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Morteau : le médecin généraliste mis en examen. 20 plaintes enregistrées par la justice

Publié le 05 Mar. 2024 à 19:03
Tags: justice | Faits divers |
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Morteau : le médecin généraliste mis en examen. 20 plaintes enregistrées par la justice Le Procureur Manteaux a tenu une conférence de presse

Le médecin généraliste de 66 ans, soupçonné d’agressions sexuelles, qui officiait, une fois par semaine,  à Morteau, qui était installé à Etalans, avant de prendre sa retraite, a été mis en examen ce mardi, à l’issue de sa garde à vue.Il a été placé sous contrôle judiciaire. Au total, la justice a retenu 20 faits pouvant être poursuivis pénalement, ainsi qu’un viol. Si ces faits sont confirmés,  il encourt 7 et 20 ans d’emprisonnement. D’autant plus qu’il agissait, par autorité, de par sa profession. Les agressions présumées les plus récentes ont été commises le 27 février  dernier, la plus ancienne date du 25 avril 2023.  Six enquêteurs ont été mobilisés. 280 patients ont été contactés téléphoniquement. Deux plaignantes sont âgées d’une cinquantaine d’années. Les autres personnes sont âgées de moins de 30 ans. Ces sont parfois des jeunes femmes âgées de 19 et 20 ans.  

Caresses, séduction et viol

La gendarmerie de Morteau a reçu plusieurs plaintes. Le 27 février, deux plaignantes se sont présentées à la brigade de gendarmerie de Morteau pour dénoncer de nouveaux faits. Dans la foulée, le médecin a été placé en garde à vue. Une perquisition a été menée à l’endroit où il exerçait, une fois par semaine, à Morteau. On lui reproche des caresses et des remarques déplacés, qui s’apparentent à de la séduction, ainsi qu’un fait de viol.

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon

Appel à victimes

Pour l’heure, le sexagénaire nie les faits qui lui sont reprochés. Il réfute toute intentionnalité malveillante. Il parle de gestes mal interprétés,  à finalité thérapeutique. Les investigations se poursuivent. Un appel à victimes est lancé par le parquet bisontin, qui demande à ces personnes de se rapprocher au plus vite des brigades de gendarmerie de Morteau ou de Pontarlier.

L'interview de la rédaction / Colonel Lionel James, commandant le groupement de gendarmerie du Doubs

Dernière modification le mercredi, 06 mars 2024 05:00