continuité de ce qui n’a pas marché » poursuit-il.

 

« Quelle approche marketing de notre territoire avons-nous aujourd’hui ? » questionne Ludovic Fagaut. « Qui démarchons-nous ? Nous ne voyons rien, nous ne sommes pas au rendez-vous, c’est accablant. Qu’est-ce qui a progressé depuis 2017 ? Rien. Quelle clientèle est présente aujourd’hui sur notre territoire ? On ne sait pas. Quel est le budget précis du tourisme sur le territoire bisontin ? On est incapable de le déterminer, tellement ce dernier est dilué dans tous les services. Comment accueillir les touristes ? Cette notion d’accueil a totalement disparu » regrette le chef de file LR du groupe d'opposition.

D’autant plus que ce territoire dispose de très nombreux éléments attractifs, et d’atouts différenciateurs comme aime le souligner Ludovic Fagaut. Qu’ils soient architecturaux, patrimoniaux, culturels, ou encore sportifs. Les idées fusent dans le camp de l’opposition : déploiement d’un chargé de mission capable de promouvoir le territoire à l’extérieur, partenariat à tisser par l’intermédiaire du jumelage, valorisation du territoire sport-nature lors de la Transjurassienne, meilleure utilisation du Centre de Linguistique Appliquée, élaboration de brochures groupées et d’un guide de randonnée du territoire, promotion du Festival international de musique de Besançon, développement du réseau des sites majeurs Vauban… Sans manquer de fustiger la tenue du dernier marché de Noël. « Autant ne rien faire que ce qui a été fait cette année » blâme Ludovic Fagaut. Ce dernier aurait souhaité mettre en place un « village des neiges » valorisant l’artisanat local, des produits locaux, ainsi que certains sports d’hiver. « On ne profite de rien, il y a tellement à faire. Les acteurs du tourisme étaient en attente d’un schéma moteur, ils vont être fortement déçus » déplore l’élu de l’opposition.  

 

Ludovic Fagaut :