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À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’Université Marie et Louis Pasteur a distribué des sifflets anti‑agression sur ses campus. Discrets et faciles à utiliser, ces sifflets permettent d’alerter en cas de danger et incarnent un message fort : "briser le silence, c’est déjà agir".

L’UFR STAPS de Besançon fête ses 50 ans ce mercredi sur le campus de l’Université Marie et Louis Pasteur. Fondée en 1975, l’unité de formation en sciences et techniques des activités physiques et sportives célèbre un demi-siècle d’engagement pédagogique, scientifique et sportif. Au programme ce matin : les traditionnels prises de parole des officiels, conférence historique et table ronde sur l’évolution du campus sportif depuis 1975. Un hommage à Yvette Demesmay, première directrice de l’UFR, ponctuera la matinée, avec la dénomination de la salle de danse à son nom.

L’après-midi sera consacré aux nouvelles installations : PIMS, piste d’athlétisme, Maison campus sports et parkour. À 15h, les doctorants ouvriront "Stranger STAPS", une articulation entre formation et recherche. Enfin, à 18h, le concours "Mon poster en 180 secondes", prix Yvette Demesmay, viendra clore cette journée anniversaire, entre transmission et innovation.

L’Université Marie et Louis Pasteur  signe son grand retour dans le prestigieux classement de Leiden 2025, qui évalue la performance scientifique des universités à l’échelle mondiale. Elle se hisse à la 24e place parmi les 34 établissements français retenus sur près de 1600 universités classées.

Ce résultat confirme l’excellence de sa recherche, déjà saluée par les classements Stanford et THE 2026. Le président Hugues Daussy salue « la vitalité scientifique » et le travail remarquable des équipes de l’université.

C’est dans une atmosphère empreinte d’émotion et de fierté que l’Université Marie et Louis Pasteur (UMLP) de Besançon a signé officiellement, ce vendredi 10 octobre, la charte d’engagement LGBT+ aux côtés de l’association nationale L’Autre Cercle, acteur majeur de la promotion de l’égalité et de la diversité dans le monde professionnel. Cet événement marque une étape décisive dans la politique d’inclusion de l’université, renforcée par un plan d’action ambitieux pour la période 2025–2030.

L'interview de la rédaction: Hugues Daussy, président de l'université Marie et Louis Pasteur 

L'interview de la rédaction : Christophe Berthier,  secrétaire général de la délégation Bourgogne-Franche-Comté de l'Autre Cercle 

Un engagement fort pour l’égalité et la tolérance

Lors de la cérémonie, le président de l’UMLP, Hugues Daussy, a salué un moment « de fierté et de responsabilité ». « Nous affirmons aujourd’hui notre ambition de faire de notre université un lieu d’ouverture, de respect et de tolérance. » a-t-il déclaré en ouverture, rappelant que les missions fondamentales d’enseignement et de recherche ne peuvent s’épanouir que dans un cadre sûr, bienveillant et inclusif. Le président a également souligné que l’université, « lieu de savoir et de rencontre », se devait de protéger la diversité dans un contexte mondial parfois régressif, citant notamment les attaques contre la recherche et les politiques d’inclusion dans certains pays.

Un plan d’action 2025–2030 pour une université inclusive

La vice-présidente à l’Égalité et à l’Accompagnement social, Muriel Ruffier, a détaillé la construction du plan d’action 2025–2030, élaboré à partir d’un travail de fond mené depuis plus de deux ans et demi. « Il ne s’agit pas d’un coup de communication, mais d’un engagement durable, construit sur des actions concrètes et utiles », a-t-elle insisté.

Le plan s’articule autour de six grands axes stratégiques : Engagement institutionnel et politique ; Sensibilisation et formation ; Prise en compte des besoins spécifiques  Communication et visibilité ; Lutte contre les discriminations  et Suivi et évaluation. Parmi les nouveaux projets envisagés figurent la création d’une association étudiante LGBT+, la mise en place de la fresque de la diversité pour la communauté universitaire, et la poursuite des formations à grande échelle sur Moodle et en présentiel, déjà suivies par plus de 400 personnes. La vice-présidente a rappelé que ce plan avait été adopté à l’unanimité par le conseil d’administration, illustrant l’adhésion collective de la communauté universitaire à ces valeurs d’égalité et de respect.

L'interview de la rédaction: Hugue Daussy, président de l'université Marie et Louis Pasteur



L'interview de la rédaction : Christophe Berthier,  secrétaire général de la délégation Bourgogne-Franche-Comté de l'Autre Cercle 

L’Autre Cercle : un partenaire national pour l’inclusion

Jean-Michel Berthier, secrétaire général de la délégation Bourgogne-Franche-Comté de L’Autre Cercle,  a salué le travail accompli par l’établissement d’enseignement supérieur et souligné la portée symbolique de cette signature, au lendemain de l’entrée de Robert Badinter au Panthéon et à la veille de la Journée internationale du coming out. « Votre établissement montre l’exemple en s’engageant aux côtés de L’Autre Cercle, dans une région où l’inclusion et la diversité deviennent des forces vives », a-t-il affirmé.

L’Autre Cercle, fondée il y a 28 ans, Å“uvre à promouvoir l’égalité des personnes LGBTQIA+ dans le monde du travail et de l’enseignement supérieur, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, la FAGE et l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles. L’association a également présenté les résultats récents de son baromètre sur l’inclusion des jeunes LGBTQ+, révélant que : 1 étudiant sur 3 juge son établissement « non LGBTQ-friendly » ; 8 sur 10 ont déjà entendu des insultes LGBTQ-phobes  et 1 sur 4 a subi des comportements discriminatoires. Ces chiffres, selon L’Autre Cercle, « justifient pleinement l’urgence d’agir » dans les établissements d’enseignement supérieur.

Entre mémoire, fierté et espoir

La date du 10 octobre n’a pas été choisie au hasard : entre l’hommage national à Robert Badinter et la journée du coming out, elle symbolise la continuité du combat pour la liberté et la dignité. « L’université doit être à l’image de la société dans laquelle nous souhaitons vivre. Signer cette charte, c’est agir pour que le coming out devienne une bonne nouvelle, et non une épreuve. » a déclaré Mme Ruffier.

Une signature porteuse d’avenir

Avec cet engagement, l’Université Marie et Louis Pasteur de Besançon devient la première université de Bourgogne–Franche-Comté à rejoindre le réseau des établissements signataires de la charte d’engagement LGBT+. Un pas décisif vers une université « plus juste, plus humaine et plus fière de sa diversité Â».

L’Université Marie et Louis Pasteur de Besançon confirme sa dynamique internationale en gravissant les échelons du prestigieux classement Times Higher Education. Pour la troisième année consécutive, elle y figure, et franchit cette fois un cap significatif : de la tranche 1 200, elle rejoint celle des 800 meilleures universités mondiales.

Parmi les 48 établissements français retenus, l’UMLP est l’un des quatre à progresser. Son président, Hugues Daussy, salue « un travail collectif » qui reflète l’engagement de toute la communauté universitaire en faveur de l’excellence académique, de la recherche innovante et de l’ouverture internationale.

L’Université Marie et Louis Pasteur brille à l’international : 70 de ses chercheurs figurent cette année parmi les 2 % les plus cités au monde, selon le classement annuel de Stanford. Issus de domaines variés, dont le CHU de Besançon, SUPMICROTECH et l’UTBM, ils rejoignent les 160 000 scientifiques distingués sur plus de 8 millions recensés. Une reconnaissance majeure pour leurs travaux, leurs laboratoires et l’excellence scientifique bisontine.

La Nuit des chercheurs revient, ce vendredi, à l’université Marie et Louis Pasteur, à Besançon, et cette année, le mot d’ordre est clair : donner de la voix. Un thème à double sens qui résonnera tout au long de la soirée, entre débats scientifiques, expériences sonores et dispositifs ludiques. Cette année, l’évènement, entièrement gratuit, se tiendra de 19h à 23h à la Cité des arts, au Frac Franche-Comté.

La parole des scientifiques au cœur de la soirée

Rencontrer un chercheur, c’est souvent lever un coin du voile sur un métier à la fois mystérieux et très concret. L’événement veut mettre en lumière cette diversité : jeunes femmes, jeunes hommes, doctorants venus d’ailleurs ou chercheurs confirmés… tous seront présents pour échanger avec le public. « Donner de la voix, c’est donner toute sa place à la parole scientifique dans notre société, mais aussi s’amuser, chanter, écouter, expérimenter », résume Lucie Vidal, chargée de projets à l’université bisontine.

L'interview de la rédaction : Lucie Vidal, chargée de projets à l’université Marie et Louis Pasteur de Besançon

Des dispositifs participatifs pour faire vibrer la science

Parmi les temps forts :

  • Hausser le ton : des chercheurs racontent un moment de leur parcours où ils ont dû se faire entendre, une anecdote qui devient porte d’entrée vers leur vie de laboratoire.
  • Chante avec les chercheurs : sur un mode karaoké, animé par deux comédiens, le public est invité à reprendre des tubes choisis par les scientifiques eux-mêmes. Chaque chanson fait écho à une recherche, une découverte ou un souvenir professionnel.
  • Jeux de société scientifiques : conçus par des laboratoires, ces jeux permettent de comprendre autrement des travaux de recherche.
  • Enquête sonore : sur un bateau, des chercheurs de la DRAC proposent une exploration mystérieuse autour du patrimoine et des sons.
  • Art et science au FRAC : chaque chercheur commente une Å“uvre choisie dans les collections pour parler de son métier et de ses recherches.

 Une fête ouverte à toutes et tous

Le rendez-vous est fixé au FRAC Bourgogne Franche-Comté. Gratuite et ouverte au public, la Nuit des chercheurs se veut avant tout conviviale. Entre deux rencontres ou ateliers, chacun pourra profiter d’une buvette et d’un espace de petite restauration dans le Passage des Arts. À travers chants, récits et jeux, l’université entend rappeler que la science se partage aussi par la voix et par l’émotion.

Le campus de la Bouloie s’enrichit d’un lieu unique en son genre. Ce samedi, l’Université de Franche-Comté a inauguré le Biome, un espace novateur financé dans le cadre du programme de transformation du campus Bouloie-Temis. Conçu comme une véritable porte d’entrée vers la science et la culture pour les étudiants, les chercheurs mais aussi pour le grand public, le site se déploie autour de trois pôles complémentaires : la grande serre, le jardin botanique et la Fabrika. Le coût de cet investissement est de 4,2 millions d’euros. La rénovation complète du campus s’élève à 80 millions d’euros.

L'interview de la rédaction : Arnaud Mouly, enseignant chercheur à l'université Marie et Louis Pasteur et Directeur du jardin botanique de Besançon

Un jardin scientifique et patrimonial

Directeur du jardin botanique de Besançon et enseignant-chercheur à l’Université de Franche-Comté, Arnaud Mouly a rappelé les missions de ce nouveau lieu : « Mon rôle consiste à gérer une équipe et des collections botaniques, qui permettent de présenter la diversité du monde végétal – en termes d’adaptation, de provenance ou encore de rareté. Mais il s’agit aussi de contribuer à la conservation des espèces menacées et de soutenir les travaux de recherche scientifique. » Le jardin extérieur propose plusieurs espaces thématiques, dont une tourbière et des massifs de rocailles, représentatifs des écosystèmes franc-comtois. De très nombreuses espèces végétales y sont présentes, offrant aux visiteurs une immersion dans la biodiversité régionale. Un écrin végétal accessible à tous.

La grande serre : un « palais de verre » pour les plantes

Point d’orgue du Biome, la grande serre de 1 000 m² marque le retour d’un espace couvert et ouvert au public à Besançon. Elle se divise en deux environnements :

  • Une serre tempérée et sèche, où s’épanouissent cactus et plantes adaptées aux milieux arides, souvent soumis à de fortes variations de température.
  • Une serre tropicale, au climat chaud et humide, accueillant des plantes venues du monde entier, dont une remarquable collection guyanaise issue des opérations de sauvegarde menées lors de la construction du barrage de Petit-Saut en Guyane.

Fait original, une pouponnière de plantes sera également visible du public. Habituellement réservée aux jardiniers, elle devient ici un espace de médiation permettant de comprendre le travail de conservation.

L'interview de la rédaction : Jérémy Querenet, médiateur scientifique à l'université Marie et Louis Pasteur

 

La Fabrika : sciences et arts en dialogue

En vis-à-vis des serres, la Fabrika rouvre ses portes. Dirigée par Jérémy Querenais, médiateur scientifique à l’Université, elle se veut un lieu hybride mêlant expositions, ateliers et expérimentations artistiques. « Quand on vient se balader au Biome, on peut à la fois visiter les serres tropicales, découvrir une exposition à la Fabrika et se promener dans les espaces extérieurs », souligne-t-il. « Notre objectif est de rapprocher science et société, chercheurs et citoyens, mais aussi d’accueillir les scolaires et les familles. »

Un nom évocateur : « Biome »

Le choix du nom Biome n’est pas anodin. « Les biomes sont de grands ensembles écologiques, comme les forêts tempérées ou tropicales », explique M. Querenet. « Nous voulions un mot qui évoque la nature et la biologie, tout en restant accessible et intrigant. »

Un nouveau souffle pour le campus

Le Biome s’inscrit pleinement dans le vaste projet de réaménagement du campus de la Bouloie, récemment rénové. Plus qu’un équipement scientifique, il se veut un lieu de découverte, de transmission et de dialogue, ouvert aussi bien aux étudiants qu’aux habitants et aux visiteurs de passage.

Avec ses serres spectaculaires et ses espaces dédiés à la culture scientifique et artistique, le Biome ambitionne de devenir un symbole de la rencontre entre science, nature et société à Besançon.

Avec ses 25 000 étudiants, Besançon se hisse sur la 2e marche du podium des meilleures villes étudiantes de France, juste derrière Toulouse, d’après le classement 2025 du magazine L’Étudiant. Une belle reconnaissance pour la capitale franc-comtoise, saluée pour son offre de formations riche, ses loyers abordables, ses transports accessibles, son accès aux soins, mais aussi pour son cadre de vie verdoyant et sa vie culturelle foisonnante. Mention spéciale à son campus rénové et à son ambiance chaleureuse, cosmopolite et à taille humaine.

Le lundi 23 juin, les restaurants universitaires Lumière et Hauts de Chazal du Crous Bourgogne-Franche-Comté à Besançon ont rejoint la démarche Mon Restau Responsable®, rejoignant ainsi les trois autres Resto U’ déjà engagés. Cette initiative vise à améliorer la qualité des repas, limiter l’impact environnemental, renforcer les éco-gestes et favoriser une alimentation saine, locale et accessible.

Chaque jour, près de 5 000 repas sont servis par 110 agents dans les cinq Resto U’ bisontins, tous désormais intégrés dans cette dynamique. Le Crous a formulé 12 engagements concrets autour du bien-être des convives, de l’assiette responsable, des pratiques durables et de l’implication territoriale.

Une nouvelle étape franchie vers une restauration plus engagée, portée par les étudiants eux-mêmes.