A l’appel de l’intersyndicale, les blocages des maisons d’arrêt se poursuivent ce vendredi après l’attaque mortelle d’un fourgon pénitentiaire survenu mardi dans l’Eure. A Besançon, une cinquantaine d’agents se sont encore rassemblés ce jour, devant la prison, pour exprimer leur colère, leur tristesse et dénoncer leurs conditions de travail. Pour l’heure, un retour à la normale n’est pas envisagé, tant que les propositions du ministre seront jugées insuffisantes et peu précises.
A Besançon, comme ailleurs, les agents sont déterminés à poursuivre leur mouvement. Et ce, même si cette mobilisation perturbe le fonctionnement de la structure. Christophe Vernerey, représentant local Ufap-Unsa justice, regrette que les nombreuses difficultés précédemment exprimées n’aient pas été entendues par leur autorité de tutelle. « Une prise de conscience qui aurait pu éviter le drame qui est survenu », selon lui. « Cela aurait pu être n’importe lequel d’entre-nous » termine notre interlocuteur.