Ce lundi, alors que l’extension du pass sanitaire est entrée en vigueur, une action pour demander son retrait s’est tenue, en fin d’après-midi, sur le parvis du CHU de Besançon. Environ 250 personnes se sont rassemblées.
Des soignants, représentant pour certains des syndicats, ont pris la parole pour dénoncer cette situation. « Ceux qui étaient applaudis hier sont foutus dehors aujourd’hui » ont déploré ces professionnels de la santé. Ils s’insurgent contre « une loi qui porte atteinte aux libertés ».
Parmi les manifestants, le Professeur Laurent Thines, ancien chef du service de neurochirurgie du CHRU de Besançon. Sifflé par quelques manifestants lorsqu’il a rappelé l’importance de la vaccination, le spécialiste a trouvé le consensus lorsqu’il a dit tout le mal qu’il pensait du passe sanitaire. Il a évoqué « un outil numérique pour mieux contrôler la population ». Lui aussi demande « son annulation et son arrêt définitif ». Selon Laurent Thines, ce passe sanitaire est un document de contrôle « dont rêve tout état libéral ».
Les soignants se sont fixés un nouveau rendez-vous. Un nouvel appel à la mobilisation est lancé pour ce jeudi, à 14h30, devant l’Agence Régional de Santé à Besançon.