À l’issue des élections générales tenues du 1er au 3 avril 2025, le Conseil d’administration de l’Université Marie et Louis Pasteur (UMLP) a désigné Hugues Daussy comme nouveau président de l’établissement, ce jeudi 17 avril. Professeur des universités en histoire moderne à l’UFR SLHS depuis 2013, Hugues Daussy succède à Macha Woronoff, avec une ambition affirmée : renforcer l’attractivité, consolider l’excellence et développer l’université dans toutes ses missions.
Historien reconnu et engagé dans la vie universitaire, il a occupé le poste de vice-président à la recherche pendant quatre ans. Sa gouvernance mettra l’accent sur la démocratie, la collégialité et la qualité de vie, tout en défendant des valeurs fondamentales telles que la liberté académique et la lutte contre les discriminations. Parmi ses objectifs figure la transformation de l’UMLP en grand établissement d’ici 2029.
Les résultats du scrutin :
Votants : 31
Hugues Daussy : 24 voix
Laurent Larger : 2 voix
Bulletins blancs ou nuls : 5
La désignation des vice-présidents aura lieu lors du Conseil d’administration du 14 mai prochain.
L’université Marie et Louis Pasteur se choisit une nouvelle présidente. Le mandat de Macha Woronoff arrive à son terme. A compter de ce mardi 1er avril et jusqu’au 3 avril, se dérouleront les premières élections. Elles visent à désigner les membres du conseil d’administration et des organes universitaires. Le nom du ou de la future président ou présidente sera connu(e) le 17 avril. Le dépôt des candidatures s’était tenu du 12 février au 4 mars dernier. Ce scrutin est important puisqu’il a pour conséquence l’organisation de la prochaine gouvernance et le choix des orientations futures de l’université.
Depuis le 1er janvier 2025, l’université de Franche-Comté s’est transformée en une université expérimentale Marie et Louis Pasteur. Finie la COMUE, qui l’associait à l’université de Bourgogne, l’établissement évolue différemment. Ce nouveau statut permet à des établissements d’enseignement supérieur et de recherche de se regrouper en expérimentant de nouvelles formes d’organisations, en dépassant le cadre des universités et des écoles.
L'interview de la rédaction : Macha Woronoff, la présidente de l'ex université de Franche-Comté
Quelles sont ses composantes ?
La nouvelle entité franc-comtoise regroupe les 11 composantes, issues de l’ex-université de Franche-Comté, auxquelles s’ajoutent deux établissements-composantes, que sont l’Université de Technologie de Belfort Montbéliard et SUPMICTOTECH-ENSMM et six établissements associés : ENSAM, au titre de son Campus de Cluny, le CHU de Besançon, le CROUS Bourgogne Franche-Comté, l’EFS BFC, l’ESTA et l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon. Désormais, la nouvelle entité regroupe plus de 430 diplômes sur l’ensemble de son périmètre. Elle concentre environ 35.000 étudiants et près de 2.000 enseignants et enseignants-chercheurs. D’ici quelques mois, sous doute au printemps prochain, son Conseil d’Administration élira son ou sa présidente. Macha Woronoff, la présidente de l’ex-université de Franche-Comté, a assuré qu’elle ne solliciterait pas un nouveau mandat.
L'interview de la rédaction : Macha Woronoff, la présidente de l'ex université de Franche-Comté
Ses missions ?
A travers cette démarche, l’objectif est de renforcer l’attractivité des formations dispensées, mieux favoriser l’inclusion des étudiants et intensifier les partenariats avec le milieu socio-économique local, national et international. Tout en garantissant le rayonnement et le développement de l’université de Franche-Comté.