Alors que la France est toujours à la recherche d’un Premier ministre et d’un gouvernement, la rentrée scolaire s’est effectuée. Dans l’académie de Besançon, les syndicats de l’Education nationale soulignent que les personnels ont répondu présent pour « l’intérêt des élèves et du service public ». Néanmoins, des difficultés sont rencontrées pour la mise en place de certaines mesures phares, comme « les groupes de besoin » en 6è et en 5è. Par ailleurs, les difficultés de recrutement demeurent, avec des absences notoires dans certains établissements scolaires. A Champagnole, il manque un professeur en STI. Au lycée Jean-Michel de Lons-le-Saunier, manquent un enseignant en éco-gestion et un professeur de mathématiques. Il est également constaté un recours de plus en plus important aux contractuels. Ils étaient environ 600 l’an dernier, dans le second degré, dans l’académie, contre déjà 775 cette année.
D’autres interrogations demeurent. Elles portent notamment sur l’organisation du Diplôme National du Brevet et son éventuelle obtention pour le passage en seconde. Il apparaît des effectifs par classe très chargés. Selon les syndicats, « 35 est la règle en lycée, 28 en collège ». Enfin, les représentants syndicaux pointent un budget en berne dans l’académie, avec des impacts inévitables sur le terrain.